you could get used to it + greylord
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la capuche rabâchée sur son crâne, comme semblait être l’uniforme du coin quand on rôdait dans les parages, à proximité du marché noir ; les affaires des uns n’étaient pas celle des autres. protégée par sa cape, et le pas assurée telle la native de zaun qu’elle était, dawn scrutait les allées d’un œil critique. ce n’était pas quelque chose qu’elle annonçait de vive voix, pas quelque chose qu’elle avait annoncé avant de quitter la maisonnette savage. partie au travail, qu’elle disait, pour finir encore plus bas au loin de remonter misérablement vers les hautes sphères. elle n’était pas une régulière, ses apparitions rares au milieu du désert rouge, habituée et craignant quand même le danger, mais attirée par les quelques bonnes affaires qu’elle pouvait y faire. loin des fluides mortuaires et autres horreurs qu’elle savait cacher, là, mais comme anesthésiée, elle-même naturellement contaminée par l’air de la ville après plus de trente ans de vie dans la basse-ville. elle était une de ses habitantes, pas des plus sombres, criminelles, mais la survie pouvait lui faire faire énormément de choses, surtout s’il s’agissait de la survie de ses cadets qui passeraient toujours en premier.
les prunelles sont rapidement attirées par la lueur de petits flacons en verre. son attention vers l’étale capte celui du vendeur qui commence à chanter des louanges sur ce qu’il y avait devant elle, ignorant les sourdes oreilles qui faisaient mine de l’écouter. le placard à pharmacie presque vide, la grande famille pouvait toujours compter sur karma qui ramenait remèdes et autres accessoires pour la trousse des premiers secours mais il avait tant de choses à s’occuper, karma, là haut. et elle voulait qu’il rentre à la maison sans se soucier de ce qu’il pouvait rentrer parce que l’aînée s’en est occupée. c’était idiot, complètement stupide, mais y avait cette pensée qui traînait — vestige des deux ans d’absence où les choses avaient empiré, et qu’elle n’était pas là. grincement de dents instinctif alors qu’elle continue d’avancer ignorant les derniers appels du vendeur, et ignorant le petit ruban rouge accroché à son poignet tombé au sol. son attention est alors happé par un éclat de voix au loin et un début de mouvement de foule qui lui indique qu’il est l’heure de s’éloigner de la place, son pas d’autant plus rapide.
les prunelles sont rapidement attirées par la lueur de petits flacons en verre. son attention vers l’étale capte celui du vendeur qui commence à chanter des louanges sur ce qu’il y avait devant elle, ignorant les sourdes oreilles qui faisaient mine de l’écouter. le placard à pharmacie presque vide, la grande famille pouvait toujours compter sur karma qui ramenait remèdes et autres accessoires pour la trousse des premiers secours mais il avait tant de choses à s’occuper, karma, là haut. et elle voulait qu’il rentre à la maison sans se soucier de ce qu’il pouvait rentrer parce que l’aînée s’en est occupée. c’était idiot, complètement stupide, mais y avait cette pensée qui traînait — vestige des deux ans d’absence où les choses avaient empiré, et qu’elle n’était pas là. grincement de dents instinctif alors qu’elle continue d’avancer ignorant les derniers appels du vendeur, et ignorant le petit ruban rouge accroché à son poignet tombé au sol. son attention est alors happé par un éclat de voix au loin et un début de mouvement de foule qui lui indique qu’il est l’heure de s’éloigner de la place, son pas d’autant plus rapide.
