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WHISPERin the night
rpg francophone low-administration600*460 • 1 rp/mois
La paix n'est plus, pas même de façade. Dans une débâcle de bombes et de hurlements, Zaun a réclamé son indépendance en détruisant le siège du Council. La haute-ville se reconstruit sur des airs dictatoriaux tandis qu'à Zaun, les lois s'effondrent, les rues ne sont plus que passages à tabac en règle, pour dépouiller autrui ou par simple plaisir de semer le chaos.
C H. N L G
The Council
pnj compte fondateur & maître du jeu, PNJ ; à mp pour toutes demandes liées à l'administration
HERESY.
hiatus Nebula + Karma + Neomä + Kane + Hinatea + Reagan + Samaël
NEIR.
présente Soleil + Rose + Dusk + Reine
Last Waltz
présente Niyah + Nyx + Nevoria + Maxine + Lola + Night + Aqua + Neela
Gekyume
présente Raven + Daemon + Maddox + Caïn

Guide Faune & flore Festivités Grimoire Velaris Times Scénario & PL
01.07 vers. 17, découvre les nouveautés ♡

WIN fonctionne désormais en low-administration, plateforme purement dédiée à l'écriture, sans contraintes. Ce qui signifie : plus de fiches de présentation, inscriptions libres et validation dans le groupe de ton choix au moment de ton inscription dans le listing, pas de contrôle de l'activité rpgique. Les suppressions auront lieu tous les deux mois : les comptes déserteurs seront alors supprimés sans préavis. Profitez de vos personnages sans pression ni obligations (plus de détails). ♡

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collapsar ; (shade)

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13.10.22 0:08

c o l l a p s a r
OCTOBRE 2022



❝ your body keeps me awake but I say nothing, and you say nothing. I give it all for a taste but we say nothing, it's time for something. I want you and I know you want me too, so now no more games, come through and I'll make your dreams come true.

Elle brille, perchée au-dessus de têtes sur des échasses v e r t i g i n e u  s e s, drapée dans des étoffes de paillettes et d'argent qui puent le fric à plein nez et soulignent l'appartenance factice à une foule dans laquelle elle se perd sans toutefois se mêler ; elle ne leur appartiendra que jusqu'aux premières lueurs de l'aube. Bientôt, l'infinie étendue s'embrasera lentement, levant les yeux sur les lumières matinales les créatures de ténèbres et luxure seront chassées, les vautours noctambules se tourneront [ [ retourneront ] ] avec l'envie de d'embrasser, rien qu'encore un peu, l'ivresse de la fête. Dans la nuit, la ville aux stigmates infernales s'efface derrière les échos de râles et de rires.

Drôle de vapeur enveloppante, caressant sa peau au rythme des basses qui vrombissent, portée par les effluves d'alcool et d'euphorie collective elle effleure, se laisse effleurer, disparaît derrière les éclats funambules et la terre toute entière sembler tourner [ [ s o m b r e r ] ] elle se souvient à peine de comment elle est arrivée là — les pupilles dilatées par l'exaltation passagère de se sentir e x i s t é e et quand elle danse tout se tranche contre ses hanches, les néons assassinent les yeux de rouge et de bleu. Les commissures s'agitent de rires sourds et faux, la bouche noyée par les cocktails fluorescents ne se rend plus compte des spectres mutilés par l'off qui l'entourent, captive des déboires (elle réclame leur compagnie) raffermit la violence de ses serres sur leur peau tachetée (restez, amusez-moi!)  



f l a s h s aveuglants
qu'importe l'aube
quand le soir est ensorcelant



Les phalanges blanchissent contre le magenta d'une boisson corsée, en secret les prunelles s'étourdissent de la silhouette qu'elles parviennent à distinguer, les paupières se plissent peu sûres d'elles [ [ o m b r e ] ] parmi les ombres, la démarche est féline, si discrète pour ce chat sauvage épousant la nuit comme ses bras les mirages (pousez vous donc!) — et lorsqu'elle se hisse derrière ses larges épaules ses lippes caressent son lobe en un murmure amusé. — Laisse-moi deviner, tu travailles? Ne sais-tu donc faire que ça? Charme tatoué sur les commissures, le sourire est facile, l'intérêt suggéré, elle vient sans doute de faire fuir un potentiel client, il a détalé aussitôt sa présence imposée. Ce genre de transaction ne veut aucun public.Oh, mince! J'ai gâché ta vente? Elle s'en contre-fiche. Elle a ce regard qui en dit long, son petit rictus toujours marqué, peu importe ce qu'il dira elle est certaine qu'il se réjouit de cette interruption, parce que c'est elle, ou presque.Tu viens danser avec moi? Les orbes parcourent le derme contre lequel elle s'appose, d'une brève pression de sa joue contre sa mâchoire, jusqu'à ce que les regards s'accrochent, attisant les brasiers de la vérité.



