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tamed-dashed.
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à la lumière tamisée de la petite alcôve privée du restaurant de ketterdam où ils ont l'habitude de se retrouver, le regard est absent, hanté par les souvenirs de l'annonce maudite. les pupilles sont fixées sur la bouteille de wicked mist sans réellement la voir ; les doigts font tourner dans le verre le liquide ambré sans y goûter alors que la glace y fond, diluant lentement mais surement la liqueur. il a l'impression d'avoir été happé, ensorcelé, l'esprit absent à ne plus lui appartenir. la sirène ne fait qu'envahir ses pensées, avaler tel un trou noir tout le reste. et il ne sait pas combien de temps il est là, à attendre, à observer le vide. quand il émerge, il jette un coup d'œil à ses messages, simplement pour réaliser qu'il n'a pas envoyé celui rédigé pour azan. la paume vient s'abattre sur les traits déconfits alors qu'il envoie l'invitation... finalement.
ça ne lui ressemble pas d'être si dissipé. toutes ces années à construire une forteresse de contrôle, de se construire, pièce par pièce en cet homme de confiance et de compétence... et le voilà réduit à rien ; un château de cartes s'écroulant sous ses baisers mortels. princesse aimant, elle avait le don de toujours ramener ses pensées à elle, malgré tous ses efforts. et il avait l'impression d'en perdre la tête, à ne plus savoir quoi faire pour retrouver le contrôle. alors il avait décidé de se tourner vers un ami. raisons malvenues, égoïstes même, à choisir le paria de célestia pour se vider le cœur. vesper avait confiance en lui pour n'en parler à personne, et même s'il désirait trahir son amitié, peu d'âmes seraient enclines à lui tendre l'oreille. pensées noires et viles, pourtant uniquement nées d'un besoin de la protéger, car ce ne serait pas uniquement sa tête qui tomberait si l'histoire devait s'ébruiter, celle de la poupée aussi, ou pire encore, ce serait ses ailes qui seraient coupées. tourbillon d'émotions contraires, à s'en vouloir de penser de telles choses de l'ami, tout en tentant de garder la tête hors de l'eau alors que la réalité était hors de contrôle, menaçaient de l'entrainer dans les ténèbres à chaque nouvelle vague. mais la porte finit par s'ouvrir, laisse apparaître les traits familiers qui agissent comme une bourrasque d'air frais, à gonfler les poumons pour en éclaircir l'esprit.hey, merci d'être venu. parce qu'il est tout aussi pathétique, et qu'il ne connait que toi.
ça ne lui ressemble pas d'être si dissipé. toutes ces années à construire une forteresse de contrôle, de se construire, pièce par pièce en cet homme de confiance et de compétence... et le voilà réduit à rien ; un château de cartes s'écroulant sous ses baisers mortels. princesse aimant, elle avait le don de toujours ramener ses pensées à elle, malgré tous ses efforts. et il avait l'impression d'en perdre la tête, à ne plus savoir quoi faire pour retrouver le contrôle. alors il avait décidé de se tourner vers un ami. raisons malvenues, égoïstes même, à choisir le paria de célestia pour se vider le cœur. vesper avait confiance en lui pour n'en parler à personne, et même s'il désirait trahir son amitié, peu d'âmes seraient enclines à lui tendre l'oreille. pensées noires et viles, pourtant uniquement nées d'un besoin de la protéger, car ce ne serait pas uniquement sa tête qui tomberait si l'histoire devait s'ébruiter, celle de la poupée aussi, ou pire encore, ce serait ses ailes qui seraient coupées. tourbillon d'émotions contraires, à s'en vouloir de penser de telles choses de l'ami, tout en tentant de garder la tête hors de l'eau alors que la réalité était hors de contrôle, menaçaient de l'entrainer dans les ténèbres à chaque nouvelle vague. mais la porte finit par s'ouvrir, laisse apparaître les traits familiers qui agissent comme une bourrasque d'air frais, à gonfler les poumons pour en éclaircir l'esprit.
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L'heure tournait, me mettant toujours un peu plus en retard et malgré cela, je ne faisais aucun effort pour espérer encore arriver à une heure décente. La fête des lumières. Moment où on était censés se retrouver en famille, en couple pour certains, entourés de tous nos proches pour recevoir et donner ces voeux d'amour. Rien ne m'attendait là-bas, sinon ce vide abyssal que j'avais toujours connu. Pourtant je savais qu'il fallait que j'y sois, pour faire bonne figure, pour la famille comme disais ma grand-mère. J'avais beau être la tâche noire sur l'arbre généalogique des Rixen, le bâtard, l'enfant raté, le monstre... je n'échappais pas à la règle, comme tout membre du clan. Même si cela signifiait pour moi supporter en silence les remarques désobligeantes des Rixen, tel le toutou bien dressé qu'on m'avait toujours demandé d'être. Je soupirai en examinant une dernière fois mon reflet dans le miroir, prêt à me jeter dans la gueule du loup.
Ce fut à cet instant que je vis mon téléphone s'illuminer, prévenant d'un nouveau message. Vesper. La voilà, mon échappatoire. Et même si je savais que je ne pourrais pas faire faut bond à cette tradition, j'étais décidé à repousser mon arrivée au maximum. Sans plus attendre, je me mis en route pour notre repère habituel. J'arrivais quelques minutes plus tard, poussait la porte de ce restaurant que je trouvais encore plus vide que d'habitude. Normal, la majeure martie des gens étaient déjà sur les lieux de la fête, ou du moins en route. Tant mieux, nous serions encore plus tranquille ainsi. Salut Vesper répondis-je en m'installant face à lui dans cette alcôve intimiste. A peine assis que le serveur se jetait sur moi, en mal de client, de toute évidence. La même chose dis-je en désignant le wicked mist. Je me sortais distraitement une cigarette avant de froncer légèrement les sourcils, soudain frappé par l'expression grave de celui que je considérais comme mon ami. Quel est le problème ? Car il y en avait forcément un.
Ce fut à cet instant que je vis mon téléphone s'illuminer, prévenant d'un nouveau message. Vesper. La voilà, mon échappatoire. Et même si je savais que je ne pourrais pas faire faut bond à cette tradition, j'étais décidé à repousser mon arrivée au maximum. Sans plus attendre, je me mis en route pour notre repère habituel. J'arrivais quelques minutes plus tard, poussait la porte de ce restaurant que je trouvais encore plus vide que d'habitude. Normal, la majeure martie des gens étaient déjà sur les lieux de la fête, ou du moins en route. Tant mieux, nous serions encore plus tranquille ainsi. Salut Vesper répondis-je en m'installant face à lui dans cette alcôve intimiste. A peine assis que le serveur se jetait sur moi, en mal de client, de toute évidence. La même chose dis-je en désignant le wicked mist. Je me sortais distraitement une cigarette avant de froncer légèrement les sourcils, soudain frappé par l'expression grave de celui que je considérais comme mon ami. Quel est le problème ? Car il y en avait forcément un.
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