zaun, taudis de ce monde, les bars n'étaient pas fameux et ses habitants étaient à la hauteur de ces derniers, tout aussi répugnants. pourtant dans cette brasserie miteuse, une discutions avait lieu - au terme d'une profonde inspiration, l'inconnu ouvra finalement ses babines, dévoilant une dentition douteuse. « the trickster, that's his name. » articula-t-il d'une voix cassée, le dos courbé en avant, ses globes oculaires faisant des allers-retours de gauche à droite de manière prudente, comme-ci ce dernier redoutait que la lune lui tombe dessus. « and ? what about it ? » répondit l'autre, sans une once de gêne, alors que ses bras viennent se croiser contre son torse, ses épaules se font larges, bombant le torse - toisant presque du regard son interlocuteur mais surtout l'anxiété de celui-ci, pourquoi diable agissait-il comme un chiot apeuré ? « you don't understand don't you, you stupid cl*wn. » rétorqua l'inconnu d'un ton irrité, son poing se referma contre la table auquel il était penché. se pourrait-il que ce soit son addiction qui lui fasse défaut, à tel point que cette dernière le fasse frémir de la sorte ? ou était-ce plutôt l'image qu'il avait de... lui ? « the trickster. » il marqua une pause, non pas parce qu'il désirait être dramatique, non, simplement pour que l'autre mesure l'impact de ce nom, idiot comme il était, il devait bien lui faire cette faveur, plaçant aussi discrètement une carte de jeu sur la table, portant en son centre l'image d'une rose peinte en noir. il était marqué. « tricks-ter, do you get it now ? so help me get out of this fucking city ! » et il aperçût ses yeux, il aperçût plusieurs émotions mais la principale étant, la réalisation - du moins, il présumait. pourtant il n'eut aucune réponse et plus les secondes s'écoulaient, plus il s'impatientait, sa jambe droite ne cessait de bouger de haut en bas, sous la table, c'était bien là le seul moyen de ne pas perdre la face pourtant, il arqua un sourcil, avait-il perdu sa langue ? n'avait-il pas comprit ? pourquoi le regardait-il comme-ci il venait de voir un fantôme au juste ? « behind you. » et le temps d'un battement de coeur, les ténèbres surgissaient, en silence - le brouhaha ambiant s'était tué, ainsi que tous les mouvements de son corps fébrille et chétif, quant à eux, ils s'étaient aussi arrêtés net - et il sentait ce satané frémissement remonter le long de sa colonne vertébrale, ô son corps lui criait de courir alors que des doigts élégants venaient s'approprier son épaule d'une poigne glaçante. « i finaly sense art out of your fear, guess it's time for your finale. » le corbeau montrait enfin ses plumes et le ton de sa voix était autant de mauvais augure que sa présence et l'autre... n'osait respirer. se retourner. ni même exister.

que les dragons s'éveillent pour me venir en aide.

pria-t-il, désespérément.

si ce soir il était the trickster, au réveil il revêtira sa nouvelle identité, lorsque le masque sera tombé - il deviendra raven ackerman pour la plèbe, celle qui se tient loin des bas-fonds. sa dernière identité en date, celle qui possède des dorures en or.

jeunesse qui a perdu tout son sens lorsque sa moitié a disparu de son champ de vision. les perles humides qui découlent sur son faciès quand il sanglote son prénom avant de s'endormir. lui qui avait pour habitude de s'endormir à ses côtés, lui qui arrivait à calmer ses cauchemars. déchirure de l'âme. le gamin perd une partie de lui. ils étaient deux. il n'est plus qu'un. seul. pour faire face à ce changement assassin. il ne sait plus où aller, ni comment agir. il n'arrive même pas à dire je. il a poussé ses premiers cris un 31 octobre accompagné de son jumeaux, à ketterdam.