le désir monte
monte encore
il fait des nœuds avec son corps



Les doigts s'amourachent de sa nuque, cajolent sa peau, jouent avec la pointe de ses cheveux d'une douceur vénéneuse, le pouce enhardi de cette proximité vient encercler sa bouche, dessine sa lippe inférieure, la fait frémir sous ses oscillations jusqu'au dernier frisson — dans lequel elle s'engouffre. Soumettant ses lèvres aux affres de ses caprices, la caresse devient presque b r u t a l e quand leurs bouches entrent en collision. La morsure de souffles qui se mêlent, des bruits qui disparaissent, les babines se gorgent de sa saveur longtemps fantasmée qu'elle goûte enfin. Effluves douceâtres d'un plaisir double.

Sa langue se retire mais son corps lui s'attarde dans cette étreinte, ses paumes calleuses froissent la mousseline de sa robe, elle se demande ce qu'il voit alors qu'il la tient dans ses bras. — Comme c'est intéressant... suggère-t-elle hilare tandis que les iris se livrent bataille. — Je suppose que tu n'avais croisé que la sale gamine jusqu'ici? Le rire r e d o u b l e, elle se satisfait de la lueur de réalisation qui s'allume dans son regard, elle peut distinguer jusqu'à l'é c h o qu'elle produit au fond de son iris d'onyx. — Je suis sûre que j'ai ta préférence, n'est-ce pas? Sur ces mots elle s'éclipse pour se perdre parmi les corps qui se bousculent ou s'enlacent, sans doute a-t-il des questions, elle n'a pas envie d'y répondre. E l l e ne sait pas qu'elle l'a suivi jusqu'ici et elle préfère être déjà loin, quand il le lui dira.


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16.10.22 20:25

c o l l a p s a r
OCTOBRE 2022



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Morphée corrompu, il vend les rêves en échange de crescents. Ils se passent de main en main, un contact fugace qui s’ignore aussitôt pour un autre.
Les habitués connaissent les tarifs, le dialogue n’est donc plus nécessaire mais ça n’empêche pas Shade de vérifier que le compte est bon. — Tout a un prix, sauf sa confiance. Tout l’or du monde ne suffirait pas à l’acheter.
Il hoche la tête pour valider la transaction, le rêveur retourne à la fête.
Il repère une potentielle nouvelle cliente, c’est dans sa direction qu’il se dirige quand un souffle dans sa nuque l’interrompt.
« Jazz ? » Il s’étonne, tendu qu’elle soit ici alors qu’elle devrait être clouée au lit, terrassée par une lourde fièvre. Ça fait bien deux semaines qu’ils ne se sont pas vus parce qu’elle était souffrante et autant de temps qu’il lui a envoyé de quoi se guérir par le biais de Aska.
Car c’est un ange gardien de l’ombre, c’est comme ça que son palpitant s’épanche. En veillant de loin sans attendre de faveurs en retour mais aussi et surtout, il prend soin de lui en mettant de la distance entre ses actes et ses sentiments.
Je t’aime mais c’est un secret bien gardé.
Il ne s’est toujours pas retourné, il la devine, la sait dans son dos. C’est elle qui sort de derrière le rideau en le frôlant de trop près pour se dévoiler.
« Oh, mince ! J’ai gâché ta vente ? »
Il la trouve si étrange qu’il peine à trouver une réplique appropriée à la hauteur de sa contrariété.
Pourquoi surgit-elle de la sorte, sans même faire une allusion décomplexée et de mauvaise foi sur sa maladie qui a guéri miraculeusement ?  ( typique d’elle )
Elle devrait lui dire qu’il a un regard trop renfrogné, qu’elle a "oublié" de lui dire qu’elle était rétablie et qu’il devrait passer à autre chose parce que ce soir ( comme tous les soirs ) c’est la fête et qu’elle ne veut pas qu’il gâche tout avec son attitude en nuage de grisaille.
Là, elle fait comme si elle avait oublié leur dernière conversation. Jazz sait faire semblant d’oublier mais elle n’oublie pas.
Puis ce petit ton désinvolte pour cette vente ratée qui n’est pas uniquement la sienne, mais la leur.
Ça ne lui ressemble pas.
Il continue de l’analyser, ça lui coupe la voix mais Jazz n’en a rien à faire alors que c’est ce qu’elle préfère.
Le voir réagir et répondre à tout ce qu’elle lui dit.
Il se fait inviter à danser, ça lui fait l'effet d’avoir avalé sa propre came.
Lui aussi a l’impression d’être quelqu’un d’autre, ses propres désirs éteignent pour ce moment tous ses reds flags.

