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05/06/2022

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march, 1st ⁄⁄ ft. @Loevan Hart

A

ux promesses offertes de faire attention à lui, il n’y a que les prémices d’un soupçon de vérité. Pourfendeur qui ne peut écouter son corps, signaux d’alarme à jamais muets même sous l’angoisse et l’adrénaline. Et la silhouette qui saute de toit en toit. Équilibre précaire sur les ruines du carnage, mais Valerian funambule. Semblant presque voler. Poignards à la ceinture, tenue de pourfendeur qui le cache du regard des autres, ombre parmi les autres simulacres, il sait se faire discret. Invisible. Mission donnée comme une évidence, reconnaissance dans les bas-fonds, après tout il venait d’en bas non ? Vermine comme une autre, la lune sur son front ne le rendait pas si supérieur. Tête haute, les remarques qu’il encaisse comme une vieille habitude. Une moue pourtant sur son visage lorsqu’on lui annonce qu’il fera la tâche seul, Solar sur un autre poste, et son lieutenant à gérer des choses bien plus intéressantes que de vérifier qu’il n’y a plus rien à Zaun. Plus rien dans le ventre de la bête qui viendrait du Fold. Mais les sens aux aguets. Zaun comme un vieux terrain de jeu, rappel des nombreux entrainements passés ici, conditions réelles qu’on leur clamait, pourtant bien loin de l’horreur de l’au-delà, de la faille. Mensonges. L’horreur qui est arrivée jusqu’à eux. Bien plus concrète que n’importe quel entrainement. Soupir, valerian qui s’arrête un instant avant de reprendre sa piste. Il a suivi les ‘on dit’, les murmures des habitants. Rumeurs grondantes qu’ils auraient entendu des hurlements, qu’on aurait trouvé des cadavres là où il n’y aurait du plus rien avoir. De hauteur en étages, il s’élance tranquille, jusqu’à l’apparition de sa proie. Ombre mouvante, encore loin, mais la position est étrange, comme bloqué dans un cri de détresse. Et s’il saute, plonge, lorsqu’il reconnait les traits du visage, la lame venue trouver refuge dans sa main dévie sa course, Valerian qui atterrit violemment au sol, chevilles qui supportent à peine son poids, mais qu’importe. Capuche abaissée et l’inquiétude qui vrille sa voix. « Love? Is that you? » Anxiété tangible tandis qu’il s’approche un peu plus de la silhouette. Myocarde agitant craignant qu’il ait eu affaire au Fold. Encore une fois. « It’s Val … You recognize me right? »

05/06/2022

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march, 1st ⁄⁄ ft. @Valerian Caeris

Journée aux langueurs étranges, e n n u i terrible aux nuances angoissantes, tu savais Loevan. tu l'avais senti. du plus profond de ton être, tu as senti l'appel, comme une sorte d'irrépressible envie de descendre, d'aller là où tu ne devrais pas être. raison méconnue, instinct à la puissance sans comparaison et finalement, la cession. ton hoverboard sous le bras, les clés de ta voiture en main, tu as cédé Loevan et tu t'es lentement dirigé vers Zaun. désolation des dragons, règne de mort et de catastrophes, tu n'y avais pas mis les pieds depuis des mois, fort de ta dernière expérience là bas, à grands renforts de h u r l e m e n t s et le sablier dans ton cou brûlant à t'en donner envie de mourir, douleur insoutenable. et cette fois encore Love, la banshee est plus forte et elle t'a mené droit à ta perte, directement dans la gueule du loup. boussole maudite, ce n'est que lorsque tu t'es retrouvé à quelques mètres des cadavres que tu as compris Loevan. qu'une fois encore, le fléau a eu le dessus sur toi, que cette fois encore, il est trop tard pour toi. premier cri s'échappe de ta gorge sans réellement prévenir, rapidement suivit d'un second, résonnent autour de toi comme un glas, épée de Damoclès, couperet acéré sur ta carcasse tombée à genoux. brûlure ardente dans ton cou et la main plaquée que le sablier pour tenter d'en a p a i s e r la douleur, sans succès. ça fait mal Loevan. si mal que t'as envie de crever, si mal que les larmes naissent sous tes paupières, sanglots qui pourtant ne s'échapperont pas ; surtout, ne pas pleurer. pouvoir inutile et la gorge qui brûle, irradie d'une douleur sans nom et voilà que tu trembles comme une feuille Love, à genoux devant la mort, carcasse recroquevillée sur elle même pour lutter contre le malheur qui se répand dans tes veines, t'empêche de bouger, muscles bandés à l'extrême. (par pitié, laissez moi mourir ici...) que quelqu'un vienne, qu'il abrège tes souffrances. vite. bruit sur ta droite, vraisemblablement quelqu'un venant de chuter ; mais tu n'as pas la force de te retourner pour vérifier Love. vidé, complètement sonné et l'impression que rien n'est réel jusqu'à ce que cette voix atteigne tes oreilles, fasse bondir ton cœur, violente embardée d'un endocarde déjà tant malmenée alors que tu te tournes lentement vers lui Love, pour le regarder sans réellement le voir, vue brouillée par les larmes de douleur alors que tes lèvres bougent sans qu'aucun son ne parvienne à en sortir ; voix éteinte, cordes vocales abîmées. ça brûle encore sur ton cou Love, alors que ta main droite libère le sablier rougit par le cri pour se tendre vers lui, tenter d'accrocher sa manche malgré les tremblements, malgré la force que tu n'as plus. Val... et c'est tout ce que tes lèvres arrivent à prononcer Love, supplique silencieuse et la honte que ton amant t'aie vu ainsi, lui qui vient certainement d'assister à ce que tu ne voulais pas lui montrer, ce que tu voulais lui c a c h e r, ne jamais avoir à te retrouver ainsi. faible. (aide moi... emmène moi loin d'ici... s'il te plais Val...) et les mots qui ne sortent pas, voix désespérément éteinte, fléau bloquant ton pouvoir et la régénération qui ne se fait pas, pouvoir devenir inutile.