30 octobre 2021

de toutes les bâtisses où j'ai vécus, celle des ackerman était de loin la plus luxueuse. ce nom de famille qui nous revenait de droit et cela depuis notre naissance et pourtant, ce n'est qu'à mes 24 ans que j'ai eu l'opportunité de le porter. seul, cependant. là en est l'ironie du sort. je ne suis pas du genre à chanter mes aventures et quant à mon passé il est bien gardé dans des tiroirs secrets - mes anciennes identités, disons qu'elles ne refont surface qu'à certains moments... propice. le nouveau patronyme s'impose mais n'arrive que très rarement à estomper les anciens. il est indéniable que les démons trainent dans les détails et les miens sont particulièrement sournois. moriarty ; l'enfant maudit, le premier né sous des vents de folie, celui qui pousse les premiers cris. suivi de mon frère, ma moitié, mon miroir, des gamins de l'automne. ce qui m'unissais à mon frère lorsque nous étions petits n'était certainement pas unique mais, c'était pourtant vital, du moins pour moi. enfants aux esprits farceurs. les petits démoniaques. supposé inséparable et pourtant. pourtant rien n'est jamais idyllique trop longtemps et quand les ennuis viennent, ils ne sont rarement clément. the trickster ; des visages aux sourires faux. ces inconnus qui s'imposent dans notre quotidien ; ils se disent être une "troupe", une "famille" ou n'importe quoi qui s'en rapproche, à vrai dire, certains appellent ça plutôt une organisation criminelle. moi ? disons que j'ai eu beaucoup à apprendre et à faire. les caves ne peuvent rien avoir en dessous d'eux, vous dites ? détrompez-vous, on peut descendre encore plus bas. la perte de mon frère lorsque nous essayons de nous enfuir et moi, qui retourne chez ma "famille" cependant. quand le prédateur devient la proie ce n'est jamais élégant à voir, alors quand ma cher et tendre "famille" se fait engloutir par plus vicieux qu'elle, ma vie prend un tournant des plus... intéressant. effectivement, c'est avec eux que j'ai enfin eu un but. macabre. peut-être. le trickster qui sévissait dans les rêves à évolué et sans mon frère pour me garder les pieds sur terre, la violence, elle, a prit sa place. sans lui, elle devient un moyen de fuir ou de retrouver un pouvoir perdu, une identité volée. les méfaits commis sont peint ou écrit par la suite. pour les autres, tout se détracte ; pour moi ? tout prend sens. le besoin du parfait, le besoin d'avoir le meilleur scénario possible ; celui qui rendra mon prochain écrit meilleur que le précédent. ma prochaine œuvre aussi exquise que la dernière. la perfection est obligatoire. maladie qui ronge l'âme. perfection sûrement destructrice. courant après l'inconnu, un objet ? une image ? une personne ? un sentiment ? plusieurs ? je n'en sais rien à vrai dire. ce qui est certain cependant c'est que l'art me rassure, l'art me donne un but. l'art prend la place de ma moitié, celle qui me manque depuis tant d'années, celle qui me fait défaut. ((le sang pour peinture, les hurlements pour musique.)) l'art est cruel mais, c'est dans le carnage que j'éclos. c'est d'ailleurs mon pseudonyme. carnage. un simple nom dans cette mer d'artistes au goût vanille. les œuvres sont nombreuses, les clients sont heureux, les victimes sont --------------------------------

« meh, boring. » il laisse rouler son stylo contre la table et à ces mots il se lève de sa chaise, livre en main, qu'il balance dans le feu de cheminé sans même regarder. « who i was, who i am is not important. for now, only my art is. » habitude lointaine ; symphonie murmurée entre ses babines et ses doigts qui réclament le contact contre les touches d'un piano. c'est dans le feu que son histoire s'éteint, qui il est, qui il fût et c'est peut-être dans le feu, qu'il finira, lui aussi. mais pour ce soir, la victime sera quelqu'un d'autre. alors il range sa dernière identité en date. ackerman ; celle qu'il a dégoté en retrouvant son père, famille noble de célestia - il n'était pas naïf, il n'avait plus dix ans et si les retrouvailles s'étaient retrouvés être mouvementés, les mauvaises habitudes reviennent toujours au galop. il toise, juge et maudit ces inconnus. aucun d'eux n'est toi, mon frère. tous les mêmes, ici ou ailleurs ; de satanés cafards. se dit l'artiste, à chaque occasion qu'il a. il empoigne son masque d'une main. si des chuchotements courraient à toute allure sur sa réputation - alors de même l'était pour les autres et que cela soit de zaun jusqu'à célestia. et actuellement, les cafards se voyaient être, tous, particulièrement bavards. pense-t-il alors qu'il dépose sur son visage, son masque de trickster. la nuit s'annonçait être longue et seule la lune allait en être témoin. une énième fois. les cafards ne sont que naturellement des fourbes et la luxure est l'un de leur plus gros défaut, je ne suis là que pour malmener les plus arrogants d'entre-deux.

