( my amygdala )

20/11/2022

my amygdala

april 2023 ↠ levi's place ;with / @Luhn Harshevaan

what didn't kill me only made me stronger

valse sulfureuse des corps, Luhn arrivé la veille au soir que tu refuses de lâcher, soirée passée à l' a i m e r, le cajoler pour à nouveau céder aux envie, aux pulsions embrasant les carcasses aimantées, les mots qui manquent et peinent à sortir pour lui exprimer à quel point tu peux l'aimer, à quel point il ne cesse de te m a n q u e r lorsque vous êtes séparés et que passer la soirée à lui faire l'amour est l'unique moyen trouvé pour lui montrer ; lui exprimer un peu plus tes sentiments, cet amour immuable que tu nourris pour lui, chaque jours un peu plus. appartement cocon qui pourtant n'accueille vos retrouvailles que beaucoup trop rarement, crainte v i s c é r a l e de voir ton père découvrir votre relation, paternel Euryale bien trop dur, bien trop strict pour que tu puisse penser à un jour lui expliquer, militaire à la rigueur parfois effrayante qui ne supporterait pas que son aîné sorte des sentiers battus et finalement, ton amour qui subit, forcé à rester dans l'ombre, lune de tes nuits que tu ne peux retrouver qu'en secret, là où vous ne serez jamais découverts et ou jamais ton père ne pourra interférer.

mais aujourd'hui Leviathan, tout semble si différent. certitude que le paternel ne viendra pas ici de la semaine et voilà que tu craque immédiatement, ramène Luhn ici ; espoir un peu n a ï f que cette fois, la mission durera assez longtemps pour vous permettre de souffler, de simplement profiter l'un de l'autre, nuit agitée mais si réparatrice, de ce bonheur de pouvoir enfin dormir avec lui, de sentir sa peau contre la tienne, que tes draps s'imprègnent de son odeur. sourire tendre au réveil et immédiatement, les lèvres à la recherche des siennes, tendresse étalée sans effort, étreinte douceur, amoureuse. « hello my love... » voix rauque du réveil et le nez qui se perd dans son cou pour l'embrasser, s'y fouiner et le respirer, sans jamais t'en lasser. « did you sleep well ? » malice dans la question, toi qui sait pertinemment à quel point elle a été courte, agitée. suppliques et soupirs de plaisir ayant résonné contre les murs de l'appartement jusqu'à tard dans la nuit avant qu'enfin, le sommeil ne vienne vous cueillir et que Morphée ne vous emporte, loin au pays des rêves. « wanna eat something ? »

20/11/2022

my amygdala

april 2023 ↠ levi's place ;with / @Leviathan Euryale

Valse des aiguilles, le cœur en trémolos et accords disgracieux. Organe battant au secret bien caché et l’oubli de l’angoisse quotidienne tandis qu’il se perd dans ses bras, dans son étreinte, là où il voudrait rester pour toujours. Égoïsme qu’il tait à coup de sourires, à coup de ‘je t’aime’, à coup d’assurances faussées. Parce qu’il ne pourrait l’entraver, cet amour. Luhn qui l’a toujours aimé, et qui idiotement sait qu’il l’aimera toujours. Relation aux allures de conte de fée, qui a pourtant si tristement commencé. Gamin éperdu qui l’a toujours regardé dans son coin, son beau soldat. Sans rien dire, sans rien faire. Se contentant de quelques morceaux d’affections, d’amitié sans que le myocarde ne soit rassasié. Organe idiot qui bat si mal. Et c’était suffisant au début. Vraiment. Juste l’avoir dans sa vie c’était suffisant. Mais le palpitant n’a pu se contenter de juste ça. Ces quelques miettes de sentiments bancals et si faible face à l’émoi qui l’agitait. Amour gardé secret jusqu’à la délivrance. Mais même celle-ci garde un goût âpre. Relation qui reste dans les ombres, qui ne peut briller au grand jour. Et s’il est heureux pour son entourage, pour Storm, pour Bambi le plus jeune des Euryale, la jalousie fleurit en bouquet d’étincelles et le sourire est douloureux sur ses lippes. Lune qui ne veut pas briller fort pourtant. Juste assez pour rayonner dans le ciel de Leviathan. Juste assez pour ne pas être toujours cachée. Sursis à ses ombres, c’est dans l’appartement de son amant qu’il s’éveille. Celui-ci retrouvé la veille et la nuit à s’aimer comme s’il ne devait pas y avoir de lendemain. Sous couvert des étoiles, la passion qui les a enflammés, consumé jusqu’aux premières lueurs d’une aube tendre. Et s’il peine à se réveiller, le sourire étire ses lippes tandis qu’il l’accueille dans ses bras, laisse Leviathan se coller contre lui, baiser réclamé dès lors qu’il papillonne des yeux. « ‘morning my prince. » Murmure, la voix qui reste étonnement claire tandis qu’il glisse sa tête contre lui, déjà prêt à retourner dormir un peu plus, journée tranquille. Planning dégagé et ses heures au studio qu’il trouvera bien moyen de faire autrement. Peut-être même depuis l’appartement de Leviathan si celui-ci lui permettait. « Wanna sleep more … » Seule réponse qu’il offre lorsqu’on lui parle de manger. Il peine encore à discerner les choses Luhn. Et s’il est prêt à se rendormir, le voilà pourtant qu’il se redresse, brusquement, comme monté sur des ressors. Chemise, celle de Leviathan, dans laquelle il a dormi, qui suit le mouvement, dévoile un instant le ventre plat du plus jeune. « Wait I shouldn’t … I don’t want to lose time with you … What’s the program? »

