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3 mars 2023 ↠ Manoir Zverev

with / @Adriel Idahria Pas besoin de lui faire un dessin ou d’avoir une prémonition pour que Narcissa comprenne que quelque chose ne tourne pas rond. Demyan qui lui ordonne dans un message texte de passer au manoir sans explication et Cerberus, son garde du corps qui ne la quitte jamais, qui tient sa langue afin de ne rien lui révéler, c'est très suspect. La rappeuse est donc d’une humeur assez massacrante lorsqu’il est temps de pénétrer dans la voiture. Son chauffeur connaît le chemin, bien que son dernier passage dans la demeure de l’excentrique Zverev remonte à un mois déjà. Depuis qu’elle s’est faite engueulée comme du poisson pourrie, la Seer évite volontairement de recroiser son mécène. Cela n’annonce rien de bon qu’il réquisitionne sa présence immédiate bien qu’il sache que CRMSN se prépare pour un prochain comeback. Narcy n’est pas une idiote, elle goûte aux conséquences de sa désobéissance ce fameux jour où elle a échappé à la surveillance de Cerberus pour se cacher avec Leora. C’était impulsif, mais la rebelle ne le regrette pas un instant puisque cela lui a permis d’avoir une conversation seule à seule avec la belle brune de ses visions. C’est toujours aussi important pour la voyante d’avoir pu vivre cette expérience sans personne pour la surveiller. Elle le referait sans la moindre hésitation et c’est probablement cela que Demyan cherche à éliminer désormais qu’il l’a vécu une fois. Une fois de trop.

Les bras croisés sur sa poitrine, Narcy donne des coups sur les larges jambes de son garde du corps en usant du bout de sa botte. Cerberus ne bronche même pas. Il ne lui ferait jamais de mal, aussi méchamment sa cliente peut se comporter avec lui. De toute façon, il est beaucoup trop massif pour que de tels coups l’affecte réellement. Arrivant au manoir, Narcissa lâche un grondement d’insatisfaction. Avec Cerberus comme ombre, elle entre dans l’immense demeure du milliardaire et s’arrête dans le vestibule. Même pas une minute plus tard, le majordome le plus fidèle de son père adoptif fait son apparition. Il s’occupe de prendre la veste de la jeune femme bien qu’elle lui lance littéralement au visage. La patience de cet homme n’a pas de fin, de toute manière. « Demyan? » La voix de la fausse princesse est incroyablement hostile, le mot expulsé presque comme une insulte. Un autre majordome arrive alors et lui fait signe de l’accompagner. Traversant le manoir sur presque toute sa largeur, voilà que l’idole débouche dans l’immense verrière de la demeure où Demyan aime s’y rendre pour fumer le cigare et boire de l’alcool de luxe avec ses amis. Normalement, Narcy n’a pas l’autorisation de se rendre dans cette section du manoir puisque son mécène ne veut pas qu’elle touche à ses réserves personnelles d’eau de vie. C’est donc déjà surprise qu’elle fait son entrée dans la verrière, voyant Demyan assis à justement fumer comme il aime le faire.

Cerberus demeure posté près de la porte tandis que sa cliente s’avance d’un pas déterminée vers son aîné. Demyan ne la regarde même pas, tu parles d’une insulte. « Pourquoi me faire venir sans explication? Elle est où l’urgence? » Se plantant directement devant le mécène, c’est là qu’elle remarque enfin la présence de deux verres sur la table. Tournant la tête, sa surprise est complète en reconnaissant le frère de Désirée, Adriel. « Qu’est-ce qu’il fout ici? » Elle lâche, une grimace similaire à du dégoût étirant ses lèvres. « Cissy, assied-toi. » Elle ne peut plus défier Demyan, voilà pourquoi elle s’exécute sans trop tarder, forcer du coup de partager l’autre côté du canapé où le joueur de hoverball est déjà assis. Ses bras se croisent derechef sur sa poitrine, le corps le plus éloigné possible de l’intrus. « Adriel Idahria est officiellement ton prétendant. Il est plus que temps que tu en prennes un. Il est celui que j’ai choisi pour toi. » Les mots bourdonnent dans ses oreilles tellement cela lui semble impossible. Sauf que le ton de Demyan est le même qu’il utilise lorsqu’il participe à ses encans. Cela ne peut signifier qu’une chose : il est sérieux. Bravement, elle ose lever le regard vers son mécène. C’est probablement du suicide. « Il est déjà avec quelqu’un. » Pour toute réponse, Demyan plante son cigare dans le cendrier avant de se lever. Lentement, il quitte la verrière, laissant les deux jeunes gens derrière lui. La porte se referme, bien évidemment gardé par nul autre que Cerberus. Personne ne peut sortir. Pas avant le retour du maître de maison. Sous la colère accumulée, Narcissa pousse violemment la table avec son pied, faisant tomber les verres et le cendrier au sol. Elle lâche un juron bien puissant. Enfin, ses prunelles sombres se posent sur Adriel. « Tu es d’accord avec ça? »

