the way i love you ⸺ Luhn & Levi'

20/11/2022

The way i love you
2021.05.16 ⁄⁄ ft. @Luhn Harshevaan

Panique sourde et les yeux qui restent bloqués sur le téléphone, endocarde affolé et l'impression de devenir fou. pourtant, il n'est plus à Zaun, Luhn. enfant malchanceux sensé être en sécurité et pourtant, le message étrange qui fait frissonner, de la tête aux pieds. what have you done ? clés attrapées sans même réfléchir et le corps qui bouge tout seul, t'emporte rapidement jusqu'à ta voiture après avoir reçu la localisation du jeune homme ; Luhn pour qui tu ressent tellement d'affection, Luhn qui parvient toujours à faire battre ton cœur, Luhn qui ne se doute certainement à quel point c'est dur pour toi, Leviathan. et ça tourne en boucle dans ta tête Levi, sans jamais s'arrêter. tout du long, les mots dansent devant tes yeux, nouent ton estomac.

« be ah maaan cuhm tod seez meeeeh »

il a bu, Luhn.
il a bu alors qu'il ne devrait pas.
il a bu, lui qui ne bois jamais, refuse chaque verre qui lui est proposé.

« be ah maaan cuhm tod seez meeeeh »

et tu n'arrives pas à savoir Lev', s'il te provoque ou s'il est réellement sous l'emprise de l'alcool. échange sms tout aussi étrange que ces mots reçus sans aucune vraie raison et finalement, la voiture qui se gare devant le bar indiqué, te voilà qui te précipite Levi, pour récupérer celui dont tu es tombé amoureux, chercher sa fine carcasse dans l'assemblée, le trouver à moitié affalé sur sa table. Luhn ? i'm here... main effleure son dos, redescend sur son bras pour l'attraper, le forcer l'aider à se redresser, ne pas s'endormir. come, i'll take you back at home... et tu ne le lui laisse pas vraiment le choix Leviathan, parce que tu refuses de le voir se mettre dans un tel état pour une obscure raison que tu ne connais pas et que tu ne supporte pas de le voir comme ça. regard pour ses compagnon de soirée, assemblée inconnue. i'll take care of him, don't worry. effort inexistant et le voilà dans tes bras Luhn, plume légère ramenée jusqu'à la voiture, déposée sur le siège passager pour le ramener rapidement jusqu'à la colocation, jusqu'à sa chambre, ce lit sur lequel tu le dépose presque tendrement, attention toute particulière apportée à ne surtout pas le blesser, ne surtout pas le laisser tomber. seriously Luhn... you scared me... carcasse affalée sur le lit à côté de lui, assise sur le bord, à l'observer sans réussir à décrocher, certitude que demain, il ne se souviendra de rien. why ? why did you do that ?