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5 mars 2023 ↠ Redwood Road
with / @Dawn Savage La pleine Lune est proche, il peut déjà la sentir influencer son corps et ses instincts. Dans moins de quarante-huit heures, il va se transformer une nouvelle fois en cette bête dont il est désormais l’esclave. Grey s’est rendu dans le Zaun en prévision de ce moment, qui l’effraye toujours autant. Voilà trois ans qu’il est dépendant du cycle lunaire. Trois ans et aucune maîtrise véritable de cette malédiction. Il aimerait pouvoir dompter la bête, hors il ignore comment. Il sait qu’il existe d’autres loup-garou quelque part, sauf qu’il n’en a pas encore rencontré qui sont intéressé à l’aider ou à lui enseigner les bases. Si seulement cela venait avec un mode d’emploi, il aurait pu tout apprendre par lui-même. À défaut d’avoir une solution miracle, voilà qu’il attend anxieusement une nouvelle fois cette perte de contrôle horrible. La chambre dans laquelle il se trouve est la même que la dernière fois, un bâtiment fréquenté surtout par des sans-abri qu’il a trouvé par hasard en février dernier. Cela lui semble un bon endroit pour attendre l’inévitable. Redwood Road est à proximité, ce qui est son unique contact avec la société Zaunarde tandis qu’il patiente. Mais la journée est en train de se terminer, donc les vendeurs ferment boutique plus rapidement que leur ombre.
C’est une odeur familière qui l’attire dehors. Comme sa transformation est proche, ses sens sont augmentés. Cela rend son alimentation plus difficile, d’ailleurs, car il a un goût prononcé pour la viande rouge pendant cette période. Mais là n’est pas la question. L’odeur n’est pas celle du sang, c’est un parfum qu’il reconnaît et qui fait remonter des souvenirs de son adolescence. Grey sent l’odeur s’éloigné donc il se précipite d’un coup dans Redwood Road bien que tout lui indique de s’en éloigner. Son pas s’accélère, afin de rattraper cette femme. Son nez le guide vers un ruban rouge au sol dont il se saisit. Puis, voyant une silhouette au loin, le loup fonce tête baissée pour la rattraper. Il frôle la main de la jeune femme, mais glisse accidentellement alors que le bitume usé est mouillé. Sur le dos, il lève la tête vers une faible pluie qui débute ainsi que sur un visage. « Dawn? » Grey peut la reconnaître. Il lui tend donc son ruban afin qu’elle puisse le récupérer. La pluie augmente son déversement des cieux et Redwood Road est maintenant déserte outre eux, qui se retrouvent après toutes ces années. Elle doit d’ailleurs toujours le connaître comme étant Greylord, prénom qu’il n’utilise plus depuis "l’incident". Lentement, il se relève. Désormais, il est plus grand qu’elle d’une tête. Forcément, la dernière fois qu’ils se sont vus, il avait 15 ans et était encore en pleine croissance. Le loup porte une main au-dessus de ses yeux afin de les protéger de la pluie maintenant forte. « Viens, j’ai une chambre à proximité, on pourra parler. » Oui puisque discuter dehors par ce temps, ça serait un peu ridicule. Le plus jeune ne sait pas si elle veut le suivre, mais il se dirige déjà vers sa base dans le Zaun afin d’éviter de finir complètement trempé.
C’est une odeur familière qui l’attire dehors. Comme sa transformation est proche, ses sens sont augmentés. Cela rend son alimentation plus difficile, d’ailleurs, car il a un goût prononcé pour la viande rouge pendant cette période. Mais là n’est pas la question. L’odeur n’est pas celle du sang, c’est un parfum qu’il reconnaît et qui fait remonter des souvenirs de son adolescence. Grey sent l’odeur s’éloigné donc il se précipite d’un coup dans Redwood Road bien que tout lui indique de s’en éloigner. Son pas s’accélère, afin de rattraper cette femme. Son nez le guide vers un ruban rouge au sol dont il se saisit. Puis, voyant une silhouette au loin, le loup fonce tête baissée pour la rattraper. Il frôle la main de la jeune femme, mais glisse accidentellement alors que le bitume usé est mouillé. Sur le dos, il lève la tête vers une faible pluie qui débute ainsi que sur un visage. « Dawn? » Grey peut la reconnaître. Il lui tend donc son ruban afin qu’elle puisse le récupérer. La pluie augmente son déversement des cieux et Redwood Road est maintenant déserte outre eux, qui se retrouvent après toutes ces années. Elle doit d’ailleurs toujours le connaître comme étant Greylord, prénom qu’il n’utilise plus depuis "l’incident". Lentement, il se relève. Désormais, il est plus grand qu’elle d’une tête. Forcément, la dernière fois qu’ils se sont vus, il avait 15 ans et était encore en pleine croissance. Le loup porte une main au-dessus de ses yeux afin de les protéger de la pluie maintenant forte. « Viens, j’ai une chambre à proximité, on pourra parler. » Oui puisque discuter dehors par ce temps, ça serait un peu ridicule. Le plus jeune ne sait pas si elle veut le suivre, mais il se dirige déjà vers sa base dans le Zaun afin d’éviter de finir complètement trempé.