à trop courir après l'amour, il a terminé son chemin dans plusieurs eden. diablotin aux idées frivoles ; s'enivre d'un désir insatiable mais aussi capricieux. ses amours sont multiples et divers. le fauve a ses lionnes. dans son royaume, l'amour charnel se confond avec amour passionnel - la ligne est fine et il ne sait la distinguer. alors, il abuse et use ces coeurs purs et innocents, il s'enivre de ces premières fois, de ces premières rencontres, des premiers mois. il pense avoir trouvé l'amour, s'en convainc - avant de perdre tout intérêt. un roi ne demande jamais l'autorisation, et ce roi se veut divin, alors l'emprisonner dans une relation singulière serait... l'insulter. du moins, c'est ce qu'il aime se dire. et comme excuse qui l'aide à expliquer son comportement est simple ; il recherche son âme soeur, celle qui pourrait combler le vide qui subsiste en son antre, ce vide qu'il n'arrive à défaire, ce vide qui est causé par la disparition de son double lorsqu'il était ado, ce vide qui est causé par le fait d'avoir été seul trop longtemps, d'avoir dû compté sur lui-même trop longtemps. il ne croit en personne, seul lui et lui-même. et à chaque échec il peut sentir la violence le serrer contre elle. onyx déposés à l'encontre d'un reflet révélant les blessures psychiques ; dévoile la bête et il se demande à quoi ça sert qu'on aime. qu'on l'aime ? car après tout, à chaque fin, il se retrouve seul. la peur de l'abandon, qui le malmène et intoxique chaque relation amoureuse. il s'auto-sabotage sans même s'en rendre compte. blâmant les autres, au lieu de lui-même. l'amour, voilà là une chose dont il ne sait que peu de choses et qu'il blasphème à chaque maudite fois.

il n'appartient qu'à peu et vous êtes à lui. papillon de nuit ; à l'amour éphémère à l'instar de ses promesses contrefaites. frénésie d'un besoin à combler - à la recherche d'un amour persistant ; contrefaçon pure - révèle le péché. il est le requiem du rêve. élixir du nectar des dieux ; il appâte et provoque scandale - devient vandale ; saccage le temple sacré sous couvert de sa bienveillance chimérique. il est au milieu de nul part.

entre l'ombre et la nuit.

le corbeau était passablement éméché et on aurait dit, depuis déjà un certain temps, qu'il tenait en permanence un verre dans la main. lui qui pourtant autrefois était libre de toute addictions, toutes dépendances. aujourd'hui, il était hanté ; rendu en esclavage par ses accoutumances à outrance. et de là où il se trouvait, il avait l'impression d'être divin et inarrêtable - pourtant, cette sensation il l'avait toujours eu. il n'y avait que le spectacle sous ses yeux qui avait changé. ketterdam, zaun, pour enfin terminé à célestia. et de toutes les chambres qu'il avait eu, celle-ci se trouvait être aussi grandiose que lui. elle était impressionnante tant elle était luxueuse à outrance ; les tapisseries murales, les décorations d'art, mais surtout ce siège à l'allure d'un trône, serti de quelques pierres précieuses - positionné face au vide ; lui offrant une vue plongeante sur cette ville qu'il désirait tant posséder dans le creux de sa main pourtant à célestia, il n'était qu'un simple citoyen. depuis son perchoir, il pouvait frôler du bout des doigts cette sensation de divin, il pouvait humer un parfum d'avant-goût. l'obsession était toujours présente, celle de semer le chaos. elle ne disparaissait que lorsque le corbeau devait retrouver son royaume pour accomplir ses méfaits. lorsqu'il se devait de se "reposer", il tourne en rond. et alors qu'il se redresse de toute sa hauteur. à la lumière des chandelles, sa peau prenait l'éclat de bronze ; et le fond de ses yeux s'animait d'une lueur passionnée. un jour, peut-être. se dit-il alors qu'il laisse vadrouiller ses onyx sur la ville qui se trouvait sous ses yeux.

