You just like it better when it's cold || Silva & Asmar
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I'm comin' back to you
And I hope you don't mind
That I'm wasting your time
And I hope you don't mind
That I'm wasting your time
Le fourmillement est familier, entre ses doigts qui n’attendent que de se souder, pour créer ce poing qu’ils sont souvent devenus sous les impulsions orageuses qui agitent l’esprit d’Asmar. Mais si les élans sont généralement dirigés contre le monde, contre son frère ou encore tous les ignorants qui ne le comprennent pas ou le prennent de haut, alors il n’a pas l’habitude que ceux-ci le soient envers Silva .
Ça n’avait jamais été à ce point ; même quand ce dernier était devenu désagréable et provoquant après avoir sacrifié ses émotions, parce qu’alors il y avait aussi la cruelle satisfaction des bras d’Iseul qui s’était enroulé autour de lui en compensation. Un de perdu, une de (re)trouvée. La satisfaction avait beau avoir un goût amer, le witcher en était coutumier.
Néanmoins il n’avait rien gagné d’autre que la saveur des cendres sur son palais, maintenant. Tout le délicieux banquet avait été gâté lorsque sa propre fiancée avait voulu tester une(dernière ?) fois celle des lèvres de leur meilleur ami - mais l’était-il encore seulement? Et ses yeux dorés s’étaient teintés de trop de nuances compliquées pour qu’il ne veuille bien chercher à les décrypter, alors il avait préféré transformer ça en colère, c’était plus facile pour avaler la pilule et en faire passer l’aigreur encore coincée au fond de sa gorge.
C’est pour ça que ses immenses pas furieux l'avaient guidé jusqu’au manoir Eridani qu’il connaissait si bien, Asmar, pour en avoir gravi trop de fois les escaliers de marbre froid et dépasser le seuil ornementé. Les serviteurs savent qui il est aussi, et personne ne l’arrête lorsque ses grandes foulées impérieuses le dirigent vers les quartiers de l’héritier.
Il y a une once d’hésitation, mais elle n’est pas perceptible avant que le Guado n’ouvre en grand la porte de la pièce dans une entrée bien trop dramatique et fracassante pour ne pas avoir à compenser quelque chose. Peut-être que c’est une tentative de le faire réagir encore, de tirer quelque chose de lui ; il y en a eu tellement qu’Asmar ne sait même plus, depuis. Ce qu’il sait, en revanche, c’est que la dernière fois qu’Iseul a essayé, quelque chose s’est bien passé - et le moins qu’on puisse dire, c’est que le witcher n’a pas vraiment apprécié. Sa voix éraillée tonne entre les murs, appelant ce nom autant chéri que détesté.
-Silva Eridani ! Montre toi.
Aujourd’hui, l’humour comme digue dressée contre la colère a désertée sa langue ; après tout dans cette situation, c’est lui le ressort comique de la blague et s’il y a bien quelque chose qu’il ne supporte pas, c’est ça. Hors de question de redevenir la risée du quartier - il se sent d’autant plus trahi qu’il n’aurait jamais pensé pouvoir l’être, aux yeux de sonmeilleur ami …
Ça n’avait jamais été à ce point ; même quand ce dernier était devenu désagréable et provoquant après avoir sacrifié ses émotions, parce qu’alors il y avait aussi la cruelle satisfaction des bras d’Iseul qui s’était enroulé autour de lui en compensation. Un de perdu, une de (re)trouvée. La satisfaction avait beau avoir un goût amer, le witcher en était coutumier.
Néanmoins il n’avait rien gagné d’autre que la saveur des cendres sur son palais, maintenant. Tout le délicieux banquet avait été gâté lorsque sa propre fiancée avait voulu tester une
C’est pour ça que ses immenses pas furieux l'avaient guidé jusqu’au manoir Eridani qu’il connaissait si bien, Asmar, pour en avoir gravi trop de fois les escaliers de marbre froid et dépasser le seuil ornementé. Les serviteurs savent qui il est aussi, et personne ne l’arrête lorsque ses grandes foulées impérieuses le dirigent vers les quartiers de l’héritier.
Il y a une once d’hésitation, mais elle n’est pas perceptible avant que le Guado n’ouvre en grand la porte de la pièce dans une entrée bien trop dramatique et fracassante pour ne pas avoir à compenser quelque chose. Peut-être que c’est une tentative de le faire réagir encore, de tirer quelque chose de lui ; il y en a eu tellement qu’Asmar ne sait même plus, depuis. Ce qu’il sait, en revanche, c’est que la dernière fois qu’Iseul a essayé, quelque chose s’est bien passé - et le moins qu’on puisse dire, c’est que le witcher n’a pas vraiment apprécié. Sa voix éraillée tonne entre les murs, appelant ce nom autant chéri que détesté.
Aujourd’hui, l’humour comme digue dressée contre la colère a désertée sa langue ; après tout dans cette situation, c’est lui le ressort comique de la blague et s’il y a bien quelque chose qu’il ne supporte pas, c’est ça. Hors de question de redevenir la risée du quartier - il se sent d’autant plus trahi qu’il n’aurait jamais pensé pouvoir l’être, aux yeux de son
crédit : mayumicreation, ooolympia
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éveil — souvenirs d'une soirée dérisoire, un espèce de brouhaha silencieux. l'esprit agonise, cris intelligibles d'une nuit d'excès. entre ses draps de satin, silva soupire. maudit la douleur qui se propage dans sa boîte crânienne, non pas pour la souffrance qui s'étire mais plutôt à cause de cette lenteur qui l'empêche de réfléchir. portable saisit, message envoyé à sa secrétaire... ennui forcé s'accompagnera du mot d'ordre de la journée: repos.
inactivité en némésis, quand le néant s'impose également de son existence. errance sentimentale ponctuée d'activités... lorsque silva ne fait rien, il ne résulte que le vide. pas que cette sensation l'attriste ou le pousse dans ses retranchements: elle ne provoque en lui aucun sentiment. seulement l'impression d'être plus mort que vivant.
carcasse s'extirpe du lit pour faussement s'affairer ( une douche, de quoi se sustenter, un livre et un verre de whisky pour mieux se torturer ). installé dans le fauteuil de sa chambre, il commence la lecture de quelques dossiers — risible qu'est devenu le précepte du travail pour sa santé. jusqu'aux beuglements indistincts qui parviennent à se faire entendre même dans sa chambre. il en reconnaît le timbre, la rage et le lyrisme. un doigt tapote la monture de ses lunettes, incertain quant à la manière de procéder avec sa fatigue exacerbée. quoique ! ne voulait il pas justement de quoi s'occuper ?
guidé avec diligence, asmar fait finalement son apparition devant les portes qui s'ouvrent. magicien travaille ses apparitions avec un théâtre digne des plus grands, il a la vertu au moins de ne pas maquiller sa hargne ( vraie fougue ). un instant, silva admire la véracité de son expression. cette force qui tire ses traits, bouche tordue qui ne demande qu'à un découdre. l'héritier évite néanmoins de croiser son regard; pas par crainte. il ne voudrait pas se gâcher la surprise des joutes verbales à venir, en décortiquant sans préavis la véhémence de ses pensées.
« eh bien asmar... où sont tes manières ? »
élégance préservée en déposant ses dossiers, il retire ses lunettes et fait mine à l'ami de se joindre à lui. demi-sourire, détente prétendue. « un rafraichissement peut-être ? de quoi trinquer à mes côtés ? » même sans lire ses réflexions, silva croit tout savoir de lui. comment l'agacer davantage; comment l'apaiser. ce qu'il affectionne comme ce qu'il exacerbe... même ce
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