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3 mars 2023 ↠ Manoir Zverev

with / @Narcissa Schiavon le sang qui bat dans les tempes à tout rompre, serre les dents avec force, les prunelles noircis d'une rage qu'il n'a d'autre choix que de passer sous silence. la journée avait pourtant bien commencé, le réveil aux allures de rêves quand, dans ses bras, la silhouette de dusk était retenue — sourire que ça pourrait lui tirer encore maintenant si tout n'avait pas donné l'impression de lamentablement s'effondrer. bâtonnet de nicotine qu'il vient coincer entre ses lèvres, observe quelques secondes le feu qui crépite dans la cheminée lui faisant face, l'esprit qui s'active pour d'ors et déjà trouver des solutions à l'ombre menaçante venant planer tel une prédatrice au dessus de lui. · avons-nous un arrangement ? non, hurle intérieurement quand il souhaiterait, tout au plus, écraser son poing sur le sourire satisfait qui lui fait face, rage grondante qu'il n'a d'autre choix que d'étouffer présentement. et le rictus qu'il présente à son tour ne laisse rien présager de bon, haine foudroyante qu'il finira par tourner à son avantage — il y croit, ne se considère jamais si facilement battu. et la fumée qu'il inspire vient s'échapper de ses lippes, l'enveloppe d'un nuage grisonnant ; · je suppose. réponse lâché d'un air désabusé, teinté d'une sécheresse qu'il n'a pas envie de cacher.

· parfait. et s'il était, en règle générale, le roi de l'arrogance, tout dans le comportement adverse lui prouve que demyan était dans une sphère supérieur — le dégoût en maître de maison pour avoir été si facilement prit dans un piège aux rouages compliqués. how ? les accusations qui pèsent, lourde de sens, viendrait sans l'ombre d'un doute poser le point final à sa carrière si jamais l'information venait à tomber entre de mauvaises mains. une fois. une seule et unique erreur qui pourrait lui coûter tout ce qu'il avait construit jusque là, le faire tomber de son piédestal et donner l'impression que son monde n'était qu'un vulgaire château de carte capable de s'envoler en un claquement de doigt ; le sien. · je savais qu'on pourrait s'entendre. et c'est risible, ridicule de laisser entendre qu'une quelconque entente avait été trouvé — la vérité étant qu'il lui avait forcé la main sans lui offrir la moindre possibilité d'échappatoire pour le moment. mais il sait adriel, mieux que quiconque, que dans la sphère des grands noms se cachent — bien enfoui cependant, les secrets les plus noirs, les horreurs commises au fil des années. et il se fait la promesse d'aller creuser, de déterrer les cadavres du passés pour enfin récupérer un avantage ; mettre un terme à cette mascarade — promesse de ne jamais laisser à quiconque le loisir de diriger sa vie.