The warning signs can feel like they're butterflies.

Il tend la main vers la sienne pour l’emmener sur la piste mais elle retombe aussitôt le long de son corps car elle le paralyse. La plume de sa peau pique sa mâchoire de frissons, il est bloqué sur une inspiration.
Son coeur est dans un barillet et elle a le canon sur les lèvres, elle tire dans tous les sens mais sous ses balles il se révèle immortel. Ce baiser c’est comme la paix d’une attente qui le consumait, ses bras la ramènent complètement à lui et —
Il sent son métronome cardiaque s’affoler mais le sien est absent, il n’y’a rien dans son buste pour faire écho à ses sentiments.
Sans se détacher, le baiser s’annule pour la dévisager.
Elle fait tomber le masque et il se sent vide avant de se sentir idiot.
Trop sonné pour lui répondre, il fonce la récupérer avant qu’elle ne disparaisse pour de bon.
Il veut des explications.
Il s’est fait berner par un cauchemar.
Tu es stupide Shade, un vrai crétin.
Tout en essayant de ne pas la perdre dans la foule il se met à réfléchir.
Qu’est-ce que ça veut dire ?
Ça fait huit mois maintenant qu’il fréquente Jazz et ce laps de temps lui a permis de découvrir un certain nombre de choses sur ses elles que son pouvoir duplique dans son sommeil.
Echo c’est une facette de sa personnalité en exacerbé, des éclats de ce qu’elle est profondément.
Mais est-ce qu’il pourrait y’avoir une corrélation entre Echo et ses désirs ? Si c’est le cas ça peut aussi l’être pour ses autres émotions refoulées ?
Et il est le mieux placé pour le savoir, lui qui n’entend rien de ce qu’elle dit.
Echo est perdue, il tourne sur lui-même pour tenter de la repérer mais elle s’est volatilisée pour de bon.
En revanche, l’usine à mauvais rêves est attablée là, un cocktail à la main.
C’est d’un pas raide qu’il vient déranger sa soirée parfaite avec ses  écervelées d’amies célestiennes. Quand elle le voit, comme il l’avait présumé, sa moue festive est égratignée par sa présence car elle devine déjà ses intentions de rabat-joie et toutes les justifications qu’elle devra lui donner alors qu’elle n’en a pas envie.
« Viens danser avec moi. » Il la surprend mais elle accepte, elle quitte la table et il lui prend la main pour l’emmener dans un coin à l’écart. Le club ne passera pas de musique qui leur donnera l’opportunité de danser un slow, alors leur main se quitte mais leurs yeux non. Ça pourrait lui faire l’effet d’un déjà vu mais il ne revit pas la scène, il n’y’a rien dans ce qu’ils sont en train de vivre qui lui donne le sentiment d’un moment recyclé.
Echo était une pulsion, Jazz est un défi de séduction.
Ils ont déjà dansé ensemble il y’a quelques mois mais ce soir c’est différent, elle n’est pas dans la danse et lui non plus. Il donne l’impression d’avoir quelque chose à dire, ce n’est pas une mauvaise ni une bonne déduction. C’est juste qu’il a les hypothèses en multiplication et aucune solution, alors il ne sait pas quoi dire, quelle question poser, s’il faut en poser une, s’il faut arrêter de réfléchir.
Ses envies fleurissent dans son contact, près de sa tempe, ses doigts caressent sa couronne de feu. Elle lui tombe sur le bras, des longues ondulations qui libèrent la fragrance d’un jardin d’été dont elle a parfumé sa nuque.
Le premier qui ferme les yeux perd, pas une partie mais une seconde précieuse de l’autre. Sa vue pourrait viser sa bouche mais il y’a tellement plus à embrasser dans son regard que ça n’en vaudrait pas le coup. Ils se donnent des baisers qui colorent la bouche, ils se promettent des saccades respiratoires et des prières en leur nom jusqu’à ne plus avoir de voix.
Tout ça, sans rien faire d’autre qu’en se touchant du regard.
Sous ses phalanges il sent sa chaleur se décupler ou bien est-ce la sienne qu’il lui transmet ?
La fièvre les emporte et avant d’y céder il remarque que ses lèvres ont des pigments similaires à la framboise du fameux soir où ils étaient chez elle.
Mais cette fois-ci, son dune a une saveur qu’il ne saurait s’arrêter de boire. Ses promesses aphrodisiaques amplifient à chaque nouvelle gorgée d’elle, se fichant bien du coma éthylique dont il pourra souffrir demain.



