somebody else round everyone else ☾ Lux
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12.10.2022
celestia, manoir Vaan-Karst
@Felicia Snyder
Je détestais être ici. Tout, absolument tout ce qui se trouvait ici me mettait dans un état de tension permanente. Ces hauts murs oppressant portant les portraits du fier clan Rixen, ces meubles, ces objets, ancrés dans mes souvenirs d'enfants, qui continuaient d'hanter mes rêves et surtout mes cauchemars. Et cette odeur. Cette odeur qui, même les yeux fermés, me ramenait vers mes pires démons de la plus terrible et réelle des façons.
Pourtant une fois de plus je n'avais pas dérogé à la règle, en petit soldat bien obéissant et soumis que j'étais. Il avait suffit d'un message de mes parents pour que je me déplace jusqu'au manoir familial sans rechigner, me demandant ce qui me valait cet honneur d'être ainsi convié. Une crise familiale ? Comme si nous n'étions pas déjà dans une situation critique depuis des lustres. Ces questions n'avaient cessés de me turlupiner pendant tout le trajet alors que finalement, maintenant que je me trouvais face à cette figure maternelle quasi inexistante dans ma vie, j'en arrivais à la conclusion que j'aurais facilement pu deviner de quoi il en retournait. Le mariage. Ou plutôt, mon absence de mariage. Voilà des semaines qu'on me bassinait avec cette histoire de célibat, de réputation à tenir... des semaines que j'évitais la confrontation en me noyant dans le travail - et autant dire qu'en ce moment, avec l'invasion des zurks dans les bas-fonds de Zaun, je n'en manquais pas. Je savais que cette confrontation devait avoir lieu à un moment ou un autre. Mais je ne parvenais pas à m'y résoudre. — C'est vous qui avez rompu mes fiançailles lâchai-je froidement à ma mère entre deux invectives. — Ah ! Evidemment que nous avons brisé cette entente, il ne manquerait plus qu'un Vaan-Karst soit marié à un monstre ! Ma mâchoire se crispa de façon presque imperceptible, encaissant l'insulte désinvolte faite à Rym. — Elle reste humaine. Ma mère me jeta un regard hautain, cachant mal le mépris qu'elle me portait. — Un vampire, un humain ?! Mais tu as perdu l'esprit mon pauvre ami ! Et dire que tu es en charge d'un bataillon d'exploration... De quoi te plains-tu au juste ? Nous ne te demandons pas la lune... nous avons toujours été bien trop indulgent avec toi... Impassible, je ravalai la vague d'injustice qui me submergeait en serrant les poings. — Magnus ne tolèrera pas plus longtemps que tu sois sans épouse. Trouve-toi rapidement une fiancée... ou nous nous en chargerons nous-même. C'est la dernière fois que je te le dis lâcha-t-elle sur le même ton qu'elle aurait utilisé pour réprimander un enfant pris en train de faire une bêtise. A l'évocation de mon "père", je voyais rouge. Comprenant qu'il n'avait même pas pris la peine de venir jusqu'à moi pour évoquer le sujet lui-même. C'en était trop. Je tournais brusquement les talons, poussant la porte du séjour à la volée et déboulait dans le hall d'entrée à grand pas, luttant pour contenir mes nerfs. J'avais envie de hurler.
Sentant comme une présence, je relevais mon regard, et tombais nez à nez avec... Lux. Lux ? Que faisait-elle ici ?
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Hands are sweaty
My heart beats heavy
I swear, I'm not ready
And I don't really know where to go from here
My heart beats heavy
I swear, I'm not ready
And I don't really know where to go from here
La Vaan-Karst a encore quémandé ta présence auprès d’elle envers l’Ordre, aujourd’hui. Il n’y que toi d’assez douée pour faire son suivi post-chirurgicale après tout, que toi avec qui le résultat est assez parfait. Ce n’est peut-être pas vrai que tu es la seule qui ferait ça aussi bien ; si tu étais plus modeste tu dirais que tu n’es qu’une étudiante, mais tu sais ce que tu vaux. Et toutes les imperfections que tu trouves sur ton corps, tu les effaceras de celui des autres .