« pourquoi me faire venir sans explication? plle est où l’urgence? » et les muscles se tendent par automatisme, dépose sur la table de verre l'alcool offert par simple politesse, la mâchoire qui se contracte. « qu’est-ce qu’il fout ici? » peut-être aurait-il pu rire dans d'autres circonstances, lâcher dans tout son sarcasme qu'il aurait préféré être partout sauf ici mais la sentence pesante l'empêche de s'exprimer librement — du moins, pas maintenant. « cissy, assied-toi. » les poings serrés, humidifie légèrement ses lèvres, tout autant victime du script soudainement imposé. « adriel Idahria est officiellement ton prétendant. il est plus que temps que tu en prennes un. il est celui que j’ai choisi pour toi. » nausée difficile à réprimer en réalité, les nerfs à vifs et les yeux qui roulent d'agacement. « il est déjà avec quelqu’un. » vrai. et l'information n'avait pas censé être suffisante pour le faire changer de direction, véritable poison qui quitte pourtant la pièce, l'air satisfait de son tour de passe passe, peu soucieux des conséquences que ça pourrait avoir. le regard est vide, observe le massacre que tes accès de colère provoque — comme si renverser une table viendrait changer la donne. ses doigts qu'il fait craquer, quitte finalement le canapé l'ayant condamné pour se diriger vers la fenêtre, observe le jardin s'étendant à perte de vue. « tu es d’accord avec ça? »

le silence qui revient pour quelques secondes, lenteur des gestes avant de te faire face à nouveau. · je suis déjà avec quelqu'un. répète l'affirmation que tu avais pu faire quelques secondes auparavant comme si ce serait nécessaire pour offrir une réponse. · être d'accord est un bien grand mot, disons plutôt que je n'ai pas eu le choix. parce que c'était ce qui avait manqué dans ce monologue offert par demyan ; la possibilité d'exprimer son avis sur le sujet. · demyan est.. laisse planer le silence, à la recherche du qualificatif de cette situation. · prêt à tout, même au pire. surtout au pire, souffle dans sa tête une petite voix.

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3 mars 2023 ↠ Manoir Zverev

with / @Adriel Idahria Certes, il y a eu des moments par le passé où la rebelle Narcissa a été en colère contre son mécène. Toutefois, il s’agissait surtout de trucs anodins, d’expériences que son cerveau adolescent d’alors lui dictait de poursuivre alors que l’intérêt n’était pas réellement présent. Hors, c’est la toute première fois dans sa vie d’adulte que la Seer est furieuse contre Demyan. Il fallait s’attendre à ce qu’il réplique d’une manière ou d’une autre pour ce qu’elle avait fait avec Leora. Sauf que de là à vouloir la soumettre à un homme avec une chose aussi répugnante que l’éventualité d’un mariage... Narcy se doute malheureusement qu’il y a probablement plus, que l’excentrique va exiger quelque chose à long terme, par exemple un petit-enfant. La simple pensée lui donne envie de hurler à plein poumons et de tout casser dans cette pièce. Comment Demyan peut croire un seul instant que c’est bénéfique pour la rappeuse de fréquenter Adriel? Et surtout, qu’il soit un partie convenable! Absolument rien dans cette situation actuelle faisait du sens dans son cerveau outre le fait que son mécène se foutait complètement de sa gueule. Toutes ces années à être la parfaite fille, à vouloir plaire à Demyan et à ses amis. Sa carrière qu’elle a construite en saisissant les opportunités et en profitant de la corruption du système. Pourquoi d’un coup tout lui revient en plein visage à cause d’une misérable décision égoïste? Ce n’est pas comme si le grand Zverev ignorait qu’elle est la pire égocentrique qui soit! Il a lui-même encouragé cette valeur chez elle. Pousser la table n’est pas assez, il lui faut davantage pour satisfaire son besoin d’exprimer son désaccord.

La laisser seule avec Adriel (ainsi que Cerberus) est le comble de l’insulte. C’est presque comme s’il s’imaginait que les deux natifs de l’année 1999 allait d’un coup se montrer de l’intérêt. Puis sa façon de lui répondre irrite encore plus Narcissa. Elle aussi se relève, mais afin de se saisir d’un chandelier d’argent. Pas pour mettre le feu, puisque la chandelle n’est point allumée. C’est surtout pour frapper quelque chose de bien précis. Ses pas s’approchent de l’armoire fermée à clé du bar. Elle use du chandelier afin de faire sauter le mécanisme et de révéler une collection d’alcool hors de prix. Une bouteille est saisie au hasard tandis qu'Adriel continue de parler. Narcy lance le chandelier dans sa direction pour le faire taire, le manquant bien évidemment de beaucoup. « Pas le choix? Il te suffisait de dire non. Vous êtes tous des poules mouillés devant lui. C’est un vieux con de 60 ans. Frappez-le, putain! » Narcissa remplie sa bouche d’une trop grande gorgée d’eau de vie. Le liquide est brûlant, faisant tellement mal à sa gorge que l’envie de tout recracher est puissante. Sauf qu’elle force cela à descendre, sentant déjà une violence dans son corps pour arrêter ses conneries. Son équilibre s’en voit affecté, la bouteille tombe en premier, puis elle suit en atterrissant à quatre pattes. Ses paumes se percent comme du beurre dans les éclats de verres brisés.