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17.10.22 19:01

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OCTOBRE 2022



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Le rire s'égraine dans la nuit des perdus, un reste de dawn liquide au fond du calice secoué par ses éclats chantants, ce qu'elles racontent n'est pas si drôle, les lumières trop vives donnent à ses expressions des airs authentiques [ [ comme toujours ] ] c'est la juste maîtrise des hochements de tête vers l'avant, signalant à l'interlocuteur toute l'attention qu'il croit devoir obtenir, c'est les yeux qui pétillent comme s'ils n'avaient pas subi les présages ivres des liqueurs amnésiques. Elle se fiche t o t a l e m e n t de ce qu'elles racontent, tout comme elle se fiche que Désirée soit partie s’épancher quelque part dans la foule au cou d'un homme qui ne veut plus d'elle.

Si Jazz était de ce genre d'amie, celle à dispenser des conseils, faire des leçons de morale bienveillantes bien qu'indésirables, elle lui dirait sûrement qu'elle répète sans cesse le même schéma - - pour le moins pathétique. Une valse tristement célèbre auprès d'hommes plus différents les uns que les autres et qui n'ont en commun que leur fâcheuse, mais néanmoins compréhensible, indifférence pour celle qu'ils désirent sans respecter. Romance ne faisait pas exception. Elle y devine un vague rapport avec un père absent, classiques daddy issues arrachant un profond rolling eyes intérieur quand chaque fois elle rapporte à leurs oreilles un nouveau coup de foudre (vain) pour un unième pauvre type. — Ça fait un moment qu'elle est partie le retrouver, on devrait peut-être aller la chercher non? suggère Imogen un froncement de sourcil vaguement inquiet que Jazz sait plus suggéré que réel. Sûrement le devraient-elles, c'est ce que feraient de véritables amies. Ce qu'elles ne sont pas.Je suis sûre qu'elle s'amuse très bien sans nous! (elle n'a pas envie de se gâcher la soirée) — trop t a r d.

Monsieur tue-fun en personne fend la foule pour les rejoindre son éternelle moue égratignée de cynisme sur le faciès [ [ f u c k ] ] les souvenirs flous d'une conversation dérangeante se rappellent à elle, crispent son rictus malicieux en une grimace lasse suggérant qu'elle n'a nullement l'intention de se justifier.  — Shade! Quel plaisir de te croiser ici, fais une pause une minute et viens donc boire un verre avec nous. Le ton est jovial, les manières f a u s s e s au possible, il n'a sans doute pas entendu un seul mot et elle n'en a pas la moindre idée. Elle s'attend à le voir décliner, espère que ses compagnies nocturnes le feront fuir, le regard qu'elle lance en direction d'Imogen traduit tout de cette invitation qui n'en est pas une.