Alors tu es venue chez elle aujourd’hui, mais tu n’as pas pu t’empêcher de penser à lui. Comme à chaque fois que tu passes le seuil de cette gigantesque porte, derrière laquelle tu sais que tu n’as pas le droit de lui adresser la parole de toute façon - seulement de parader à côté de sa soeur et de lui jeter des regards impénétrables, car tu es une fille sage Lux, tu fais ce qu’on te demande. Et on t’as demandé de ne pas lui parler, de ne pas le soigner. Qu’il n’en valait pas la peine parce qu’il n’était qu’un bâtard, et quelque part tu t’es demandé en quoi tu étais si différente, toi qui venais de Zaun. Est-ce que c’est pour ça que tu l’as fait quand même finalement, que tu as presque vidée ton énergie sur ses blessures la dernière fois qu’il était blessé ?
Tu ne sais pas trop ce qui t’as pris, pourquoi tu as fait ça, Felicia. Tu t’es efforcée de ne pas y repenser, tu t’es inventé une bonté soudaine pour mieux plonger dans le déni, te convaincre que tu aurais fait ça pour n’importe lequel de tes amis. Sauf que la vérité c’est que déjà tu n’as pas beaucoup d’amis, et tu n’es pas assez désintéressée d’habitude pour gaspiller ta magie comme ça. Et tu ne veux pas penser non plus à quel point ça t’as rendu furieuse quand tu l’as vu danser avec une autre fille, à cette fichue soirée où tu n’aurais jamais dû aller.
Il ne vient plus très souvent dans ce manoir de toute façon, alors ça ne sert à rien de remuer ce genre desentiments , d’ailleurs tu ne l’as pas même pas croisé aujourd’hui. Tu t’apprêtes à partir, sauf que…
Tu entends sa voix, Lux. Ça t’arrêtes en plein milieu du couloir, bêtement, juste le temps de te remettre de la surprise et de ce frémissement qui t’as tordu l’estomac ; c’est juste assez pour entendre la fin de la conversation avec la marâtre de la famille, lui ordonnant de trouver une fiancée. Tu n’es pas assez rapide pour filer sans demander ton reste quand tu entends la porte s’ouvrir à la volée et des pas précipités qui arrivent dans ta direction.
Tu ne fais aucun bruit, Felicia, mais tes yeux s’accrochent à sa silhouette sévère, et il semble sentir ton regard parce que le sien se relève. Vos iris se rencontrent, glace contre glace qui font une étincelle (ou bien c’est seulement ton imagination). Mais tu te contiens, tu ne laisses aucune émotion déformée ton visage impénétrable, et ta voix est aussi plate que d’ordinaire lorsque tu le salues :
-Bonjour Azan. J’allais partir.
Tu n’as pas envie qu’il pense que tu écoutes aux portes, même si tu l’as déjà fait à celle de ton frère et ta sœur. Mais les éclats de voix et son expression serrée te poussent quand même à le questionner.
-Ça va ? Tu n’as pas l’air en forme.
Alors tu es venue chez elle aujourd’hui, mais tu n’as pas pu t’empêcher de penser à lui. Comme à chaque fois que tu passes le seuil de cette gigantesque porte, derrière laquelle tu sais que tu n’as pas le droit de lui adresser la parole de toute façon - seulement de parader à côté de sa soeur et de lui jeter des regards impénétrables, car tu es une fille sage Lux, tu fais ce qu’on te demande. Et on t’as demandé de ne pas lui parler, de ne pas le soigner. Qu’il n’en valait pas la peine parce qu’il n’était qu’un bâtard, et quelque part tu t’es demandé en quoi tu étais si différente, toi qui venais de Zaun. Est-ce que c’est pour ça que tu l’as fait quand même finalement, que tu as presque vidée ton énergie sur ses blessures la dernière fois qu’il était blessé ?
Tu ne sais pas trop ce qui t’as pris, pourquoi tu as fait ça, Felicia. Tu t’es efforcée de ne pas y repenser, tu t’es inventé une bonté soudaine pour mieux plonger dans le déni, te convaincre que tu aurais fait ça pour n’importe lequel de tes amis. Sauf que la vérité c’est que déjà tu n’as pas beaucoup d’amis, et tu n’es pas assez désintéressée d’habitude pour gaspiller ta magie comme ça. Et tu ne veux pas penser non plus à quel point ça t’as rendu furieuse quand tu l’as vu danser avec une autre fille, à cette fichue soirée où tu n’aurais jamais dû aller.