il se demanda combien de temps le séparait encore de l'aube. si je ne ferme qu'un oeil, vais-je replonger dans les ténèbres ? hantise enfantine qui subsistait même à son grand âge ; le jeune homme n'arrivait plus à vivre correctement, ses nuits ne l'étaient plus et ses rêves se trouvaient tous dans un cimetière - il n'était bercé que par cauchemars et terreurs nocturnes. alors il ne dormait que très peu, se servait de tous les moyens à disposition pour anesthésier ses névroses. drogues. alcool. mais surtout ; amour. ses draps se trouvaient être les étoiles du firmament. ((là où la bête pouvait disposer de son domaine comme bon lui semblait.)) il était le revers de la médaille, la face étant son frère jumeaux, il avait écopé certainement du contre-coup. il se souvient encore lorsque son pouvoir s'est manifesté ; dérouté. et plus d'une fois il se réveilla en sueur, pantelant. il n'arrivait plus à différencier le réel de l'imaginaire - pourtant, il mit beaucoup de temps avant de se rendre compte qu'il était victime de lui-même, sa seule échappatoire étant de faire subir aux autres. et si enfant, son jumeau venait piétiner ses cauchemars de sa présence - lorsqu'il disparût, la démence à prit le dessus et des deux jumeaux vagabonds, il apporte l'horreur. si il détient entre ses doigts d'artiste un objet appartenant à quelqu'un ; il s'installera, prendra place et se donnera le droit d'intégrer le tableau coloré ou encore blanc d'un subconscient. dans le monde des rêves, les jumeaux en étaient les rois maintenant, il suppose être seul.

nouveau juge improvisé, il imposera une tournure infernale de surcroit. torturante, douloureuse, au réveil, les victimes en éprouvent encore la souffrance. presque réelle, traumatisante. visiteur répétitif ou bien simple touriste, il aime jouer ; si quand il était jeune, il ne se montrait jamais - maintenant c'est une toute autre histoire. monsieur, se doit d'avoir le premier rôle, voler la lumière pour ne l'avoir que sur lui, rien que pour une nuit - ou plusieurs -. il n'est qu'un faux prophète au jugement meurtrier. sanguinaire. il apporte de son courroux ; les malheurs. il foudroie les insolents, asservi les inconscients et règne en maître dans la folie -

à qui osera lui tenir tête, en perdra la sienne.

dramatique.

il aime le danger ; il aime frôler l'impensable et en ressortir vainqueur. aventurier en quête de bien des choses ; pourtant la plupart étaient des dessins funèbres. et les arabesques rosés qui traçait le long de son œsophage et ses clavicules n'étaient là qu'une des nombreuses preuves qui attestait de sa décadence. marque qu'il se devait impérativement de caché, sous peine d'être un paria - daemonis. sa légende avait émergé dans le sang ; les dorures, les bijoux, les tableaux se trouvait être pour la plupart, des acquisition opportuniste... pour ne pas dire volés. « you have to slow down in your contracts trickster, i know you like to be praised but you're doing a little too much. of everything if i may add, your killings, your drinking habit, your drugs abuse, i would suspect you also have at least five woman, you can't go on like that. » lui qui livrait la mort pour quelques billets, se voyait dicter par un pur inconnu ce qu'il devait faire et ne pas faire. le corbeau ne put que sourire aux paroles de l'inconscient, accompagnant son amusement par un rire soudain. « ah yes, the praises... » il lui dédiait un sourire mordant. pauvre idiot. dit-il dans un sourire voyageur. « if you think i give a single fuck about them or what you think or they think i can do and not do. » rien n'était suffisant pour le jeune homme - et sa morale n'avait aucune pudeur tant était qu'il en possède une. « this game is mine and only i say when it's time to slow down. so i would suggest you to keep your nose out of my business before i decide you to be my next painting. » imbécile heureux, chanceux de partager la même couleur, depuis longtemps tu m'aurais servis de brouillon. punit le corbeau dans une parole secrète et inaudible. la sanction s'abat et si la foudre ne grondait pas au-delà du ciel, c'était la colère singulière du ackerman qui faisait trembler les murs. tout semblait se passer en battement de coeur. il a une bouche cruelle mais, sa langue l'était encore plus. « o-ok. »

bon toutou.