chambre de Luhn / colocation des nigh howl / midrias

20/11/2022

The way i love you
2021.05.16 ⁄⁄ ft. @Leviathan Euryale

W

hat have you done? Remarque affolée qui passe son esprit brumeux. Lune tranquille, toujours sereine, lucidité qui avait toujours guidé ses gestes. Sauf aujourd’hui. Écrin de nuit qui se fissure et dans les effluves sucrées du spiritueux, amour qu’il noie dans un écart désespoir. Lumière lunaire qui aime, aime, aime trop et son amour qui s’échoue comme les vagues se brisent sur les rochers. Avec fracas. Chevalier servant sujet de toutes ses passions, et les années qui s’éreintent en une amitié douce mais bien loin de contenter son palpitant bancal. Luhn qui veut plus, mais se contente de sourire lorsque l’endocarde se fissure. Nouvelles cicatrices qui se rajoutent à celle zébrant le diaphane de son derme, invisibles à l’œil nu, pourtant bien présentes. Really what have you done? Équipe de tournage avec lui, et dans un bar de Midrias le projet qu’ils célèbrent. La plupart des membres sont déjà rentrés. De fatigue ou tout simplement parce que quelqu’un les attend, et dans les heures douces de la nuit, la réalisation se fait douloureuse. À part les Night Howl, qui l’attend lui ? Qui sera là pour l’accueillir à coups de sourire, à coups d’affection ? Personne. Parce que le myocarde est trop égoïste, ne sait s’éparpiller pour cesser d’aimer l’impossible. Verre proposé, et les lippes qui ont accepté ce qu’il a toujours refusé. Délicate attention, alcool sirupeux, et le voilà qu’il sombre, aussi facilement qu’il est tombé en amour. Il sombre. Et lorsque les sentiments agitent son cœur, encore, trop, la bêtise survint. Mots envoyés. Défi stupide. Mais il espère, Luhn, il espère bêtement. Qu’il viendra. Qu’il s’inquiètera. Temps qui file, s’égrène, jusqu’à cette main dans son dos. Jusqu’à cette voix, assurance qu’il offre quand il flanche. « Noooo. » Refus qui se perd contre le torse du lieutenant et le chanteur qui se laisse trainer. Sans un mot. Voiture puis la villa et enfin sa chambre. Poupée de chiffon qui ne s’offusque de rien, mais les yeux qui restent ouvert. Plaidoyer d’étoiles qu’il jetterait presque à ses pieds pour le garder à lui. « Why not. You don’t care. » Moue boudeuse. Lune qui se détourne. Se roule en boule sur ses propres draps froissés. La voix qui n’a pas flanché, là où l’endocarde s’est abimé un peu plus. Main qui attrape le haut, doigts délicats qui frottent la peau. « You’re not … Serious about me. » Encore un peu. Demain on arrêtera de l’aimer autant. Just a bit more my heart. I beg you.

chambre de Luhn / colocation des nigh howl / midrias

20/11/2022

The way i love you
2021.05.16 ⁄⁄ ft. @Luhn Harshevaan

Protestations absentes et l'enfant-lune qui se laisse emporter presque sans rien dire et l'inquiétude qui grandit dans ta poitrine, de te retrouver face à un Luhn a b a t t u, incapable de répondre. trajet jusqu'à sa chambre dans un silence de plomb, mots qui ne viennent pas, ne parviennent pas à passer la barrière de tes lèvres et les yeux qui ne le lâchent pas, ne parviennent pas à décrocher, à être attiré par autre chose. et tu lui demande à Luhn. pourquoi il a fait ça, pourquoi il s'est laissé aller comme ça. réponse tombe, c o u p e r e t fatal qui t'arrache le cœur, le fait bondir dans ta poitrine avant de littéralement s'arrêter, souffle coupé. i don't care ? les mots que tu répètes sans réellement comprendre, incapacité effarante à process avec cet information et voilà qu'il se détourne Luhn, refuse de te regarder plus longtemps, assure que tu n'es pas sérieux à son sujet. carcasse se redresse dans la foulée, main se tend vers lui pour effleurer son bras, tenter de le pousser à se retourner, le pousser à te regarder. et ça fait mal Leviathan. bien plus mal que tout le reste. (bien plus mal que tout ce que ton père t'as déjà fait subir.) Luhn i don't understand... i'm... fuck... main dans tes cheveux et le corps qui quitte le lit, commence à faire les cents pas. i'm so serious about you... Luhn why ? why are you like that ? incompréhension crasse, douloureuse et finalement, à nouveau, la carcasse qui se laisse tomber sur le bord du lit, visage enfoui dans tes mains. did i do something wrong ? panique intérieure et la fatigue qui t'empêche de gérer correctement, émotions en vrac, barrière f i s s u r é e, presque brisée. i'm lost... i'm so lost Luhn... explique moi... s'il te plais... et le corps qui se penche au dessus du sien, main posée devant lui pour te soutenir, tentative déséspérée pour attirer son attention, le supplier silencieusement de parler, de t'aiguiller. et il est si proche Luhn, si proche de toi que si tu te penchais un peu plus certainement pourrais tu céder à cette impérieuse envie de l'e m b r a s s e r, de tout lui avouer, de lui dire à quel point tu l'aimes.