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y a le chaos, puis la lumière. elle ne fait pas attention au bruit de choc en arrière, accusant le mouvement de foule avant d’entendre son nom. nom qu’elle n’aurait jamais cru entendre de vive voix dans un endroit pareil résonne dans l’air. elle se retourne aussitôt, rajustant sa capuche au cas-où avant de voir un homme à terre, tendant sa main vers elle, un ruban entre les doigts. « oh, merci ! vous allez bien ? » la crainte s’effaçant spontanément au profit de sa gratitude, complètement ignorante de l’avoir perdu. c’était le genre de bout de tissu qui n’avait de prix pour personne excepté pour sa propriétaire. l’homme devait au moins faire plus de deux têtes qu’elle et, il connaissait son nom ? ses sourcils se froncent, n’ayant pas la moindre idée de qui elle avait en face d’elle. (un membre de la mafia, un habitant de zaun?) elle se tend, veut secouer la tête et le remercier encore alors qu’il l’invitait à s’abriter de la pluie, mais il y avait quelque chose dans son regard. son instinct lui faisait rarement défaut ; il y avait quelque chose. cette personne, elle l’avait déjà croisé, mais où. et rapidement la frustration de finir avec sa cape mouillée finit par monter, et lâche un bref « allons-y. » alors qu’elle le suit, cet inconnu pas vraiment inconnu vers l’obscurité. l’homme n’avait pas l’air dangereux, mais cela ne voulait rien dire de nos jours. il pouvait porter un masque, comme elle-même l’avait. dawn jugerait plus tard la situation, tant pis si elle y laisse un bras ; ça lui apprendra. les pas sont rapides, dans le silence, l’envie de discuter absolument absente alors qu’elle rêve juste d’un endroit au sec. chose promise, chose dûe quand elle put enfin retirer sa capuche et la cape, trempée. son regard croise enfin - pour de vrai - celui du presque-inconnu, ses yeux se plissent à l’interrogation qui se forme. « c’est adorable de votre part, merci encore. mais excusez-moi, vous semblez connaitre mon nom.. qui êtes-vous au juste ? »
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5 mars 2023 ↠ Redwood Road
with / @Dawn Savage « Ça va, oui! Je n’ai rien de cassé. » Seulement son égo qui est légèrement froissé. Mais dans un temps pareil, il est inutile de s’acharner à l’extérieur. Dans son empressement à les couvrir de la pluie et de la soudaine frayeur de la rue désormais complètement déserte, Grey ne fait même pas attention si Dawn le reconnaît ou non. Il est vrai qu’il a grandit afin de devenir un homme, faisant en sorte qu’elle garde cette image d’un jeune adolescent qu’elle babysittait. Il la conduit donc dans son abri temporaire et referme la porte derrière eux. Lui aussi retire sa capuche ainsi que sa veste qui est déjà bien trempée malgré une courte exposition à la pluie. Il va donc étendre le vêtement pour qu’il sèche, offrant de faire de même avec la cape que Dawn retire. C’est alors qu’il réalise comme elle n’a absolument pas changé mais que lui, il doit lui sembler être un inconnu. « Pardon, je n’avais pas réalisé que tu ne m’avais jamais vu adulte. Greylord Brendy. Je préfère qu’on m’appelle simplement Grey, désormais. Ça remonte à un moment, sauf que je me doute que ne m’a pas complètement oublié sinon tu ne m’aurais pas suivi. » Ce qui lui semble logique. Après tout, comment elle aurait pu assumer immédiatement que c’était lui comme il n’est pas à Midrias. Le plus jeune anticipe donc toutes les questions qui doivent se former dans son esprit. Gentiment, il lui offre de s’asseoir sur le matelas de son lit, seule surface où l’on peut s’installer dans la chambre. De son côté, il demeure debout, observant par la fenêtre avec une certaine paranoïa caractéristique de son état de pré-transformation. « Je n’ai pas envie