((POLTERGEIST - CORPSE)) labrinth _ mount everest | ((Kikesa - L'anniversaire de Julie)) ☆ Sickick - Mind Games °✧ [ SCH ft FREEZE CORLEONE - maanschaft. ] → Sociopath - Stayloose // ((HOT DEMON B!TCHES NEAR U!!! - CORPSE)) ; [ U P S A H L - DRUGS ] °✧ Cat & Calmell - dramatic --- Flume & Chet Faker - Drop the Game ;; [ SUB URBAN _ FREAK ] tragic villain °D.I.R.T.Y ;; art \ winter is coming - savage (blood.in.water) °✧ abysse ** [ あくま ] ☆ born ready → vendetta | ((ruthless)) // ICE AND FIRE  --- in CARNAGE i bloom, like a FLOWER in the dawn. ; scorpio soul ((unlove me, i dare you.)) veni, vidi, vici. °✧ [ DIES IRAE ] ☆ lacrimosa ** devil may cry  --- beautiful disaster | des-pi-ca-ble (don't fear the reaper 'cause baby i'm your man.) +seven deadly sins+ ❝ i put the fun in funeral and laughter in slaughter. ❞ ° ((i've dug two graves for us my dear.)) ;; fear will be plentiful, death will be bountiful, i will spare none of you peasants. + [ écoutez donc l'oiseau qui chante, enfermé dans sa cage. ] ** regarde je luis de paillettes et me réduit au chaos. // et ramène des glaçons, le sky' et la boisson. ta tête, combien ça paye ? aucune émotion, j'ai les plugs, les glock, les boxs et les munitions. °✧ (d'la sueur et des grammes, des corps sous les draps.) ☆ ❝olalah, j'fais du feu, j'suis rapide, attrape-moi si tu peux.❞

le corbeau ne réclame que l'adrénaline, l'euphorie de la vie. rejette l'insipide tableau sans aventures que la plèbe mène ; sobre ? - ça l'horripile mais, ça lui fait surtout peur. alors il plonge, tête la première dans une danse d'addiction. les collectionnes. il ne connait pas modération - train de vie qui ne déverse aucunes stations. la bête attend le terminus - fantasme de ce jour où l'univers sera à ses pieds ; son drap mortuaire : les astres. ☆ le corbeau réclame du ((divertissement)), il exige de l'action. facilement ennuyé - incapable de rester en place. certains espère ne jamais croiser sa route par peur de se voir devenir bouffon d'un roi sans raison. ☆ la brute est splendide, accompagne sa figure singulière avec celle des marques de ((luxe)). opulence démesuré pour son âge ; ses désirs sont des ordres. matérialiste, le gamin ne compte plus ce qu'il a en sa possession. égoïste, il ne voit que son petit nombril et dépense sans compter, sans regarder.

ici il fait très sombre.