« Pourquoi toi? » Sa voix est pensive, songeant à une solution folle. Mais la situation est désespérée. Ses doigts se referment en tremblant sur un plus gros éclat de verre. Son intention est clair, surtout alors qu’elle s’apprête à se relever pour bondir vers Adriel. La seconde suivante, sa main est vide. Un clignement d’yeux et là voilà assise sur le canapé. Narcy baisse ses prunelles sur ses paumes en sang. Puis, elle tourne la tête vers Cerberus. On pourrait croire qu’il n’a pas bougé d’un cheveu. Sauf que la jeune héritière sait très bien ce qui vient de se passer. Le chien de garde aurait pu la punir sévèrement pour son insolence, mais il s’est contenté de l’éloigner de son arme d’infortune. « Adriel. » A t-il seulement remarqué ce qu’elle a fait au cours des dernières minutes? Il est certain qu’il a loupé bien des choses, lui qui observe dehors. Ses paumes se referment, dissimulant le rouge qui coule doucement au sol. « Peu importe ce qu’il a sur toi, ça ne suffira pas. Je refuse d’abdiquer. Et tu n’abdiqueras pas non plus. » Peuvent-ils réellement former une alliance contre Demyan? Absolument. Est-ce que cela va fonctionner? Probablement pas. Toutes les personnes qui ont cherchées à faire tomber le roi des encans de Celestia n’ont plus aucun corps à rendre à leur famille, disparitions que les autorités n’ont jamais pu expliquer. Son mécène est dangereux. Très dangereux. « Joue-le jeu! » Dans sa voix, il y a une pointe de douleur. Ses mains sont toujours tremblantes. Des morceaux de verres minuscules continuent de la faire saigner. Pour satisfaire Demyan, ne devrait-il pas s’occuper d’elle?  

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3 mars 2023 ↠ Manoir Zverev

with / @Narcissa Schiavon et les pensées s'emmêlent une nouvelle fois, océan de confusion dans lequel il est plongé — chemin tortueux dont il devrait s'extirper en limites les dommages que le tout pourrait créer. et si les iris sont déportés au delà de la végétation, la mâchoire serrée laisse entrevoir la rage colère qui émane de chacun de ses pores, ne demande qu'à se manifester. et il n'a jamais été le meilleur dans le self contrôle adriel, n'a jamais vraiment su canaliser les élans tempétueux venant le submerger, ce besoin constant de se défouler en allant parfois beaucoup trop loin. goût métallique qui vient se répandre doucement dans sa bouche, la faute aux dents venant malmener l'intérieur de ses joues à répétitions pou réfréner les pulsions presque meurtrières venant le submerger — plutôt que d'y laisser libre court dans une rage destructrice, comme toi.

à quoi bon ? les solutions ne viendraient pas pour autant, ravager l'intérieur impeccable du salon dans lequel vous étiez enfermés ne changerait pas l'issue qui venez de vous condamner — de même que les bruits de verre qui s'éparpillent un peu plus loin, sûrement provoqué par un énième accès de colère dont tu semblais déborder. objet lourd qui s'écrase sur un côté quand il reste pourtant impassible, attends que la tempête passe comme si ce n'était là, rien d'autre qu'une crise d'adolescente. « pas le choix? il te suffisait de dire non. vous êtes tous des poules mouillés devant lui. c'est un vieux con de 60 ans. frappez-le, putain! » — ce qui fait donc de toi quoi ? parce que c'est encore encrée dans son esprit la soumission soudaine à l'instant où il avait ordonné que tu prennes place, le manque de répartie et de caractère à contrario de ce que tu pouvais offrir maintenant. mais je t'en pris narcissa, va donc le frapper ce vieux con de 60 ans. voir si t'aurais autant de courage pour mettre tes mots à exécution. et il roule des yeux adriel, vogue entre de multiples émotions — aucune de réellement positive, l'agacement qui filtre dans les mots qu'il t'offre — l'impression de faire face à une gosse incapable de se tempérer présentement quand le bourreau était pourtant si près et en possibilité de vous égratigner davantage.