chambre de Luhn / colocation des nigh howl / midrias

20/11/2022

The way i love you
2021.05.16 ⁄⁄ ft. @Leviathan Euryale

A

lcool qui pèse lourd, délie les ronces autour du myocarde abimé. Alcool qui réchauffe autant qu’il blesse dans cette réalisation triste. Il n’a personne Luhn. Personne pour l’aimer, personne. Et son palpitant qui loupe toujours ses battements lorsqu’il s’agit de Leviathan, de son doux chevalier. Organe bancal qui s’agite lorsqu’il ne devrait pas, et l’enfant-lune qui espère toujours, même lorsque cette amitié trop forte déchire le derme pour atteindre les émois, là, ceux qu’il ne montre pas. Luhn aimant. Mais d’un amour désespoir, car ses attentions sont vaines et il n’y a qu’une douce amitié là où ses sentiments sont tempêtes. Inquiétudes du militaire qu’il balaye, et ses lippes trahissent ce qu’il devrait taire. Ce n’est pas grave l’alcool, ce n’est pas grave son état. Non. Pas quand ça ne l’atteint pas vraiment. Pas quant au final ça ne lui importe pas. Regard contre lequel il ne peut rien, sanglots bousculés contre ses lippes boudeuses, et voilà qu'il se détourne. Se roule en boule. Courage absent, l'alcool ne donne pas d’ailes contrairement aux suppositions et aux racontars. Mensonge. Mais c’est peut-être mieux au final. Endocarde affolé tandis que la parjure souille ses lèvres à défaut de pleurs, Leviathan qui ne sera jamais sérieux à son sujet. Chevalier servant certes, mais il n’a pas les airs des princesses des contes de fées. Présence qui s’éloigne sous le coups de ses mots, maux affreux qu’il assène pour contrer la douleur de son myocarde fatigué de cet amour vain. Et ses doigts frottent comme une vieille habitude les cicatrices là sous le haut, l’endroit où il sent la greffe, la prothèse juste en dessous de la peau trop fine. Tiens encore un peu veux-tu. Demain ça ira mieux. Demain on s’excusera. On accusera l’alcool. Demain … Il ne nous aimera toujours pas plus. Plaintes qui butent contre sa bouche tandis qu’il ne comprend pas Leviathan. Ne comprend pas ses tourments, ses lamentations. « Why can’t I be like that. Does it matter ? » Qu’il soit doux, heureux, souriant ou affable, infect, désespéré ; qu’est-ce que ça change ? Au final son cœur reste meurtri de l’aimer sans retour. Corps au-dessus de lui, main dans son visuel, et Luhn qui détourne un peu plus le regard. S’il le pouvait il cacherait son visage contre ses draps. Mais il ne peut plus tellement fuir, dans la cage qu’est Leviathan. « Does it matter so much to you? » Question piège et la réponse qui risque de détruire un peu plus le palpitant cristal. Et dans ses yeux qu’il braque au-dessus de son épaule, les dernières étoiles, celles qu’il s’apprête à achever aux pieds de l’homme, lune infâme.

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20/11/2022

The way i love you
2021.05.16 ⁄⁄ ft. @Luhn Harshevaan

Douleur irradie violemment dans toute la poitrine, comprime l'endocarde sans te laisser la moindre et chance et dans ton esprit, l'hécatombe. ( je t'aime, pourquoi ne le vois tu pas ? ) et ça te fait terriblement mal Levi. de le voir comme ça, de le savoir aussi mal, sans savoir quoi faire, que dire. amour passé sous silence et l'envie de l'étreindre, de l'embrasser, de tout lui avouer qui se fait ressentir, désir profond de lui recracher ta douleur à la figure et d'enfin réussir à faire face à tes sentiments, sans jamais plus avoir à les fuir. « you can't be like that because it's dangerous Luhn... » carcasse penchée au dessus de la sienne, appel silencieux et les e x c u s e s qui s'enchaînent dans ta tête : mais tu ne veux plus lui mentir Leviathan. tu ne veux plus mais surtout, tu ne peux plus. parce que tu as atteint ta limite et que quoi que tu fasse, tu sais que ce soir, le moindre de tes choix influera sur votre avenir, à tous les deux. « Luhn please... » appel douceur alors que tes doigts viennent se perdre sur son visage, en écarte doucement quelques mèches de cheveux pour pouvoir mieux le regarder, continuer à t'abreuver de cette beauté ayant depuis presque toujours attiré ton regard, aimant terrible auquel tu n'as plus envire de résister. alors tu as le cœur qui se serre Levi, lorsque la question s'élève entre vous, lorsque vos regards se croisent et que sa tristesse pénètre ton âme comme aucune autre auparavant, termine d'éclater un endocarde déjà aux abois, prêt à lui dégueuler cet amour que tu lui as toujours caché. « it matters Luhn... more than you think... » ( je t'aime ) instant d'arrêt, pause sacrée alors que tes doigts restent bloqués dans ses cheveux et que tu l'observe sans plus rien dire, visage se rapprochant dangereusement du sien, maîtrise perdue. « please... trust me... i can't see you hurt yourself and doing nothing... » ( je t'aime) cri du cœur alors que tes yeux ne lâchent plus le siens, s'y perdent totalement, résistances bientôt inutile face à la détresse de l'enfant et l'instinct qui te hurle d' a b a n d o n n e r, de céder, enfin. d'arrêter de te faire souffrir, de le faire souffrir, irrémédiablement.