La surprise emboîte la curiosité lorsqu'il se dérobe à son rôle habituel, prenant une initiative sur laquelle elle s'interroge vivement en entrelaçant ses doigts aux siens, elle est presque aussi ravie de quitter la tablée sous le regard médusé de ses amies que d'échapper au sermon acide qu'il lui aurait délivré en temps normal. Cherche-t-il à l'attirer sur la piste pour mieux user de ses regards désapprobateurs? Peu probable. Shade est calculateur, il planifie, mais il exècre perdre son temps, il a la manipulation en horreur, va droit au but, sans détour inutile.



aux m y s t è r e s elle se
[ [ l i v r e ] ]
ivre de la prochaine partie à vivre



 — Je pensais que la dernière fois était une exception, c'est que tu en ferais presque une habitude- Pour la première fois peut-être il parvient à la faire taire prématurément, le discours moqueur se tord (presque) sur un hoquet surpris lorsque l'inspiration reste bloquée dans sa tranchée au contact de ses doigts sur sa nuque, la pulpe glisse entre les mèches de f e u — allume une rivière de lave sous sa peau, un magma lourd d'attente et de création. Comme au tout premier jour, la première rencontre derrière la silhouette émincée d'Aska, ce fut s'offrir à son regard en devenant elle-même un théâtre, derrière ses rideaux du désir qui s'ouvrent et se referment. Une attente provoquée, infiniment plus e x c i t a n t e et douloureuse, seulement dans la cage-image de son esprit, intouchables [ [ impalpables ] ] tous les rêves se rassemblent là, soudain sur eux, en une seule armée hurlante d'impatience.




Vis le rêve, vite.
━━━  Voici le vœu que forment leurs regards
lorsqu’ils se fondent en une seule couleur ━━━




Le jeu, la passion, le plaisir… Une fois encore, ils se trouvent à se renvoyer en v i r t u o s e tout ce qu'ils se sont appris, toujours en jongleurs, chaque fois c'est le désir qui passe d'une main à l'autre, d'un souffle à l'autre - - elle ne sait pas si ses yeux sont une invitation, un défi, ou s'il veut lui ordonner de rester tranquille, mais même si sa tête lui demandait de partir tout son corps s'y refuserait. Elle le sent l'attirer à elle aussi sûrement que s'ils étaient aimantés. Gagnée par la douceur de cette promiscuité, ses membres se détendent, communiant avec les siens par la buée qui l'envahit, chargée de toute cette attention, de cette exquise provocation. Lorsque enfin ses lèvres cèdent aux siennes elle n'est plus qu'une boule de chair s e n s u e l l e et heureuse, pleine de lui et de ce qu'il lui promet par ce simple baiser qui se multiplie et se multiplie encore et au corps jusqu'à devenir un tout. Éternelle respiration, il lui vole toute son oxygène et sa raison ; ne laissant au cœur de son ventre, qu'un insondable nœud de la spirale par où son corps s'échappe de lui-même.

Dois-je conclure que je t'ai manqué? murmure-t-elle contre sa bouche, un sourire creusant sa fossette sans qu'elle ne cherche à briser l'étreinte, elle pourrait tout aussi bien dire [ [ e n f i n ! ] ] si les doigts liés à son cou ne traduisaient pas déjà pour elle toute l'avidité qu'ils appellent. Elle n'a pas le temps d'en dire plus, une main s'agrippant à son épaule la force à se retourner, parmi les visages inconnus se distingue celui de Désirée, strié de néons multicolores, sous ses cils brillent des traînées humides de mascara or. — Il-il voit une autre fille! chouine-t-elle au-dessus de la musique trop forte — Hein? Oh- ... Mads tu veux dire? Mais ma puce tu le savais, il te l'a dit quand vous vous êtes séparés. Le timbre est mielleux et les gestes tendres lorsqu'elle frotte son dos de sa paume, seule une étrange lueur dans ses yeux montre le fond de sa pensée: non elle n'est p a s désolée pour elle, oui c'était prévisible, non elle n'a aucune envie de la consoler, oui elle la d é r a n g e.Et alors?! C'est qu'une zaunarde, une-une moins que rien- elle est même pas jolie! Je comp-comprends pas co-comment il a pu me remplacer par elle! Un sanglot parfaitement dramatique secoue ses épaules, elle se réfugie alors dans les bras de... Shade, comme si elle prenait conscience de sa présence sans toutefois s'interroger sur ce qu'elle a sûrement interrompu, trop préoccupée par son ex-(minable)-boyfriend qu'elle aura sans doute oublié la semaine suivante. Shade la dévisage s’épancher sur son blouson de cuir, aussi raide qu'une statue, réprimant une grimace qui déclenche le rire de Jazz, elle fait mine d'hésiter à le délivrer de la célestienne, avant de finalement le sauver en la ramenant contre elle.  — Je vais dire aux filles de la ramener, je reviens. Tu m'attends dehors? Elle ne le quitte pas des yeux, Désirée agrippée à elle, le ton saturé de messages implicites.