20/11/2022

my amygdala

april 2023 ↠ levi's place ;with / @Luhn Harshevaan

what didn't kill me only made me stronger

baiser a m o u r e u x et les bras qui se referment tendrement autour de son corps, doigts tendresse perdus dans ses cheveux, dans son dos et le sourire qui illumines les trais, réveils dont tu languissais silencieusement en attendant de pouvoir enfin le retrouver, d'avoir à nouveau la chance d'ouvrir les yeux et de le voir là, étendu près de toi. douces caresses dans son dos, contre la courbure de ses reins, souvenirs plaisants de la nuit passée revenant à la surface, i n q u i é t u d e s'échappant doucement face à son air fatigué, son désir de dormir encore. « how is your back ? » ferveur passionnée vous ayant animés jusqu'au petit matin, amour débordant qui ne saurait être retenu plus longtemps et finalement, la peur qu'il ne soit blessé, que vos retrouvailles n'aient poussé son corps à sa limite, enfant lune aux fragilités relatives et aux secrets bien gardés qui bien souvent t'inquiète sans que tu ne parviennes à comprendre comment ni pourquoi, instinct du healer qui ne trompe pas, jamais.

mais il se redresse comme un possédé Luhn, semble soudainement réveillé, comme si la simple idée de dormir un peu plus n'était absolument pas une option, désir de profiter du peu d'instants que tu parviens à lui offrir et les mots qui b l e s s e n t sans vraiment le vouloir, de ce temps que vous n'avez pas, après lequel vous n'avez de cesse de courir, suppliques silencieuses de bien vouloir vous en accorder plus et les journées bien trop courtes, les nuit bien trop rares. rire amusé en réponse alors que le corps se redresse à son tour, draps échappé dévoilant cette n u d i t é dont tu n'as pas à rougir, torse en offrande alors que le bras s'enroule autour de la taille de Luhn pour le ramener vers toi, coller son dos contre ta poitrine, glisser tes lèvres dans son cou. « chill all day with you... » murmure lâché contre sa peau alors que les lippes parcourent son épaule, grignotent le derme avec passion, doigts mutin contre son ventre. « take your time love, i'll cook you some breakfast. » dernier baiser, dernière étreinte et la carcasse qui s'arrache du lit pour aller enfiler un caleçon et un jogging avant de disparaître de la chambre, direction la cuisine.

et si tu pensais avoir quelques jours de répit Levi, voilà que tu t'étais grandement fourvoyé lorsque la porte d'entrée s'ouvre à la volée pour laisser débouler ton père, paternel visiblement a g a c é. il ne devait pas être là cette semaine Leviathan. il te l'avait certifié. froncement de sourcil et le corps qui se tend dans la seconde, les main qui lâchent tout ce qu'elles tenaient, nervosité traître de savoir ton père et Luhn dans le même appartement et bientôt, la même pièce.

here, time is over.

ainsi donc, le temps de la c o n f r o n t a t i o n est venu. ainsi donc, Luhn va devoir assister à ça. « what are you doing here, father ? » question lâcher sur le ton de celui qui va devoir se battre pour sa liberté, voix qui en dit long : tu ne le veux pas ici Leviathan. ici et surtout, en cet instant.

( my amygdala ) - levi & luhn #3

nine of them

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Leviathan Euryale

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