i love you

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20/11/2022

The way i love you
2021.05.16 ⁄⁄ ft. @Leviathan Euryale

Q

u’est-ce que ça change ? Question qui résonne. Comme un coup de marteau, là contre le myocarde de Leviathan. Qu’est-ce que ça change ? Amour à sens unique, et ses émois qui se perdent dans des silences cruels. Comportement qui importe peu quant au final l’être aimé ne comprend pas ses bouleversements, ses mains tendues, ses sourires. Ne comprend pas qu’il lacère son cœur à chaque fois qu’il lui rappelle trop tendrement cette amitié si douce à laquelle il tient tant. Luhn qui a toujours tout accepté, la tête basse, mais un sourire aux lippes, même lorsque son endocarde saignait. Luhn qui a toujours su faire comme si rien ne l’atteignait. Prince lunaire, et pourtant son monde entier qui s’effondre. Sous le poids de l’alcool, langue déliée et les injonctions comme des couteaux, tous jetés vers Leviathan. Et le corps recroquevillé, sur son propre lit, il ne peut s’empêcher d’espérer encore. Luhn qui demande. Demande l’importance de ses réactions, de ses actions, de ses sentiments. Qu’il soit heureux, triste, en colère, désespérément amoureux, quel importance ? Et dans son regard quelques éclats qui ont survécu à son désespoir tandis qu’il questionne son importance. Etoiles qu’il est prêt à enterrer pourtant Luhn. Comme les restes de son cœur hyalin, cristal fracturé de toute part, trop fragile pour supporter encore cet amour trop lourd. Main dans ses cheveux et le regard qu’il ne sait dégager du sien. Réponse espoir, et la flamme qu’on ravive un peu plus. Mais Luhn qui ne peut plus rester dans des ‘à peu près’, besoin de clarté, besoin de certitude. Parce que ça fait trop mal au cœur. De le regarder de loin. De faire comme-ci de rien. De sourire lorsqu’il aurait envie de pleurer, de hurler. Émotions qu’il a toujours su contenir comme une vieille rengaine. Depuis Zaun. Depuis toujours. Depuis le moment où il a pris conscience qu’on pourrait s’en servir contre lui. « But … you’re the one who hurt me … » Murmure. Et le sourire affable. Lippes qui s’étirent tristement. « Can’t you see it? Can’t you hear it? I love you. So much. I love you Leviathan Euryale. But it’s not enough. » Main qui glisse derrière son cou, tandis qu’il se hisse. Enfant désespoir. Visage proche du sien, et les derniers centimètres avalés, tandis qu’il pose ses lèvres contre les siennes. Baiser salé, les larmes qui coulent sans s’arrêter. « I love you … So much. » Murmure sanglot. Et le voilà qu’il insiste, lune téméraire. Baiser qu'il offre comme un adieu. Conscient qu’il va briser tout ce qu’il y a pu avoir entre eux, amitié trop douce qui a pourtant su entailler le myocarde et le laisser morcelé en des cristaux d’étoile.