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08.11.22 23:37
érostime, sexe
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OCTOBRE 2022



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Il a encore l’odeur du printemps dans les narines quand on lui arrache sa femme-fleur, Désirée jugeant que l’heure n’est plus à leur saison. Elle la remplace par l’hiver pour sa période moribonde, à l’image de sa "romance" fanée. Ainsi elle partage ses tribulations du coeur pour qu’ils puissent subir à trois ce qu’elle devrait surmonter seule. — Pourquoi tout doit être un spectacle dans les hautes sphères ?
Il se le demande encore plus fort maintenant qu’il a le cou mouillé d’or et de larmes. Raide, l’étreinte est la plus inconfortable possible. Il a une révulsion pour tout ce qui expose les émotions sous le feu des projecteurs et ça même, en tant que figurant.
Jazz le renvoie en coulisses avec un timing calculé de façon à le mettre suffisamment dans l’embarras pour pouvoir en rire. Satisfaite de sa plaisanterie, elle pétille dans ses iris jusqu’à étinceler d’une toute autre sorte de malice. C’est comme si elle jouait derrière un rideau, sa silhouette nue à découvert tout en étant cachée.
Elle lui fait la promesse de se tenir derrière et lui, il lui promet d’aller la chercher.

Une fois dehors avec la fraîcheur de la nuit pour remettre en ordre ses idées, il réalise qu’il n’en a pas envie. S’encombrer d’interrogations infinies ça sera pour demain et il est convaincu de faire le bon choix lorsqu’elle apparaît, éclairée par les néons bleus de l’enseigne du bar. « On va chez toi ? »

C’est la première fois qu’il est invité dans sa chambre, le décor lui ressemble. Il n’y’a aucun doute sur le fait qu’il est le seul garçon qui a passé cette porte et qui s’attarde autant sur les détails de la pièce. Il devine les rires de ses prunelles qui la suivent partout où il pose les yeux, leur pensée doit se faire écho. « Tu ne m’offres pas de dune ? » Plaisante-il en arrêtant sa visite près d’elle, à une distance provocante tant elle est respectueuse. Un flirt à contresens, la tranchée est creusée pour qu’ils puissent la remplir de leurs attentes embuées. Le désir est pressurisé, latent. Ils se sourient avec sur la bouche le décompte d’un rapprochement imminent. Leur respiration croisée réduit le temps estimé avant de céder aux faveurs d’Éros. Il trempe ses lèvres dans la liqueur framboise puis il l’observe à un soupir d’écart, elle et ses résilles d’astres aux cils. Son coeur joue une sérénade solitaire, ils n’ont pas les mêmes partitions à s’échanger et ça le tourmenterait si elle n’émettait pas cet appel enfiévré en son nom.
S’il y’a bien une chose de surprenant avec son pouvoir c’est sa capacité à mettre sur ampli toutes les sincérités, même celles insoupçonnées. Celle qu’il entend-là est particulière, elle ronronne à son oreille un guide intime qu’il écoute comme une intuition innée. Ça implose lorsque leurs doigts cherchent à déboutonner, retirer, détacher tout ce qui fait obstacle. Elle le désarme en ôtant de sa ceinture les pièges dissimulés : tire-balle à la taille, coupe-chair à la cheville. Il laisse sur elle ses armes en dentelle, victime sensible, il veut pouvoir s'y blesser encore un peu.
Il la porte, paumes calées sous ses cuisses à contact de frissons. Elle s’accroche à son cou pour ne pas lui tomber du corps et c’est lui qui glisse du sien, plus précisément entre ses cuisses après l’avoir déposée sur le coffre au pied du lit. En l’embrassant par-dessus ses dessous, il poursuit l’étude d’un solfège érotique en se fiant aux notes de ses soupirs.
Il est l’instrument de ses crescendos lascifs, son apothéose musicale permet un interlude de tendresse cupide. Son ascendance émane de ses actions, dans la manière dont il la tient, dont il dirige la progression de leurs émois. Gardien protecteur, il est l’autorité réconfortante dans laquelle elle peut s’abandonner sans crainte.
Elle a le corps enfoncé dans son matelas rembourré aux nuages quand il la surplombe, le désir au supplice.
Je te veux, est une envie explicite qu’il concrétise.
Je t’aime, est un sentiment qu’il instille dans leur rapport avec la même pudeur que celle qu'il conserve au quotidien.
C'est discret et ça passe complètement inaperçu au milieu de cette effervescence sans lendemain.