05/06/2022

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march, 1st ⁄⁄ ft. @Loevan Hart

Y

ou’re a slayer Valerian. Il sait. Il ne sait que trop bien. La voie choisie. Les choix à faire, le cœur à endurcir. Il ne sait que trop bien. Pourfendeur. Et ses lames qui ne doivent jamais hésiter face aux fléaux. Face aux créatures du Fold. Mais Valerian qui étonnement a le cœur trop doux, trop pure parfois. Et le myocarde qui s’emballe. Propre corps mutilé de sa chute, les chevilles qui vrillent, cèdent, craquent, mais la douleur absente pour le faire hurler en échos à ces cris qui ont retentis ici. Tenue de pourfendeur qui assure une aisance dans ses mouvements, pourtant la main qui tire sur la capuche, comme oppressée. Par son rôle. Et dans les traits de la silhouette, la vérité qui s’affirme, se confirme. Loevan. Amant qu’il avait cru reconnaître, déviant sa lame là où il y aurait dû n’y avoir aucune hésitation. Celle-ci qu’il range à la ceinture, et le voilà qu’il s’approche. Le tableau est de mauvais goût. Lumière de Celestia à genoux, prostré devant la mort à Zaun. Que fais-tu là doux prince ? Main qui glisse sur son dos, et sa voix qui s’élève. Reconnais-moi. Entends-moi. Main qui s’agrippe à son manteau et là à sa nuque le sablier qui brûle. Accroche ses rétines comme les flammes d’un feu qu’on ne saurait éteindre. Marque du Fold. Des survivants de ceux-ci. Il n’en sait pas assez en vrai. Mauvais élève. Il connaît juste les créatures qui se perdent dans les brumes corrosives. Ne connaît rien des dommages collatéraux. Ou trop peu. « Okay. Breathe. Follow my lead. » Visage qu’il prend en coupe, force le regard à croiser le sien, étincelles morte-nées et un semblant de sourire qui ne s’accroche pas à ses lippes. Qu’elle est dure à tenir sa nonchalance devant sa dure réalité. Qu’il est difficile de faire comme si de rien, quand le myocarde s’agite, cogne contre les cotes. « Okay. You’ve it. Good boy. With me. One, two. Nice. » Assurance qu’il arrive à suivre ses instructions et lorsque le souffle n’est plus aussi erratique, le bras qu’il passe au niveau de son dos, tandis qu’il ne le hisse, difficilement, sur ses pieds. Nul Witcher il n’a pas la force de Solar. Corps longiligne qui tangue sous le poids de l’amant. « Let’s find a place safer than here. »

05/06/2022

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march, 1st ⁄⁄ ft. @Valerian Caeris

Douleur lancinante irradiant violemment de ta gorge vers le reste de ton corps et comme à chaque fois, l'impression de mourir face à la brûlure, les cordes vocales à nouveau déchirées devenues inutiles ; communication b r i s é e et les mots qui ne passent pas, ne lui parviennent pas. honte. pourquoi faut-il qu'il te voie comme ça ? tu ne voulais pas Loevan. oh ça non tu ne voulais pas. qu'il voie. qu'il découvre. qu'il assiste à ça. sablier rougeoyant tout contre ta jugulaire, brûlure constante, harassante et l'esprit qui ne parvient pas à s'en défaire, à se concentrer sur autre chose. alors il prend les choses en main Valerian, lorsque ton visage se retrouve entre ses mains, attention captée, f o r c é e et les mots qui font sens alors que tes prunelles plongent dans les siennes, larmes de souffrance au bord des yeux qui se refusent pourtant à couler, banshee courageuse qui ne veut pas se montrer faible, qui ne veut pas qu'il sache, Valerian, à quel point elle souffre. mais tu es à la peine Loevan, alors que tu sais que tu ne peux pas rester là, que vous ne pouvez juste pas attendre que la crise passe et que la douleur s'estompe, te laisse au moins r e s p i r e r, te lever. carcasse quasi inerte qu'il t'aide à soulever Val, amant-pourfendeur prêt à tout pour te sortir de là, quitte à s'abîmer lui même, chute qui lui a certainement vrillées les chevilles mais le corps qui ne ressent rien, douleur absente, inexistante. gémissement inaudible lorsque tes jambes se déplient, corps douloureusement engourdi d'être resté ainsi recroquevillé et les mains à la recherche d'une a c c r o c h e, doigts venus se refermer sur les siens alors que tu essayes Love, de suivre le mouvement, de marcher à ses côtés sans totalement peser sur lui, Valerian bien plus petit que toi qui ne parviendra certainement pas à te ramener jusqu'à Celestia dans cet état, mais cette voix qui ne sort pas, mots éteints, disparus. âme damnée. comment lui dire ? comment lui faire comprendre ? tu ne peux pas Love, alors tu te contentes de le suivre tant bien que mal en t'accrochant littéralement à lui crainte stupide de le voir lui aussi disparaître, s'évanouir dans la nuit quasi éternelle de Zaun pour ne plus jamais le revoir ; amant tempête aux sentiments confus, émotions en p a g a i l l e face au fléau qui continue de ronger, de ce sablier brûlant comme jamais et la peau que tu voudrais tant arracher pour cesser de souffrir, de subir. ( pardonne moi de te faire subir ça, j'aurais voulu que jamais tu n'assiste à pareille chute... est ce que tu voudra encore de moi après ça ? )

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Valerian Caeris

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