en attendant il se plait à croire que la pièce du fou est à son image. se plait à détourner les règles ; les tourne à son avantage pour mieux sévir. ah oui, il est indigne ; pas croyable. démons dansant sur l’échiquier de sa vie - bientôt il ira voler la reine et tuer le roi. et rien que l'idée l'en fait frissonner de plaisir. ☆ colère loin d'être éphémère, a trouvé racine et, est tous les jours, nourrie. voyage sur un chemin sinueux ; de sentiments vengeurs. véhémence mortelle. il est animé d'un espoir déjà éteint. cœur désœuvré, âme éclatée ; révèle la bête sous les astres - il n'est plus que l'ombre de lui-même. dépossédé de bien des choses. il ère ; tel un chien - peureux ; qui mordra par crainte d'être blessé. terrifié par son propre coeur qui lui fait mal quand il se sert, tant il est rongé par la rancœur. car il ne supporte pas d'être abandonné. alors il espère ne pas s'attacher, pourtant il est affamé ; ((d'amour)), de douceur. contraire en tout point - s'accapare de ses plus bijoux pour faire semblant, faire comme-ci et peut-être que. ☆ jeune homme aveugle face au fait qu'il ait vendu son âme dès le moment qu'il s'est brûlé les lèvres avec ses désirs de p o u v o i r. devient à son tour le malin en quête de ce butin tant convoité ; chaos.  colère damné et sa réelle personnalité bien caché sous ce masque de monsieur-tout-le-monde. cerveau malade qui arrive à duper les plus naïfs ; possède dans le fond de ses onyx ; des dessins bien macabres. ((chaos)). décadence. amour fallacieux ; ami de tous mais, ami d'aucun. solaire ; il sert d'astre central pour de nombreuses planètes qui orbitera autours de lui sans le connaître vraiment. sourires rayonnants ; illumine son entourage. bonté inépuisable -  rires taquins, enchanteurs et communicatifs. il se montre beaucoup trop tactile. abreuve ses astres d'un intérêt bien mensonger.

il déraille à une vitesse folle et cela depuis qu'il est seul - et enchaîne désastres et mauvais choix. coeur meurtri par les aléas de la vie ; se meurt en silence, se meurt en mensonges. la naine jaune il perd de sa splendeur, loin des regards ; loin de tous. il ne distingue que vaguement la réalité. persiste dans son monde décadent pour finalement y croire dur comme fer. tout va bien. car tout va mal. oui, tout va mal. jouer, ça lui va bien. il n'accepte que peu de choses et il veut détenir le pouvoir dans la paume de ses mains. avide de posséder ce(ux) qu'il juge sien ; n'accepte pas l'abandon.

・ᴄʜʀᴏɴᴏ・

la journée, il regarde le soleil.
en espérant qu'il parte en cendre.

b i r t h ;; facette lunaire qui voit le monde pour la première fois accompagnée de son étoile contraire à ketterdam ; ((raven et river)). l'enfer n'est jamais seul, le paradis sera toujours non loin - jamais l'un sans l'autre. c'est une évidence. des profondeurs de la nuit jusqu’au précieux appel de l'aube, ils rayonnent en unisson. à jamais et pour toujours, qu'ils se promettaient aux yeux de tous. engagement qui cependant, si prompt à disparaître lorsque la vie viendra abattre sa fureur sur les âmes sœurs qui n'avaient, pourtant, commis aucun affront - à part peut-être celui de s'aimer sans une seul fois se détester.

8 y o ;; ombre, discret. se révèle pourtant espiègle au côté de son miroir. petit démon à l'esprit vif ; jeunesse bercée d'enfantillages et de chamailleries bénignes. baigné par l'innocence, par la douceur d'un jumeau aux sourires angéliques. celui qui se retrouve être son sauveur nocturne - qui vient apaiser ses démons lorsqu'il décide de sombrer pour retrouver ses cauchemars. euphorie pourtant bien mise en déroute.

enfants d'une mère qui se révèle s'être prise à son piège. un père qui ne sait où se placer entre statut et rôle et des gamins qui rencontrent une organisation pour deuxième famille lorsque les parents se séparent.

les chemins s'éloignent ; et pourtant même avec des inconnus autours de lui, il le sait avec lui. désillusions d'un gamin au coeur encore rempli de promesses, de désirs ; ((d'espoir)) pourtant stériles. ces voix qui font toujours autant de bruits, plus il désire des réponses - plus cela devient un casse tête sans fin.

1 5 y o ;; il reste là, frôle l'invisible ; personne ne le comprend même dans les choses plus plus simplissimes. ne devient que l'ombre de lui-même ; ((compte les peut-être)). instabilité qui prend place, silencieusement dans l'antre innocent. elle s'installe sans faire de vagues - maladie invisible qui devient marée haute. il hurle sans mots sa détresse - pour finalement se terrer dans un mutisme traumatisant. et chaque jour, il y a le vide qui fait les 100 pas autours de lui. il passe son temps à se retenir et à imaginer le pire. embrasse le froid pour ne devenir qu'un glacier - petit soldat retrouvé seul à côté du corps de sa mère, sans son jumeau ; il est adopté par défaut. on lui cache tout sur ce qu'il s'est passé. il se doute bien que c'est à cause de ses soit disant sauveurs, il a déjà fait le tour de la question mais, plus il y pense, plus il devient taré.

peut-être n'auraient-ils dû jamais fuir ?