Il ne vient plus très souvent dans ce manoir de toute façon, alors ça ne sert à rien de remuer ce genre de
Tu ne fais aucun bruit, Felicia, mais tes yeux s’accrochent à sa silhouette sévère, et il semble sentir ton regard parce que le sien se relève. Vos iris se rencontrent, glace contre glace qui font une étincelle (ou bien c’est seulement ton imagination). Mais tu te contiens, tu ne laisses aucune émotion déformée ton visage impénétrable, et ta voix est aussi plate que d’ordinaire lorsque tu le salues :
Tu n’as pas envie qu’il pense que tu écoutes aux portes, même si tu l’as déjà fait à celle de ton frère et ta sœur. Mais les éclats de voix et son expression serrée te poussent quand même à le questionner.
crédit :
serasoltice, magma
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12.10.2022
celestia, manoir Vaan-Karst
@Felicia Snyder
Tout mon être hurlait la colère que m'inspirait cette injustice, cette façon de me dicter ma vie, de m'utiliser tel un pion qu'on voulait placer stratégiquement sur un échiquier. Je n'étais rien d'autre après tout. Tout juste un nom de plus dans les rangs Vaan-Karst, souillé même par l'adjectif de bâtard. Jamais tout a fait renié, jamais tout à fait apprécié. Et voilà qu'on voulait me forcer à me marier, ma propre mère me parlant comme si c'était moi le problème dans tout ça. Pourtant, pas un son de s'échappait de mes lèvres serrées. Pas même lorsque je croisais le regard de Lux qui, malgré tout, parvint à me transporter ailleurs.
Pendant les quelques secondes où nous nous dévisagions, je repensais à la dernière fois où l'on s'était vus. A son talent qui avait su refermer mes chairs, et certainement un peu plus que cela même si je ne savais pas vraiment dire quoi.
L'air glacial nous taquina immédiatement le visage, nous rappelant une nouvelle fois l'étrangeté de cette météo. Ce n'était pourtant pas pour me déplaire. J'avais toujours apprécié l'hivers, et ce paysage couvert de blanc avait le don de m'apaiser. Ou était-ce la présence de mon amie ? Je tournais mon regard vers elle, notant les rougeurs que faisaient apparaître le froid sur ses joues.
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I swear, I'm not ready
And I don't really know where to go from here
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Pendant un instant, tu sens le soupçon de sincérité dans sa voix. Il est prêt à te répondre pour de vrai, à se confier à toi peut-être Felicia, et quelque chose papillonne entre tes côtes. Mais l’instant est vite interrompu par l’arrivée de la matriarche, et tu lui adresses un sourire poli tandis que face à toi Azan enfile immédiatement un masque de marbre distant.
Tu le connais bien, ce masque ; et si le jeune est prêt à te laisser jeter un coup d'œil sous le sien, à le laisser glisser un peu pour toi, toi tu le portes encore bien trop souvent(tout le temps ?) . Avec tes parents, tes adelphes, tes camarades, tes collègues - et même s’il se fissure un peu auprès d’Azan, tu n’es pas prête de le retirer. Car à force de le porter, Lux, tu n’es plus très sûre de savoir qui tu es là-dessous, et tu as peur que ce soit bien trop laid.
Il t’aide à enfiler ton manteau et en quelque sorte vous êtes plus proches que d’habitude. Mais ce n’est bien que physiquement, parce que d’habitude il ne fait pas ça, d’habitude l’un avec l’autre vous n’agissez pas comme ça. Tu la vois, Felicia, la distance tracée entre vous deux par la présence d’Aliénor, et tu ne l’apprécies pas ; même si la galanterie nouvelle du jeune homme n’est pas non plus pour te déplaire. Tu as presque l’impression d’être une(sa ?) princesse et tu te perdrais bien dans l’illusion.
-Merci, madame.
Tu as envie de rajouter que tu ne crains rien de toute façon, avec son fils comme escorte, mais tu as appris il y a bien longtemps qu’il ne valait mieux pas faire de commentaire sur Azan ici ; qu’ils soient en mal ou en bien, ils finissaient toujours par se retourner contre lui, et ce n’est pas ce que tu veux. Alors tu te tais Lux, toi qui sait si bien le faire. Tu ravales le positif comme le négatif, pour ne montrer que ce qui est épuré et acceptable.
Quand vous vous éloignez des limites de la maison, l’ambiance entre vous deux se réchauffe pourtant, le mur qu’il avait aussitôt érigé fond comme les flocons contre votre peau. Et les mots s’échappent comme la fumée de cigarette entre ses lèvres. Il n'y a que bien que lui que tu laisses fumer près de toi, et il prends soin de ne pas souffler dans ta direction.
-Ne t’inquiète pas, ce n’est pas de ta faute. J'espère juste que ce n'est pas trop grave.