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20/11/2022

The way i love you
2021.05.16 ⁄⁄ ft. @Luhn Harshevaan

Explosion. endocarde qui ne parvient plus à s u p p o r t e r, ne parvient plus à encaisser sans réagir, amour sacré devenir bien plus fort que tout le reste et les longues années à lutter qui n'auront au final servit à rien, quand la douleur de le voir souffrir ne cesse de fracasser ta poitrine, un peu plus chaque jours, un peu plus à chaque nouvelle rencontre. ( je t'aime. ) et tu voudrais le lui dire Leviathan, créature mythique bien incapable de parler, de se confier, c r a i n t e de le voir détruit, abîmé. paternel omniprésent dans ta vie, tu sais qu'il n'acceptera jamais. qu'il sera déçu. qu'il voudrai t'éloigner de lui. mais ce soir Levi, tu sais aussi que tu ne peux plus lutter, que tu es arrivé à ta limite et que quoi que tu fasse, tu aimera toujours Luhn. si fort. mots comme des lames profondément plantés dans ton cœur et à ton tour, les larmes qui naissent, menacent. parce que ça fait si mal. de l'aimer en secret. de garder cette affection pour toi. de le voir sombrer, jours après jours. « i'm sorry Luhn... i'm so sorry... » ( je t'aime. ) les dents qui se serrent, muscles bandés pour ne pas bouger, le laisser parler. lui laisser la possibilité de te détruire un peu plus encore, de finir d'éclater ton cœur pour soigner le sien, qui semble tant souffrir. et soudainement, la vérité qui tombe sur ces maux qui tu soupçonnais déjà, depuis tant de temps. Luhn t'aime. mais tu sais, Luhn t'as toujours aimé. toujours. instant de battement, blackout instantané et c'est comme si toutes ces années passées à le repousser n'avaient été que pure s t u p i d i t é. (à quoi bon lutter ?) alors, lorsque ses doigts délicats glissent contre ta nuque et que ses lèvres s'aimantent aux tiennes, baiser amer au goût du désespoir, c'est comme si ton corps tout entier était sur le point d'exploser. palpitant aux abois, battant à un rythme irrégulier et l'impression d'avoir perdu tant de temps, si précieux, si doux. sédition totale et le baiser rendu sans la moindre hésitation, le corps qui rejoint le sien, le bras libre venu se loger dans son dos. désormais, il est trop tard pour regretter. désormais, il est temps d'avancer. parce que ce soir, ta lutte est terminée Leviathan. ce soir, votre amour prend le droit de b r i l l e r et au diable toutes ces craintes injustifiée. « fuck... » pause rapide, juste le temps de reprendre ta respiration, de laisser l'abandon s'échapper sous forme de juron avant de recommencer à l'embrasser, lui offrir un second baiser pour lui montrer à quel point tu peux l'aimer, à quel point tu as pu lutter pour l'en protéger. « i love you Luhn... do you hear me ? i've always loved you... » sentiments depuis toujours b â i l l o n n é s, brimé, réduit à l'état de simple amitié dans l'unique but de le protéger pour finalement terminer par tant vous blesser que tout ceci n'aura été qu'une vaine tentative avortée pour rester éloigné. « Luhn... look at me... i can't hide it any longer because i love you so much... » et tu trembles Levi, de toutes ces émotions depuis si longtemps refoulées, de toutes ces envie depuis toujours refoulées. tu trembles si fort que tu pourrais en pleurer et que seule ses mots pourraient apaiser, a m o u r enfin récompensé et pour la troisième fois en quelques instants, tes lèvres qui retrouvent les siennes avec douceur alors que la passion t'envahis peu à peu, que le désir semble vouloir prendre sa part, crainte terrible de voir l'alcool effacer tout ce que tu viens de lui avouer, quand lui montrer serait tellement plus plus fort, tellement plus puissant. « Luhn... oh Luhn... i... » ( want you so much )