1 8 y o ;; ils se font annihiler et seul lui reste debout autours d'autres cadavres. il n'a plus cette boule au ventre et pour finir son immersion dans sa "nouvelle" famille il se doit d'ingérer le fruit proscrit. trickster, n'a peur de rien. trickster déguste, prend plaisir à renaître - ou bien agonise sans ne plus ressentir sa souffrance de plein fouet. ((daemonis)) et ses démons ne parlent plus qu'entre eux mais avec lui maintenant. ils complotent ensemble, et il a l'impression de revivre. habitude bestiale. comment finir autrement lorsque l'on recherche l'adrénaline et des dessins morbides. les premiers contrats, les premiers règlements de compte. le corbeau baigne dans l'illégal - frôle le danger simplement pour mieux se sentir vivant. drames affriolants qui s'accumulent - désireux de toujours plus, encore plus. là ou les coups sont souvent incisif ; déverse sa rage de manière sauvage. s'assimile aux mauvaises personnes ; se découvre pourtant une nouvelle famille - celle désiré. le soir quand les étoiles s'allument et que le corbeau cache son visage ; il se joint à ces bêtes, il les a dans la peau alors qu'en vérité - il ne sait même pas si il les aime. ((chez les fous on fait de belles rencontres.)) petit prince des bas-fonds s'improvise rarement spectateur mais plutôt acteur. les coups ont comme un effet sédatif, devient dépendant d'un chaos. ne suit que la règle de se détruire en une soirée pour être plus stable une fois le soleil levé. drogue douce pour le soldat ackerman aux veines glacées. quelques billets qu'il flambe car le lendemain, il aura le double. surtout ne dites pas que vous me comprenez.

1 9 y o ;;  la brute se révèle être artiste quand la lune est pleine ; a comme un effet de voyage spirituel lorsque sa plume le possède. ses carnets ne trouvent plus de refuge et la plupart sont entassés - à même le sol. nombreuses sont les piles et oubliés sont les mots. et quand la plume ne coopère pas, il se tournera vers le pinceau ; peindra ses mots à défaut de les écrire. ses visions seront vendues et recherchés à des prix indécent. lui prend le premier navire en direction des astres. parcourt ses mondes sur le dos de son voilier, enfile son masque de foire ; [ c a r n a g e ]. déverse sa poésie mortuaire pour ceux qui sont curieux. sans chaînes - indépendant. quand elle le kidnappe, ça dure plusieurs jours. de toute façon, il vole librement - mais quand on le voit, ce n'est jamais bonne chose.

2 2 y o ;;  il n'est pas des vôtres et ne le sera jamais. alors lorsqu'il retrouve son père et qu'il est officiellement retourné dans sa famille, noble qu'ils disent. sauf que son âme est usée, par les temps pluvieux, tempête dans son âme, destruction d'une ère, d'une personne. comment et pourquoi ? une énigme de plus. incompréhension. son psyché est brisé et pourtant la façade qu'il offre aux yeux des autres est intacte ; ((stable ?)) seulement au premier regard. l'humain détaché des autres. l'être de trop. qui veut devenir omnipotent. incomparable. le premier. le seul. l'unique. l'erreur parfaite. l'arrogance et le narcissisme dans sa folie. gamin courant après des chimères, espère un jour retrouver l'usage de ses émotions ; un psyché tordu ne demandant qu'à redécouvrir la beauté des sentiments. pourtant apathique lorsqu'il tente vainement de faire subir ses méfaits à des innocents à foisons. à célestia, c'est ennuyant. il est comme un chien à trois tête. ketterdam, zaun, célestia. qui être, que faire. tout va bien, je vais mal.

2 7 y o ;; ne jouons pas avec ses nerfs. tout va bien, je vais mieux.