Tu songes, Felicia, que toi au moins on ne t’embête pas avec ça. Tu n’es pas du même sang que tes parents, ta magie est unique et innée ; tu n’as aucune lignée à perpétuer de toi-même, tu dois simplement aider ta mère à continuer la sienne. Et c’est tant mieux, d’ailleurs - avec ce corps,tu en serais incapable , même si tu le veux voulais de tout ton être.
Tu n’es pas sûre de ce qu’il pense que tu as entendu, alors tu préfères être prudente, t’assurer qu’il ne te dévoile que ce dont il a envie - et tant pis si en réalité tu en sais un peu plus.
-Quel est le problème, exactement ?
Tu espères que ça va rallumer l’étincelle de son honnêteté Lux, mais tu n'as jamais vraiment su comment embraser quelque chose.
Tu le connais bien, ce masque ; et si le jeune est prêt à te laisser jeter un coup d'œil sous le sien, à le laisser glisser un peu pour toi, toi tu le portes encore bien trop souvent
Il t’aide à enfiler ton manteau et en quelque sorte vous êtes plus proches que d’habitude. Mais ce n’est bien que physiquement, parce que d’habitude il ne fait pas ça, d’habitude l’un avec l’autre vous n’agissez pas comme ça. Tu la vois, Felicia, la distance tracée entre vous deux par la présence d’Aliénor, et tu ne l’apprécies pas ; même si la galanterie nouvelle du jeune homme n’est pas non plus pour te déplaire. Tu as presque l’impression d’être une
Tu as envie de rajouter que tu ne crains rien de toute façon, avec son fils comme escorte, mais tu as appris il y a bien longtemps qu’il ne valait mieux pas faire de commentaire sur Azan ici ; qu’ils soient en mal ou en bien, ils finissaient toujours par se retourner contre lui, et ce n’est pas ce que tu veux. Alors tu te tais Lux, toi qui sait si bien le faire. Tu ravales le positif comme le négatif, pour ne montrer que ce qui est épuré et acceptable.
Quand vous vous éloignez des limites de la maison, l’ambiance entre vous deux se réchauffe pourtant, le mur qu’il avait aussitôt érigé fond comme les flocons contre votre peau. Et les mots s’échappent comme la fumée de cigarette entre ses lèvres. Il n'y a que bien que lui que tu laisses fumer près de toi, et il prends soin de ne pas souffler dans ta direction.
Tu songes, Felicia, que toi au moins on ne t’embête pas avec ça. Tu n’es pas du même sang que tes parents, ta magie est unique et innée ; tu n’as aucune lignée à perpétuer de toi-même, tu dois simplement aider ta mère à continuer la sienne. Et c’est tant mieux, d’ailleurs - avec ce corps,
Tu n’es pas sûre de ce qu’il pense que tu as entendu, alors tu préfères être prudente, t’assurer qu’il ne te dévoile que ce dont il a envie - et tant pis si en réalité tu en sais un peu plus.
Tu espères que ça va rallumer l’étincelle de son honnêteté Lux, mais tu n'as jamais vraiment su comment embraser quelque chose.
crédit : serasoltice, magma
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12.10.2022
celestia, manoir Vaan-Karst
@Felicia Snyder
Mes gestes s'enchaînaient avec un automatisme rassurant, rituel répété maintes et maintes fois devenu un calmant autant qu'une dépendance. La nicotine emplissait mes poumons, et je soupirai légèrement, tentant d'apaiser le tumulte qui faisait encore rage au fond de moi. J'étais tendu, stressé par cette situation qui me donnait l'impression d'être pris en étaux moi, le claustrophobe.
Pourtant la présence de Lux semblait apaiser mes nerfs, me faisant lentement redescendre en pression quand habituellement il m'aurait fallu bien plus longtemps pour me calmer. Je m'excusai, mal à l'aise de mettre ainsi à nu ma relation avec ma mère et plus globalement, avec ma famille. Lux n'était pas étrangère aux Vaan-Karst, et elle avait bien conscience du traitement qu'on me réservait lorsque j'étais dans les parages. Mais malgré cela, c'était une facette de mon intimité que je n'avais pas l'habitude de dévoiler.
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Il y a cette hésitation quand il te parle de sa famille, Lux, et tu peux le comprendre. Toi que ton propre sang n’a jamais regardé, toi qui n’est pas née avec le nom que tu portes, toi qui ressemble si peu à ceux que tu appelles tes parents. Tu sais ce que c’est, de ne pas ressentir cette connexion dont tout le monde parle avec ses frères et sœurs, tu étais trop occupée à te différencier d’eux pour espérer l’avoir ; lui n’a jamais eu le choix, tous les autres le détestaient déjà.