« pourquoi toi? » et c'est la même question qu'il se pose ; pourquoi, pourquoi, pourquoi. résonnent inlassablement dans son esprit, les lèvres qu'il pince sans fournir la moindre réponse — loin d'éprouver la moindre once de confiance pour oser révéler sa stupide erreur ayant servi à sa condamnation. « adriel. » et les yeux se ferment, souhaite mentalement être partout plutôt qu'ici, le son de ta voix qui devient un calvaire à endurer. « peu importe ce qu’il a sur toi, ça ne suffira pas. je refuse d’abdiquer. Et tu n’abdiqueras pas non plus. » souffle, les prunelles qui fixent pourtant de nouveau l'extérieur, le semblant de sourire — plus proche d'un rictus, qui vient tirer ses lèvres. finally, we agree on something. et il refuse d'y voir là sa fin, de baisser les armes avant même de les avoir brandis. « joue-le jeu! » la ferme, qu'il voudrait lui jeter au visage, se tourne pourtant lentement dans ta direction, les iris qui plongent vers le sol pour découvrir une scène pathétique de laquelle il voudrait juste se détourner. idiote, sifflé entre ses dents, fait craquer les articulations de ses doigts avant de récupérer une serviette de soie.

arrête de bouger ! la main qui enserre ton poignet, observe les dégâts plus que visible d'un air attentif, la paume parsemée d'éclat de verre mélangé à la couleur sombre de ton sang. ne crois pas que je vais le laisser gagner si facilement pince les fragments de ses doigts pour les retirer un à un, les laisse rejoindre le tapis déjà en mauvais état. c'est pas contre moi que tu es supposé te battre quand bien même tu semblais pas l'avoir compris, à préférer lui hurler dessus à répétition comme si ça changerait quoi que ce soit. bouteille d'alcool à disposition qui sert de désinfectant, remonte ses yeux sur ton visage quand le liquide se répand, doit probablement te brûler avec intensité. pour l'instant, ce qu'il nous faut, c'est un plan quelque chose de réel, de concret, stratégie conçu de toute pièce en analysant les possibles failles pour être certains d'en sortir victorieux. et la serviette s'enroule autour de ta main, ne te quitte que pour administrer le même sort à la seconde. et il l'entend le cliquetis singulier de la serrure, le regard qui se détourne vers la poignée qui flanche légèrement, lâche ta main pour laisser sa propre magie prendre le dessus ; arrêt dans le temps. donc ? quelle serait l'excuse ? la justification ? à deux ou chacun de votre côté ?

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3 mars 2023 ↠ Manoir Zverev

with / @Adriel Idahria Depuis cette histoire avec Leora, Narcissa n’a plus autant de visions qu’avant. Presque comme si son corps lui indiquait que sa place est avec cette femme, que sa mission de vie était de retrouver Amante, puis de se poser avec elle. De ce fait, ce qui est en train de se produire aujourd’hui au manoir avec Adriel, elle ne l’avait point vu venir. Normalement, Narcy a toujours un coup d’avance, arrive à planifier les choses à son avantage. Là, non seulement elle est en colère contre Demyan, mais également contre elle-même pour ne pas avoir eu d’avertissement de cette stupide situation. Pendant qu’elle bouille sur place, son "prétendant" est immobile. Ses mots se font entendre très bien malgré tout, alimentant un volcan déjà débordant. « Évidemment! Il faut que je fasse tout moi-même! T’en fait pas, dès qu’il revient, je lui saute à la gueule! » Le ton n’est pas ironique et c’est bien cela qui est inquiétant. Autant Narcissa le voyait comme un saint durant plus de 18 ans, autant désormais il est devenu la personne qu’elle déteste le plus en ce monde. L’excès de rage finit par la conduire vers l’extrémité à ne pas franchir. Cerberus est un bon chien-chien, il s’occupe d'éviter un bain de sang qui ne ferait qu’incommoder le maître de maison. Voilà un obstacle de taille (littéralement) puisque pour atteindre Demyan, lui-même mortel, il faudra passer d’abord par son garde du corps, mortel également. Deux contre deux. Est-ce que leur duo pourrait vaincre celui de Satan en personne? Aucune prémonition ne lui en apporte la réponse. Que faire, alors?