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09.11.22 21:13
érostisme, sexe
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OCTOBRE 2022



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Elle l'observe observer — chaque fois c'est le même manège, d'abord les interludes se fond discrètes, il ne faut pas laisser à l'interlocuteur trop d'espace pour l'imagination, ensuite les iris s'attardent sur les détails anodins révélateurs de quelques faux secrets, il n'y a rien de cette chambre qu'il ne sache déjà d'elle, toutes les vérités sont gardées ailleurs. Sous clefs d'un placard aux h o r r e u r s. Cette nuit, ni aucune autre, il ne sera confronté aux cauchemars, Jazz vend du rêve en bouteille, des pastilles de fantasmes distillées sous la langue, il n'y a pas de place dans leur chambre pour deux pour que ses  croquemitaines s'aventurent entre eux.

Je ne savais pas que tu en avais besoin? plaisante-t-elle ses yeux caressant la ligne de sa mâchoire lorsqu'elle se rapproche d'un pas, elle voudrait hâter la cadence, cavaler contre sa peau, aboutir à ses lèvres, mais elle n'ose pas encore, se retient de le bousculer pour sentir l'allégresse de la piste de danse grandir encore, profiter de ce délicieux train de promenade. Alors elle porte lentement les doigts aux boutons de sa robe, elle les ouvre sans qu'il n'y ait rien à ajouter, elle sent son ventre, son derme, sa bouche, brûler comme jamais, un désir qu'elle laisse p r o g r e s s e r sans le brusquer — une impatience qui les ravage, c'est cette faim de caresses, de baisers, de soupirs, de gestes, de goûts, cette envie de dire ❝ donne et ❝ prends et de voir, de toucher, de m o r d r e de s'ouvrir partout, à haleter, et gémir, à rêver... un désir qui se passe aisément de Dune.

Leurs paumes abdiquent ensemble, se trouvent, découvrent les barrières de tissus emprisonnant les chaires qui ne demandent qu'à se rencontrer. Ses doigts s'arrondissent autour de son épaule qu'il la laisse dénuder avec une lenteur e x q u i s e, son corps tout entier glisse de son attirail de métal, déjà flatte-t-elle le derme à peine exposé comme on charme un serpent, d'une lascivité consentante et éperdue. Lorsqu'il la soulève du sol elle se cramponne, rit contre ses baisers brûlants quand son dos ondule sous ses doigts comme un océan où les courants chauds ondoient, sa poitrine monte d'une même impulsion au contact de ses mains de magicien. Elle se laisse docilement coulisser dans le bracelet de sa poigne, s'y affole, s'y rend, prisonnière volontaire, partout sa peau frémit d'attente, il y dépose ses lèvres ; les siennes s'ouvrent et se ferment sur lui comme un cœur qui palpite.

Elle sent poindre le point culminant de ces semi-discours, ces semi-gestes, ces semi-mensonges, ces semi-promesses, lorsqu'avec une tendresse a m o u r e u s e et sensuelle il s'aventure entre ses cuisses [ [ semi-brutal, semi-douceur ] ] il devine étrangement comment engourdir son corps, l'alanguir, le transporter rien qu'en y posant deux doigts, deux lippes, en les promenant s u a v e m e n t en elle, interminablement, et à mesure qu'un bien-être l'envahit, elle songe que jamais un homme ne l'a touché, goûté, avec tant de délicatesse, d' i n t u i t i o n, d'adresse que c'en est (presque) gênant tant elle se soumet à la seule ferveur de ses manœuvres expertes. Comme s'il devinait sans qu'elle ne les formule, chaque secret, chaque sensibilité de ce corps qu'elle lui abandonne, il y définit ses formes, assouplit ses lignes, fait battre son pouls dont elle croit percevoir le chuchotis soyeux dans ses tympans. Et quand il revient à ses yeux pour y lire une fièvre commune elle se surprend pressée de le sentir en elle, frisonne contre le matelas où il l'enfonce, se penche pour le caresser, l'explorer à son tour, lui conter des mots, des supplications, qui à un homme moins désiré la révulseraient sûrement, mais qui murmurés pour lui l'érotisent pour la nuit.