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20/11/2022

The way i love you
2021.05.16 ⁄⁄ ft. @Leviathan Euryale

E

ndocarde sacrifié sur l’autel d’un amour trop lourd, trop fort, et les années qui n’ont su renforcer le palpitant fragile. Machine qui ne marche qu’à coup d’arcane, qui n’a su empêcher les sentiments d’exploser en bouquet de fleurs. Pourtant celles-ci qu’il n’a jamais données Luhn. Préférant les laisser de côté, un simple sourire offert contre des déclarations fanées à l’orée de ses lippes. Mais le sacrifice devient trop grand, trop douloureux et sous la pression, l’alcool qui délie les nœuds qui protègent l’endocarde. Jusqu’à cet aveux. Douloureux. Sans espoir. Amour offert contre sa bouche, des baisers qu’il laisse contre ses lèvres, comme une plaidoirie. Confession triste des émois de son être à son bourreau. Tendre amour. Cruel amour. Leviathan qui est resté sourd. Aveugle. À chacun de ses gestes, à chacune de ses tentatives avortées. Il n’a jamais su, n’a jamais voulu savoir ce qui agitait son myocarde à ce point, ce qui faisait louper des battements à son cœur dans une arythmie régulière. Chevalier servant qui ne sait accepter le palpitant entre ses doigts tremblants. Protecteur qui semble ne vouloir se cantonner qu’à sa fonction première. Amitié aux murs d’airain et pourtant les bases que Luhn voit se fissurer sous ses ‘je t’aime’ blasphèmes. Pourtant contre ses lippes, les jumelles qui rendent le sentiment profanateur. Et il peine à y croire Luhn. Cœur déjà endeuillé de son amour vain. Il peine à y croire à ses mots d’amour. Aux sentiments de Leviathan. Mais son corps contre le sien, ses baisers semblent aller de pair avec l’alcool, à apaiser les douleurs de ces émois qui animent son être. Chimère nébuleuse aux brumes vaporeuses spiritueuses qui se laisse aller sous la tendresse. Corps chaleureux contre le sien, prêt à embraser un peu plus la fournaise de son âme. Et c’est l'expectative égoïste qui hurle, désespoir maculé de la déraison du spiritueux tandis qu’il s’accroche un peu plus à lui, Luhn. C’est la vanité triste qu’il pourra toujours se cacher derrière le flou de l’alcool, derrière une maitrise faussement abandonné s’il venait à regretter. Mais l’être tout entier qui s’offre en supplique. Psaumes offerts sur l’autel de son amour, à coup de pitié, pitié, pitié. De ‘aime-moi’ véridiques, authentiques, que son cœur enfin arrête l’acharnement contre la cage thoracique abimée. Et d’une de ses mains il tire sur son haut, cherche à accéder à sa peau, tandis que l’autre plus rationnelle, cherche à tâtons la lampe de chevet. Que son amour s’il ne devait survivre à l’aurore ne s’abime pas sous une vérité plus triste encore d’un myocarde saccagé par les affres d’une vie infâme.

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20/11/2022

The way i love you
2021.05.16 ⁄⁄ ft. @Luhn Harshevaan

contenu explicite +18 (sexe)

Fissure. scission incontrôlable et les sentiments qui se r é p a n d e n t sans aucun contrôle, étalage violent d'une affection depuis trop longtemps muselée, retenue. amour cruel. baisers de plus en plus appuyés et l'impression de mourir intérieurement lorsque tes lèvres s'éloignent des siennes, lorsqu'il semble ne pas te croire, Luhn bien trop alcoolisé pour faire face à la réalité, se rendre compte de la vérité. « Luhn ? » frisson soudain parcoure l'échine lorsque ses mains remontent ton tee-shirt, semblent chercher ta peau, dans sulfureuse de ses doigts contre le derme halé, b r û l a n t. et si tu ne t'attendais pas à un tel retournement de situation Leviathan, pour autant ne peux tu pas retenir plus longtemps ton désir, cette terrible envie de lui, à la fois violente et prenante, mais surtout, i r r é p r é s s i b l e. impossible à calmer. « Luhn wait... if you... fuck... you drive me crazy... » et le corps qui se hisse totalement sur le lit, surplombe doucement le sien alors que la lumière qui se fait plus douce, mins agressive, t'empêche cependant de le discerner correctement, entièrement. « do you really want to do it ? » et une nouvelle fois, la voix qui s'élève, l'envie d'être sûr, la peur de se tromper bien présente, Leviathan si prévenant, quand faire du mal à ton unique amour serait une véritable b l a s p h è m e, une erreur fatale.

