party without u.

28.06.22 21:45

28.05.2022 00:05, party somewhere.

abus d'alcooli'm.. good. liar qui gratte au bout de la langue, menace de glisser pour être ravalé juste à temps. ne le sont-ils pas tous les deux ? à se mentir que tout ira bien, que rien ne changera... alors que les mondes sont chamboulés, et les coeurs lacérés. as long as we love each other n'est qu'une jolie promesse qui s'envole sur la vague de leurs souffles unis, emportée, oubliée, niée par la réalité. ils sont impuissants, à regarder leur vie respective se dresser sur des chemins éloignés. mais à quoi bon l'accepter, à quoi bon l'avouer. ils le savent, mais choisissent de l'ignorer -- parce que l'agonie est plus douce dans les bras de l'autre, à exister dans le déni. you're here. un rire s'expie sur les lèvres, amusé que voir l'étincelle revenir dans les prunelles alors que les nuages éthylliques semblent se dissiper. les bras s'enroulent autour de la silhouette fragile dès qu'elle s'approche assez près, dos courbé pour que les fronts puissent se rencontrer.

il s'est fait violence, a tenté si fort de maintenir les illusions, mais tous les remparts s'écroulent quand son parfum l'enveloppe à nouveau. les doigts glissent dans les mèches sombres, s'arrêtent à la nuque pour l'attirer vers lui, plus près, plus fusionnels. les lèvres viennent à la rencontre des siennes, et tout semble disparaitre. il n'y a qu'elle qui compte. ô le monde pourrait s'échouer en flammes qu'il n'en ferait rien tant qu'elle demeurait dans ses bras, ne s'arrêtait jamais de poser des baisers enflammés contre son épiderme. tous les sens lui appartiennent, de ces doigts qui caressent la peau soyeuse sous la couverture de la veste, de ces lèvres qui ne goûtent qu'elle, de ces tympans qui n'entendent que le bruit des respirations sous apnée, et de ces prunelles qui ne voient qu'elle, n'imaginent qu'elle quand les ténèbres imposés par les paupières fermées. jeunesse dorée qui se consumme d'affection, alors que les palpitants se débattent pourtant pour le droit d'aimer, simplement...

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@ruka moon.
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outfit.

02.07.22 10:46

28.05.2022 00:05, party somewhere.

abus d'alcool se fait menteuse pour mieux ignorer ses propres émotions et ne surtout pas les communiquer aux autres, voilà son quotidien, à ruka, les habitudes fermement ancrées, mais qui ne marchent pas sur toi. vesper lit, devine, porte en lui les mêmes fêlures propres à une situation qui échappe à leur contrôle. et voilà tout ce dont elle peut se satisfaire aujourd'hui, un instant volé au détour d'une rue. et le baiser qu'elle vient cueillir, incapable de résister plus longtemps au manque de sa chaleur, à la familiarité de ses gestes. he's here. répété en boucle à chaque geste qu'elle n'aurait su s'imaginer parfaitement, reproduire en songe. la manière dont sa paume englobe l'arrière de son crâne, la subtilité par laquelle il cherche à rapprocher son corps du sien. elle s'abandonne un peu plus, ruka, se moquerait bien que ses propres parents puissent arriver dans cette rue, tant qu'il est là.

phalanges crispées autour du tissu de ses vêtements pour s'assurer qu'il ne s'évaporera pas soudainement pour la laisser seule dans cette rue, c'est la reprise d'air qui est courte, l'oxygène dont elle se déleste volontairement pour mieux dérober son air, ses lippes, baisers enhardis, marqués au fer rouge par un manque grondant. i can't.. la plainte est soufflée entre deux baisers, déviation des lippes contre la gorge tendue, offerte, remonte dans un sillon jusque son oreille, la joue en appui sur son épaule. i can't do this without you.. it's been torture.. à tenter de se bercer de douces illusions, se dire qu'au fond, cette attirance n'était rien d'autre qu'un coup de coeur passager, qu'avec lui c'était comme tous les autres. mais elle est là, la réalité : il n'est pas tous les autres.

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@vesper katz.
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party without u.

Invité

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