❝ dispose de moi
[ [ fais moi tienne ] ]
prends-moi en ta si profonde solitude
et fais que la nuit s'éclaire




Ses deux mains à ses hanches guident leur fusion, au-dessus d'elle il voyage, parfois l'a-t-elle rêvé au rythme de ses somnolences, mais jamais encore elle n'a su rendre la chaleur de l'instant, peut-être parce que derrière ses paupières, au bout de ses propres doigts qui se donnaient du plaisir elle oubliait les détails d'amour avec lesquels il l'a sublime. Elle ignorait qu'il réunirait autant de s e n s u a l i t é que de sentiments, qu'il serait à la fois dévouement et conquête, que par lui elle verrait que les mots et les gestes, peuvent être tour à tour sublimes ou triviaux - - selon l'intensité avec laquelle il vient et recule à sa rencontre, agrippe ses cheveux à l'arrière de sa nuque, marque sa peau d'une infime douceur.


Elle ne saurait dire combien de temps ça a duré, mais lorsque leurs membres se détendent sans toutefois se relâcher, la chambre qui à leur arrivée était encore glaciale lui paraît désormais f o u r n a i s e. Elle sent à peine son corps qui semble flotter au-dessus d'elle, dans une autre dimension, la pluie crépite sur le toit, il est quatre heure du matin ou peut-être cinq? L'air de Midrias semble imprégné d'érotisme, de soupirs, de tremblements, elle a l'impression que toute sa sensibilité s'est concentrée dans le bas de son ventre, au creux de ses reins où il a laissé son emprunte qu'elle ressent encore comme un spectre pas totalement disparu, il s'a t t a r d e, l'habite alors que sa forme corporelle elle l'a déjà quitté. Shade repose à ses côtés, son souffle chaud soulève son torse à une cadence régulière, elle y dessine des arabesques du bout de la pulpe de l'index, sans se rapprocher pourtant — elle n'a pas besoin qu'il la touche, la seule sensation d'être regardée la fait sourire dans la demi-pénombre. Un regard qui la fait se sentir bien sans qu'elle ne comprenne p o u r q u o i elle qui toujours se vante de ses longueurs d'avance n'arrive pas à déceler les « je t'aime » qu'il n'ose prononcer, qu'il noie au fond de ses onyx.

Tu veux toujours ton dune? les commissures plissent sous le rire qui prolifère dans le silence — Je peux encore arranger ça. et elle fait alors mine de se relever, saisissant son déshabillé de mousseline ivoire pour s'en draper — ... Le soleil va bientôt se lever, tu viens sous la douche avec moi? parce qu'il y a toujours une excellente e x c u s e pour ne surtout pas laisser le sommeil la gagner, à cet instant même elle fait appel à des trésors de contrôle pour enfouir un bâillement sur le point d'émerger. Elle peut patienter jusqu'aux premières lueurs, lui faire la conversation jusqu'à le conduire sur le chemin du départ. Avec certains hommes elle n'a pas le loisir de la subtilité, mais avec Shade, elle se figure qu'il n'est pas de ceux qui s'attardent. Elle s'interroge, elle n'en sait rien après tout. Elle ne l'a jamais vu en séducteur aguerri, jamais vu au bras d'une femme d'ailleurs, elle s'est dit qu'il y avait une forme de pudeur autour de ses supposées fréquentations, ils n'ont même pas abordé une seule fois le sujet. Elle a bien essayé, il y a de cela plusieurs mois, de lui arranger un rendez-vous avec son amie Imogen, un f i a s c o des plus divertissants qui n'a fait que confirmer leur intérêt réciproque.


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