mais il ne se démonte pas Luhn, alors que ses mains continuent de parcourir ton corps, remontent un peu plus ton tee-shirt, abaissent les dernières barrières. volée de tissus et tes vêtement qui rejoignent le sol, carcasse presque totalement mise à nu, torse dévoilé à son toucher pour le laisser t'explorer, toucher satin qui t'arrache un million de frissons, envoie des centaines de décharges électrique partout dans ton corps. alors tu cèdes Leviathan, phalanges g o u r m a n d e s contre le derme tant convoité pour lui remonter son tee-shirt avant de le lui retirer sans jamais cesser de l'embrasser, de lui communiquer ton amour, ta tendresse. « Luhn... » et le prénom qui s'échoue contre la peau de son cou alors que tes lèvres s'y déposent, que ta langue et tes dents y serpentent doucement marquent le derme, a p p a r t e n a n c e que tu as besoin de laisser sur lui, cri silencieux en réponse à toutes ces années passée loin de lui, à l'aimer sans pouvoir le lui dire, le lui montrer. « Luhn... » découvertes des corps à mesure que les barrières de tissus disparaissent et il ne te faut que quelques instant Levi, pour le déshabiller totalement, laisser tes mains le parcourir entièrement, le caresser, tenter de l'apaiser, supprimer les larmes et la tristesse.

tendresses infinies qui s'étalent lentement sur sa peau et les attentions qui s'entassent, toucher à la fois s e n s u e l et attentionné pour ne pas l'effrayer, ne pas le faire fuir, lui offrir cette première fois qu'il mérite, cette première fois que tu aurais dû depuis longtemps lui concéder, cet amour qui s'exprime enfin, outrepasse tous les interdits, toutes les barrières. douceur des gestes qui trahissent cependant une certaine hésitation, quand tu as beau avoir tout l'expérience du monde Leviathan, mais qu'au fond, l'idée même de coucher avec Luhn te t e r r i f i e autant qu'elle te rends euphorique. parce que tu es fou de lui Levi. parce qu'il t'es si précieux Luhn, que lui faire mal te détruirait, totalement. souffle erratique contre sa peau à mesure que les minutes passent et son corps que tu prépare avec douceur et minutie tout en continuant de l'embrasser, de le couvrir de tendresse et d'amour. « Luhn... ? » question et le visage qui fait face au sien, main libre venue caresser sa joue, recueillir les dernières traces de tristesse à même sa paupière, enfant à la beauté saisissante, presque i r r é e l l e. et tu ne t'en lassera jamais Levi. de l'admirer. de l'aimer. « does it hurt ? » et si tu prends le temps de le lui demander Lev', c'est uniquement parce que tu peines de plus en plus à te retenir, désir violent crépitant furieusement dans ton bas ventre, rongeant les résistances, l'esprit.

« Luhn i... i can't resist any longer... » frisson électrique parcourant l'échine à chaque effleurement de sa part et peu à peu, la raison qui se fait la malle, l' e n v i e qui explose, grignote, t'empêcher de penser calmement, sereinement. parce que tu veux lui faire l'amour Leviathan. tu veux l'aimer et le consumer ; le faire crier et réclamer, le faire plier et le dévorer, tout entier. p o s s e s s i v i t é violente alors que tu ne peux plus te retenir que les forces mentales t'abandonnent à l'instant où il te permet de céder Luhn, t'autorise à te laisser aller, à abaisser les barrières. fusion des corps et c'est comme si le monde venait de disparaitre Levi. explosion interne ayant pour seul témoin ce râle rauque, presque guttural qui s'échappe de tes lèvres pour venir s'échouer dans son cou alors que tes dents reviennent effleurer sa peau nacrée, délicate et fragile. « gnnmh... » et tu ne bouges plus Levi. i n c a p a b l e de faire le moindre mouvement, d'instaurer le moindre rythme tant les sensations sont décuplées, tant la situation te rend fou, extatique. « so good... fuck... » et à nouveau, les yeux bleus-gris qui viennent se perdre dans ses grands iris sombres, les doigts qui caressent ses cheveux, les croissants de lune contre leurs jumeaux, d o u c e u r hors du temps, alors que l'endocarde pulse violemment, carcasse tendue au dessus de la sienne, légèrement pliée, arc boutée. « are you okay ? does it hurts ? » ( do you know how much i love you ? )

chambre de Luhn / colocation des nigh howl / midrias

the way i love you ⸺ Luhn & Levi'

nine of them

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Leviathan Euryale

Objets

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