Mais vous n’avez pas les mêmes problèmes. Marcus et Élinor étaient bien contents que tu ne sois pas aussi frivole que le reste de ta fratrie, que tu ne te laisses pas déconcentrer de tes études, et peut-être que ça a contribué un peu à claquemurer ton cœur à double tour au fond de ta poitrine. De toute façon, à cette époque, tu enviais et détestait déjà trop les(autres) filles pour vouloir t’approcher d’elles, et tu t’es vite détourné de la seule relation désastreuse que tu as essayé d’avoir avec un garçon, pour essayer de faire comme les autres. De toute façon tu ne t’es jamais vraiment sentie à l’aise avec lui.
Tu te sens un peu mieux avec Azan, même si ce n’est pas pareil du tout. Tu ne t’approches jamais trop de lui, Lux, tu as trop peur qu’il se souvienne de comment il te voyait avant, qu’il te rejette, qu’il ne t’aime pas. Tu as trop peur derépugner et de repousser , et c’est vrai aussi bien physiquement que mentalement, alors tu ne montres rien car c’est moins risqué comme ça.
Sauf qu’il se livre à toi, lui. Et tu n'es pas sûre de savoir comment lui rendre. Il t’explique les menaces de sa mère, ce qu’elle a déjà fait, et quand il détourne le regard ça te lacère un peu à l’intérieur. Tu sais très bien qui il mentionne, tu avais reçu le carton d’invitation aux fiançailles ; tu n’y étais pas allé, prétextant un examen important, c’était mieux comme excuse que dire que l’idée d’y assister t’étais insupportable et que tu ne savais même pas trop pourquoi.
-Oui, je me souviens. Les fiançailles ont été rompues ?
Tu fais l’étonnée Lux, alors que tu ne l’es guère, de toute façon il n’a jamais aimé cette fille non ? Elle n’était même pas son amie, pas comme toi tu l’es. C’est ce que tu te plais à croire, en tout cas. Et puis une idée folle te traverse l’esprit, relent de la jalousie que tu as ressenti à l’époque.Maintenant, toi aussi tu pourrais être cette fille.
-Mais ça ne fait pas si longtemps, si ? Quand même, ils pourraient te laisser un peu de temps… (c’est ton tour d’hésiter) Et toi, j’imagine que… Tu n’as personne en tête ?
L’idée te sembleirréalisable , impossible, improbable . Mais elle est là quand même et tu t’imagines déjà princesse en robe blanche au bras de ton chevalier, sous la neige de début d’année. Tant pis si c’est pas pour de vrai. Tant pis si ce n’est qu’une mascarade, une pièce de théâtre, un coup monté.
Toi, Felicia, tu aimerais bien croire aux contes de fées.
Mais vous n’avez pas les mêmes problèmes. Marcus et Élinor étaient bien contents que tu ne sois pas aussi frivole que le reste de ta fratrie, que tu ne te laisses pas déconcentrer de tes études, et peut-être que ça a contribué un peu à claquemurer ton cœur à double tour au fond de ta poitrine. De toute façon, à cette époque, tu enviais et détestait déjà trop les
Tu te sens un peu mieux avec Azan, même si ce n’est pas pareil du tout. Tu ne t’approches jamais trop de lui, Lux, tu as trop peur qu’il se souvienne de comment il te voyait avant, qu’il te rejette, qu’il ne t’aime pas. Tu as trop peur de
Sauf qu’il se livre à toi, lui. Et tu n'es pas sûre de savoir comment lui rendre. Il t’explique les menaces de sa mère, ce qu’elle a déjà fait, et quand il détourne le regard ça te lacère un peu à l’intérieur. Tu sais très bien qui il mentionne, tu avais reçu le carton d’invitation aux fiançailles ; tu n’y étais pas allé, prétextant un examen important, c’était mieux comme excuse que dire que l’idée d’y assister t’étais insupportable et que tu ne savais même pas trop pourquoi.
Tu fais l’étonnée Lux, alors que tu ne l’es guère, de toute façon il n’a jamais aimé cette fille non ? Elle n’était même pas son amie, pas comme toi tu l’es. C’est ce que tu te plais à croire, en tout cas. Et puis une idée folle te traverse l’esprit, relent de la jalousie que tu as ressenti à l’époque.
L’idée te semble
Toi, Felicia, tu aimerais bien croire aux contes de fées.
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