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WHISPERin the night
rpg francophone low-administration600*460 • 1 rp/mois
La paix n'est plus, pas même de façade. Dans une débâcle de bombes et de hurlements, Zaun a réclamé son indépendance en détruisant le siège du Council. La haute-ville se reconstruit sur des airs dictatoriaux tandis qu'à Zaun, les lois s'effondrent, les rues ne sont plus que passages à tabac en règle, pour dépouiller autrui ou par simple plaisir de semer le chaos.
C H. N L G
The Council
pnj compte fondateur & maître du jeu, PNJ ; à mp pour toutes demandes liées à l'administration
HERESY.
hiatus Nebula + Karma + Neomä + Kane + Hinatea + Reagan + Samaël
NEIR.
présente Soleil + Rose + Dusk + Reine
Last Waltz
présente Niyah + Nyx + Nevoria + Maxine + Lola + Night + Aqua + Neela
Gekyume
présente Raven + Daemon + Maddox + Caïn

Guide Faune & flore Festivités Grimoire Velaris Times Scénario & PL
01.07 vers. 17, découvre les nouveautés ♡

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Push me away, then beg me to stay | Amoreus

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11.12.22 2:51

Blood on my shirt, rose in my hand
You're looking at me like you don't know who I am
Blood on my shirt, heart in my hand,
Still beating
Fight so dirty, but you love so sweet
Talk so pretty, but your heart got teeth

Push me away, then beg me to stay
consommation & addiction de drogue
Cette voix, Amore la connaît. Pourtant iel a refusé, jusqu’ici, de le reconnaître - préférant se persuader qu’elle est trop éraillée ou trop grave pour être celle à laquelle elle lui fait indéniablement penser, que ce n’est qu’ellui qui lui invente une familiarité qui n’existe pas. Parce qu’il est absolument impossible qu’il s’agisse réellement de celle-là, et que pour cette fois ça l'arrange d'oublier qu’impossible n’a jamais vraiment été un mot dans son vocabulaire. Mais également que si le destin dans lequel iel mettait tant de foi pouvait lui réserver le radieux futur qui lui avait été tracé, alors il pouvait également mettre sur son chemin ce qui avait fait son passé.

Et si jamais le baron ne retournera dans les ruelles crasses de Zaun, et méprise à présent celles de Ketterdam, il n'arrive pas toute fois à cessé d’y remettre les pieds à chaque fois. Alors pourquoi celui qu’il avait rencontré ici-même ne pourrait-il pas y retourner, lui aussi ? Parce que ses mots sonnaient toujours, brûlant, dans l’esprit d’Amore ? Que l’humiliation ne s'était jamais calmée, après toutes ses années ? Même lorsqu’ultimement elle était devenue fausse, à mesure que l’ancien zaunard se taillait une place de choix dans la haute société de Midrias.

Les psychotropes qui souillent habituellement son esprit et tour à tour émoussent ou aiguisent ses sens ne peuvent pas être seuls responsables du déni dont le brun a fait preuve en écoutant les chansons de l’amoureux si ironiquement surnommé, ni de sa réalisation ou plutôt de ses doutes, ce soir. C’est que ce timbre-là, il ne lui est décidément pas étranger. Et cette chanson-là, il l’a déjà entendue, dans la bouche de son ancien amant ; si elle est mieux interprétée maintenant, il lui semble reconnaître sa façon de faire, chaque notes avec lesquelles le celestien danse et chaque intention cachée derrière les mots.

Avant qu'Atreus ne le rejette, elle n'a jamais vraiment résonné pour Amore. Elle parlait trop d’éloignement pour véritablement leur correspondre, d’une relation qui s’étiolait quand la leur était plus passionnée et passionnelle que jamais. Ou du moins, c’est ce que le brun avait cru. Car ce n’était pas si faux, qu’ils ne s’appellaient que lorsqu’ils étaient drogués - mais à l’époque, quand ne l'avaient-ils pas été ? Toutes les nuits ils s’étaient perdus l’un dans l’autre comme ils s’étaient perdus dans la fumée, les pilules et les seringues. Et c'était comme ça qu'ils avaient tenus.

Les paroles prennent un tout autre sens pour ellui maintenant, et si l'identité du chanteur est toujours incertaine, le Midriais n'est pas sûr d'apprécier l'ironie dont se pare les paroles s'il s'agit bien de l'homme qu'il a aimé autrefois. Alors il vide un verre de plus et se lève, sort de la salle en plein numéro, s'apprête à quitter le cabaret mais quelque chose le retient.

Il faut qu’il vérifie. Il faut qu’il en ait le cœur net parce que, s’il ne sait pas ce que ferait l’héritier dans un endroit pareil, l'idée qu'Atreus puisse être aussi proche grignote la conscience d'Amore tel une des aiguilles empoisonnées qu'il plante trop souvent sous sa peau. Ce n'est pas de la paranoïa, il est bien trop confiant pour ça ; mais ça ne veut pas dire qu'il apprécie pour autant l'incertitude, loin de là, surtout quand elle ne va pas dans son sens. Lae daemonis ne l'accepte que quand iel peut la transformer à son avantage - et a bien conscience que le prince déchu n'en est pas un pour lui.

Seulement maintenant l’ancien fervent ne cherche plus ni amour ni absolution, il n’en a qu’après la couronne. Si elle est si proche de lui, iel ne peut que répondre à son appel et chercher à la faire tomber entre ses mains, tant pis qu’elle soit faite d'épines. Il n’a jamais eu peur de s’écorcher pour avoir ce qu’il voulait.

Sauf que ce soir... il a beau se mentir, Amore, il n’est plus si assuré de savoir ce qu’il veut. Et si c’est vraiment lui, sous cette parure ornementé, alors qu’est-ce qu’iel fera ? Face à celui qui l’a fait chuter alors qu’il aurait pu l’élever, celui qui a préféré le trahir plutôt que de prendre le risque de s’abaisser, celui qui l’a méprisé, là où la minute d’avant il lui avait été si dévoué. Va-t-il le haïr, le tuer, l'aimer, lui mentir ? Il se sent incapable de pleurer, mais tout autant de lui être indifférent. Au fond, Atreus est resté gravé dans son esprit ; mais ce qu'il lui a dit aussi.

Le patron n’a pas enlevé son masque doré lui non plus, alors qu’il attend dans une des salles privées de l’étage qu’on lui amène l’artiste après la représentation. Pendant qu’il patiente, les notes de musique lui reviennent en mémoire en même temps qu’une centaine de souvenirs fracturés par les substances, semblent se teinter des couleurs de l’évidence. Parce qu’iel en est certain, à présent : cette voix, Amore la connaît.

crédit : soeurdelune, waldosia
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