de te mentir comme je le fais avec les autres. Mais je ne veux pas non plus te faire peur. La pleine Lune est dans quelques heures. Je peux le sentir dans tout mon corps. C’est pour cela que je suis à Zaun, afin d’éviter de blesser des gens. Je n’ai aucun contrôle encore. J’essaye. Je travaille dessus afin d’apprendre à le maîtriser. Le monstre est difficile à dompter. » Il se gratte l’avant-bras par nervosité, songeant à sa métamorphose à venir. Grey se tourne vers Dawn, l’observant un moment avant de poursuivre. « Tu te souviens de mes parents? Tu te doutes donc qu’ils n’accepteraient pas que leur fils soit un enfant du fléau. Et bien, c’est exactement ce qui est arrivé il y a trois ans, après ma morsure. » Le jeune homme se retourne et dévoile une cicatrice argentée sur son épaule. C’est assez clair désormais qu’il ne lui cachera rien, surtout puisqu’il a besoin de quelqu’un pour le rassurer ce soir. Grey a une confiance aveugle en Dawn, au point d’oublier les années sans se voir. « J’ai reconnu ton odeur sur le ruban. Je ne sais pas pourquoi juste avant une transformation j’ai les sens aussi puissants. Je ne me plaindrais pas comme ça m’a permis de reconnaître ton passage. Ma vie est bien différente depuis, hum, depuis que mes parents m’ont jeté dehors. Il n’y a pas de façon délicate de le dire. Au moins, ils n’ont pas cherchés à m’exterminer. Je sais que des gens leur ont conseillé de le faire. » L’étudiant en médecine rit afin d’évacuer son stress, les messages de haine de ses anciens amis de Midrias encore en tête. Si seulement il ne s’agissait que d’une blague. Hors, il n’en est rien. Ce drame c’est bel et bien produit.
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la reconnaissance ne retirait pas la méfiance qu’elle éprouvait face à l’inconnu qui s’était fait sauveur. trop de malheurs lui était arrivé et lui avait appris la vie, et elle ne s’en excuserait pas. pour autant, il n’y avait aucune alarme qui sonnait en elle, rien qui semblait indiquer un danger imminent. malgré tout, ses jambes étaient toujours aussi tendues, prête à courir s’il le faut. elle tend sa cape malgré tout, ne souhaitant pas attraper quelque chose avant que leurs regards se croisent, et que l’homme se présente. la familiarité le surprend avant de comprendre que les deux étaient censés se connaître. brendy ? où avait-elle pu entendre ce nom ? et doucement, les souvenirs lui reviennent et la font revenir plusieurs années dans le passé quand elle avait débuté dans le métier. greyback. « oh mon dieu. » qu’elle ne peut que laisser échapper, une main contre sa bouche, surprise. il se rappelait de ce petit garçon, devenu… ce qu’elle avait devant lui. elle l’avait à peine reconnu, la candeur enfantine qui l’animait complètement disparu. « je n’aurai jamais cru te recroiser de mon vivant greyback, mais qu’est ce que tu fais là ? » abasourdie de sa présence dans les bas-fonds, un lieu indigne de ses origines sociales, de sa richesse. sa langue se délie avec facilité et elle comprends que la situation de greylord était plus que sérieuse pour finir par se terrer ici. mordu, jeté de chez lui ? elle avait tant d'informations à assimiler qu’elle en restait presque sans voix. « wowowow stop. stop. » levant une main comme pour lui mettre un frein, parce que c’était trop d’un coup. des retrouvailles d’un ancien garçon qu’elle gardait à toute l’historique de pourquoi il était ici, et ça lui brisait le coeur de savoir qu’il avait été jeté de chez lui. « je n’imagine pas à quel point la chute a dû être terrible pour toi. » elle ne pouvait qu’imaginer, l’éternelle zaunarde. tape du pied en réfléchissant a la situation, « ça fait trois ans, c’est ça. .. t’as tenu bon, jusque là. j’espère que t’es fier de toi, uh ? »