Finalement, Adriel daigne lui accorder de l’attention. Son insulte n’ajoute absolument rien à son humeur déjà à l’apogée de sa colère. Le mot est même amusant, venant la faire sourire une faction de seconde tandis que le joueur de hoverball s’approche à grands pas. Narcy le fixe tel un tigre qui menace un adversaire précédent l'exécution de ses intentions. Forcément qu’elle se débat pour lui échapper, n’ayant pas réellement envie de son réconfort, de sa pitié, de sa présence. Il lui commande de s’immobiliser et la Seer le bouscule durement. Ses prunelles sont d'un noir d'encre. « Moi je bouge, au moins! Tu fous rien, connard! » Sa poigne est forte et la pression que l’autre exerce contre son poignet finit par la faire obéir. Cessant de remuer, ses paumes s’ouvrent, révélant les blessures de sa stupidité et de sa rage. Le corps de la voyante demeure crispé pendant l’opération de nettoyage. Ses oreilles bourdonnent à nouveau sous les mots qui s’y infiltrent, non désirés. Adriel lui semble aussi fiable que les haters qu’elle croisent parfois dans la rue et qui lui mentent en pleine face en croyant qu’elle est assez conne pour croire qu’ils vont arrêter de vouloir salir sa réputation. Leur regard s’attrapent tandis qu’il déverse beaucoup trop d’alcool que nécessaire dans ses plaies béantes. La douleur fait trembler ses doigts ainsi que ses bras, provoquant l'expulsion d'une seule et unique larme qui s’échappe en traitresse de son œil droit. Mais en aucun cas elle ne quitte le jeune homme des yeux. S’il cherche à la faire souffrir, il sera surpris de voir que la douleur physique n’équivaut en rien à sa rage pure.

Si elle est demeuré silencieuse pendant le traitement de ses mains, le son de la serrure la prend par surprise. Narcissa passe bien près de hurler à nouveau, puisqu’elle n’est pas prête à affronter Demyan sans avoir mis les choses au clair avec Adriel. Fixant la porte, rien ne se passe. Cerberus est lui aussi figé dans le temps. Un délai? Sa tête se retourne vers le chosen one de son mécène et l’opportunité semble évidente à prendre. Sauf que… « Tu penses que juste parce que tu bouges ton cul pour la première fois depuis quinze minutes afin de me dire ce que je veux entendre que je vais te faire confiance? Je te rappelle que c’est TOI qui à besoin de moi. Je connais Demyan. Je connais le géant devant la porte que tu ne veux surtout pas devoir affronter. Sans moi, tu n’as rien. Pourquoi je devrais m’embarrasser de toi? Parce que tu peux mettre le temps sur pause? Tu penses sincèrement que ça va te sauver? JE vais faire un plan par moi-même et pour moi-même, contente toi de ne pas être dans mes pattes le jour où je plante un couteau dans le coeur de Demyan Zverev. » Si le père est empoisonné, la fille porte le même venin. La trahison qu’elle ressent a engendré la création d’un monstre assoiffé de vengeance qui ne compte pas s’allier avec quelqu’un de sans intérêt. Si Adriel n’est pas indispensable, alors il est inutile. Et pour l’instant, Narcissa n’est pas du tout convaincu que le frère de Dérisée a la moindre valeur.

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3 mars 2023 ↠ Manoir Zverev

with / @Narcissa Schiavon chacun de son côté. c'est la réponse qui lui semblerait le plus logique, la plus évidente — la plus viable. et loin de lui l'envie de s'allier avec toi d'une quelconque façon, la vulgarité qui s'échappe de tes lèvres suffisantes à lui donner l'envie de se tenir loin de toi — chose qu'il aurait continué à faire si ton mécène s'occupait plutôt de ses propres méfaits plutôt que de venir s'enliser dans ceux des autres. et il déteste ça adriel, devoir passer derrière toi, prétendre s'intéresser ne serait-ce qu'une seconde à ta condition — faire face à l'hostilité que tu lui présentes comme s'il était fautif de ta propre existence.