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5 mars 2023 ↠ Redwood Road
with / @Dawn Savage Grey s’ouvrait de plus en plus. D’abord à Aelia, sa voisine, bien qu’il n’a pas encore osé lui avouer pour son fléau. Ensuite à Antanasia, qui a découvert par hasard pour la vérité, faisant en sorte que le jeune homme n’a pas eu d’autre choix que de faire face à la musique. Maintenant, c’est avec son ancienne babysitteuse et surtout une personne de confiance qu’il permet à son terrible secret d’une fois de plus voir le jour. Son stress étant concentré sur sa transformation à venir, le jeune loup n’est pas le moins du monde inquiet si Dawn va avoir peur de lui ou pas. Si elle risque de fuir ou de le rapporter. Cela lui semble impossible que son aînée le trahisse de la sorte. Ainsi, les paroles sortent de sa bouche sans filtre, sans essayer de dissimuler ou de mentir. Grey ne cache pas non plus son identité, bien qu’à certaines personnes il a apprit à le faire puisque sa famille provient de la haute-ville. Ses yeux pers observent la réaction de Dawn qui réalise qui est en face d’elle. Greyback? Voilà une éternité qu’il n’a pas entendu ce surnom qu’elle seule lui avait donné. Le mot le fait sourire, lui-même épris par les souvenirs de cette période de sa vie où tout semblait plus simple. Comment oublier que sa gardienne avait été parmi ses personnes préférées, celle qui ne le traitait pas comme un bébé, au contraire de ses parents. Il aurait pu se garder tout seul, sauf qu’on n'avait pas confiance en lui. Ainsi Dawn avait été engagée par les Brendy et Grey se rappelle de comment ça l’avait peiné de la voir sortir de sa vie alors qu’il était entré complètement dans l’adolescence. Ils ne sont pas restés en contact, évidemment, puisque ça aurait été mal vu. Ainsi, c’est vrai que c’est une drôle de coïncidence de se retrouver des années plus tard à Zaun. Les explications arrivent et sont dites peut-être un peu trop rapidement, au point que Dawn lui réclame une pause. Ce qu’il fait doucement, toujours observateur de ses réactions. L’empathie qu’elle lui fait preuve lui va droit au cœur. La faute à son fléau qui perturbe ses émotions, voilà que Grey commence à pleurer. Des larmes silencieuses, mais une peine que l’on peut percevoir très facilement déchirer son visage. « Tu es la première à me dire ça… puisque j’évite d’en parler, en fait. » Ce qui peut se comprendre. Grey a peur du jugement des gens de la basse-ville. Qu’on lui jette des pierres puisqu’il souffre de ce changement de milieu de vie, d’avoir perdu ses privilèges. Le plus jeune essaye tant bien que mal de ravaler sa tristesse, sauf que maintenant que l’émotion a trouvé un moyen de sortir, incapable de la calmer. Et tout ce qu’il a retenu depuis trois ans s’est accumulé atrocement. « Je ne sais pas trop comment j’ai fait. Je continue encore d’aller à l’académie. Je pense que c’est ce qui me garde un pied dans mon ancienne vie. Sauf que je dois inévitablement retourner à mon appartement. Je mentirais si je te disais que je n’ai pas beaucoup appris sur moi-même depuis que je ne suis plus à Midrias et dépendant de mes parents. En même temps, j’ai encore toute cette colère. L’impression qu’on m’a traité injustement. Je pense que c’est le loup. Il accentue toutes mes émotions négatives. Qu’est-ce que j’en sais, après tout, j’ignore encore tout de ce monstre et ce qu’il me fait. J’ai juste peur. » Voilà qu’un sanglot lui échappe. L’émotion est complètement à découvert maintenant, exprimée douloureusement au point où le jeune étudiant a du mal à respirer entre les hoquets de larmes. C’est la première fois depuis son bannissement que Grey laisse sa tristesse sortir librement. Et ça fait mal, horriblement mal.
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