c'est vrai que c'est foutrement utile de t'agiter comme tu le fais, de t'énerver de la sorte. wow, bravo, t'as pété une table, une armoire et une bouteille. et dans tes grands élans de colère, qu'est-ce que t'avais apporté ? une solution ? une issue de secours ? non, rien de tout ça. juste de la rage dans le vent qui n'arrangerait ni ton cas, ni le sien, inutle quand c'était seulement pour finir les paumes entaillées et gorgée de sang. et puisque tes caprices ont l'air efficace, il va probablement ouvrir la porte et t'annoncer que finalement tu peux faire ce que tu veux. le sourire moqueur sur les lippes quand t'es aussi ridicule dans tes actions que tes mots, à balancer des insultes à tour de bras dans le maigre espoir que ça te donne un genre — quand pathétique était le mot qui te collerait le mieux tout en restant dans la politesse.

et il s'en fout dans la finalité, que tu souffres, que tu t'abîmes au passage. qu'est-ce que ça changerait à son quotidien que tu choisisses de te heurter quand jamais tu n'avais compté — ne compterais probablement jamais ? le rire qui s'échappe de ses lèvres, relâche tes mains pour retourner prendre place sur les fauteuils de velours, stupéfait de voir autant de bêtise ancré dans la même personne — à la limite de la crise adolescente quand t'étais supposée avoir passé cette phase depuis longtemps. quinze minutes, une éternité. dixit la gamine impatiente qui semblait croire que tout casser sur son passage était une action louable, une solution au problème quand ce n'était tout au plus qu'un pitoyable acte de rébellion qui ne ferait pas même trembler le monde. qu'est-ce que tu sais faire au juste ? lire l'avenir ? les yeux qui se dépose légèrement sur toi, l'amusement perceptible dans le ton de sa voix. ça a pas l'air franchement efficace contrairement à son propre don ou ses pouvoirs qui avaient au moins le mérite de fonctionner à plein temps. j'ai jamais demandé ta confiance et j'en ai pas grand chose à foutre que tu me l'accordes. tout comme je n'ai pas grand chose à foutre de ce que tu penses. et si tu semblais penser — à tord, qu'il puisse ne serait-ce qu'une seule fois envisager ton aide, c'était foutrement te tromper sur tout la ligne. je ne crois pas avoir sollicité ton aide une seule fois et t'entendre parler d'action et de plans quand tu viens de passer les dernières quinze minutes à agir comme la reine des connes me laisse juste entendre que t'es encore plus stupide que t'en as l'air. les iris qui repartent vers la porte qu'il relâche finalement pour la voir s'ouvrir, les doigts qui pianotent sur l'accoudoir.

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3 mars 2023 ↠ Manoir Zverev

with / @Adriel Idahria Une rage comme celle-ci, c’est la toute première fois qu’elle en ressent l’énergie. Narcissa est quelqu’un de naturellement passive, qu’on peut parfois qualifier d’apathique. Les évènements se multiplient devant ses yeux de Seer et ses interventions sont presque inexistantes. Un démon assoiffée de vengeance et de sang vient de naître en elle en assistant à l’injustice de Demyan. Croit-il réellement pouvoir la calmer avec une aussi stupide décision? Si auparavant ses désobéissances reflétaient un désir d’indépendance, à présent c’est une réelle rébellion. L’héritière compte réduire l’amateur d’encans au silence. Est-ce seulement une réaction émotionnelle et les choses vont différées dans les prochains jours? En voyant l’ampleur de sa rage, cela serait risquer de mettre en doute son envie meurtrière. Et cela serait aussi incroyablement suicidaire de la provoquer dans cet état. Adriel ne sait visiblement pas sur quel pied danser avec elle. Ce qui n’est pas nouveau puisqu’elle est illogique, impossible à comprendre réellement. Toutefois, il commet sans le savoir erreur après erreur, puisque le joueur de hoverball est l’inconnu dans ce manoir. Il aurait dû accepter le fait qu’il a réellement besoin des informations que détient Narcissa, bien que cela requière de piller sur son orgueil démesuré. Ainsi, le prochain sang qui va couler sera le sien. Elle s’en assurera. « Tu vas me supplier à genoux pour de l'aide, tu verras. » Est ce qu’elle lui répond au final juste avant qu’Adriel fasse repartir le temps inconsciemment.

Cerberus cligne des yeux, le premier conscient qu’on a altéré le cours du temps. Puis, la porte s’ouvre sur le maître des lieux qui fronce les sourcils avec irritation alors qu’on lui bloque le chemin. Le garde du corps refuse de broncher, probablement pour protéger Demyan de pénétrer dans la pièce. « Bouge. » La voix du serpent siffle derrière le dos du gorille qui tombe subitement au sol. Un drôle de son s’expulse de la bouche de Cerberus. De la douleur? Peu importe ce que c’est, Demyan s’en fiche visiblement, auteur de ce malheur effrayant. De l’écume commence à s’échapper de la bouche du molosse avant qu’il rampe maladroitement hors du passage de l’excentrique Zverev. Ce dernier s’avance, noble de carrure, la tête haute, impassif face à l’état de la pièce, mais les pansements d’infortunes de sa pupille… et les taches rouges qui transparaissent à travers le tissu des serviettes. Il vient se rassoir avec une expression dangereuse sur le visage. En arrière-plan, Cerberus se relève difficilement, cherchant à étouffer ses signes évident de souffrance. « Je vois qu’il y a absence de coopération. Tu sais pourtant comment j’opère, Cissy. Voyons voir… » De la poche de son veston, Demyan sort un calepin doré et une plume. Il l’ouvre sur une page en particulier. « Ma poupée chérie, tu avais longtemps réussi à ne pas t’attacher. Jusqu’à une certaine Leora Lazarus. » Demyan lève les yeux de ses lunettes fumées rondes afin de l’observer. Elle fait son possible pour ne rien laisser transparaître. Toutefois, elle ne peut dissimuler la panique dans son regard. Le monstre tourne la tête vers Adriel. « Tellement de possibilités : Dusk Savage. Dash Parkshilin. Désirée Idahria. Kalen Idahria. Ariana Idahria. Ai-je besoin de continuer? » Demyan s’attend visiblement à une réponse puisqu’il fixe le sportif longuement. « Aucun de vous deux ne pourrez quitter le manoir ce soir. Pas même en rêve. » Nouveau regard en direction du dreamer. « Toutes tentatives mèneront à une bien déplaisante finalité. » À ce moment précis, Narcy ressent un pincement au revers de sa main droite. Elle arrache la serviette et en observant l’emplacement de cette douleur, la voyante constate une tache noire ronde et lugubre qui n’avait jamais été présente auparavant. La même tache vient également d’apparaître sur la main d’Adriel. Demyan se relève, replaçant soigneusement son complet après avoir rangé son calepin à l’intérieur. «Bienvenue dans la famille, monsieur Idahria. Par politesse, je compte sur vous ainsi que ma petite perle pour nettoyer cette pièce. Un majordome vous conduira à votre chambre commune dès que ce sera fait. On se revoit au matin. » Puis le voilà qui repart, toujours avec le même air de Satan sur le visage. La porte se referme, Cerberus recommençant à monter la garde devant.

En silence, Narcissa se lève et débute le nettoyage puisqu’elle a vraiment envie d’en finir. Demyan a décidé d’en faire leurs prisonniers pour une raison et elle se doute bien laquelle. « Au moins tu es toujours vivant. Pour l’instant. » Ses lèvres lâchent, ne regardant même pas dans sa direction. Adriel est désormais un parfait imbécile dans son esprit. Si auparavant il était simplement un joueur des Red Beast, maintenant sa vision de lui est semblable à une fourmis qu’on se doit d’écraser dès qu’on en a l’occasion. Ses mains rendent l’opération de nettoyage assez ardue, pour ne pas dire vraiment difficile. Sauf qu’ils n’ont que leurs mains pour le faire, Demyan ne leur donnant pas d’autres outils pour exécuter le travail. Elle sait que dès qu’ils vont sortir de la verrière, que les différents employés du manoir vont repasser derrière eux de toute façon. « C’est quoi ton rapport avec Dash? » Elle lui demande d’un coup, fronçant les sourcils. Oui puisque lui doit bien être au courant de Darcy, ce ship que les fans de CRMSN ainsi que de Night Howl ont inventé entre elle et Dash.