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2015

Zaun

@Kim Olympe
violence, tentative d'enlèvement

Cheveux noir de jais et teint de neige, une écharpe recouvrant sa nuque que son carré court ne recouvrait plus depuis maintenant plusieurs jours, la jeune enfant s’abaissait sur le bitume, ramassant les cadavres de bouteilles en verre qui jonchaient le sol. Son visage à moitié recouvert par un masque en tissus bruni, bonnet enfoncé sur la tête et mains envellopés dans de vieux gants, elle glissait les bouteilles dans l’un des grands sacs plastiques qui reposait sur sa grande brouette de cageots en bois faite par ses soins. La majorité des enfants de son âge arpentait les couloirs des écoles, profitant naïvement de cette insouciance propre à l’enfance. Baignant dans un état d’être intérieur dont les pensées n’étaient en rien dérangeantes leur permettant ainsi de se laisser porter d’instants en instants par le flux de la vie telle qu’elle se présentait à eux. L’anxiété aux abonnés absents, sensation de « lâcher-prise » constante, déconnecté de toute forme de perturbation. Perséphone doutait cependant que cela eut pu être le cas des enfants/adolescents de Zaun. Contraint à endosser des responsabiltés qui n’auraient guère du être les leurs, arraché à cette innocence si précieuse et si pure. Elle n’avait aucun souvenir de ses derniers instants d’insouciance. Y en avait-il seulement eu ?

Ses yeux couleur ambre toujours aux aguets, la jeune adolescente tirait derrière elle la brouette. Récolter, ramasser, récupérer, trier et revendre. Une activité qu’elle était fière d’affirmer avoir trouver toute seule, rentable avec peu de concurrence. Physique certes, éreintante aussi mais l’enfant n’était pas de ceux à baisser les bras aux premiers signe de fatigue ni à broncher face à une vulgaire écorchure. Et toi gamine, viens par là. S’immobilisant, il lui fallait une poignée de secondes avant qu’elle ne se décide à se relever la tête, corps stoïque à l’esprit agité. L’adolescente analyse les options qui s’offre à elle alors que ses yeux se posent sur les deux patrouilleurs qui viennent de l’interpeller.

L'homme est un animal aux instincts de survie primitifs : son ingéniosité s'est donc développée d'abord, et son âme ensuite. - Charlie CHAPLIN

Messieurs ? Sous entendant « en quoi puis-je vous aider » d’une innocence propre à ce que l’on attendait d’une gamine de son âge. La disposition d’esprit de Perséphone était pourtant bien loin de l’innocence que l’on avait tendance à lui associer, précautionneuse pour ne pas dire paranoïaque. Il n’y avait rien de bon à être interpellé par des patrouilleurs, aucun citoyen de Zaun n’aurait su ignorer les dangers que ceux-ci représentaient. Dévoiles-toi. Les mains aussi. Grincement de dents. Bruxisme qui ressortait lorsqu’elle était prise d’un sentiment d'anxiété. Feignant l'ignorance, elle faisait mine de farfouiller dans l'une des poches de recyclables , fermement agacé à l’idée de non seulement perdre sa récolte mais aussi cette brouette/charette en bois qu’elle avait mis tant de temps à confectionner. Tu joues les sourdes gamine? rictus étirant les lèvres du patrouilleur, se rapprochant d’un pas lourd de l’enfant, suivis non loin de son acolyte. Quelques mètres, une poignée de pas, c’est tout ce dont elle avait besoin pour s’assurer un minimum de chance de pouvoir s’enfuir. Vous avez soif ? Question rhétorique ayant pour seul objectif de créer de la confusion chez ses opposants. Il ne lui fallait d’ailleurs qu’une poignée de secondes pour déceler l’incompréhension et l’exacerbation se dessiner sur leur regards. Quelques secondes qu’elle saisissait sans une once d’hésitation, ses mains d’hors et déjà refermé sur les bouteilles en verres qu’elle s’empressait de leur jeter au visage, son pied venant frapper la charrette avant de ne se précipiter dans une ruelle. Ce serait extrêmement naïf de sa part de penser un seul instant qu’elle était sortie d’affaire. Il n’était jamais simple de se débarrasser de patrouilleurs et elle ne pouvait guère compter sur un affrontement direct pour se dépêtrer de la situation. Elle ne pouvait compter que sur elle même et ses connaissances de Zaun. Courir à n’en plus pouvoir respirer, se fondre dans l’obscurité et ne jamais s’arrêter. Quel était le pourcentage de chance pour qu’une enfant souffrant de dénutrition échappe à deux hommes formés pour mettre la main sur des mercenaires ?

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Zaun

@Kim Olympe
violence, tentative d'enlèvement

Manifestation divine, du haut de ses quatorze ans c’est ainsi qu’elle avait perçus cette inconnue, qui sortis de nulle part, l’avait guidé au plus loin de ses persécuteurs. Le cœur au bord des lèvres, prêt à s’échapper de son corps, elle peinait à reprendre sa respiration, sa main bandée logée dans celle de sa bienfaitrice. Elle était persuadé que celle-ci pouvait ressentir la chaleur inhabituelle de son caducée sous sa paume et ce malgré le tissus le recouvrant. Mais cela importait peu. Regard s’étant momentanément arrêté sur ce croissant de lune qui marquait subtilement le front de son aînée, la jeune adolescente était intimement convaincus qu’elle n’était pas une personne à craindre. Perséphone n’avait jamais croisé d’autres gifted, cela n’avait rien de surprenant lorsque l’on savait ce qui était réservé aux gifted naissant au sein de Zaun. Ses connaissances étaient donc basées sur les on-dit et les récits narrés par sa mère, une narration plausiblement enjolivée et modelée au bon vouloir de ses narrateurs.

Mains sur les genoux, l’adolescente pantèle, des gouttes de sueurs dégoulinant sur son visage encore caché sous un masque. il n’y a pas d’endroits sûrs à Zaun prononçait elle entre deux inspirations, se relevant nerveusement alors qu’elle surveillait leurs arrières. Si Perséphone passait son temps à déménager de taudis en taudis c’était bel bien bien du au danger sous lequel ployait au quotidien. Quand ce n’était pas les patrouilleurs c’était les mercenaires et quand ce n’était pas les mercenaires c’était d’infâmes gangsters puis lorsque ce n’était ni les uns ni les autres c’était des êtres mi-humains mi créatures ou tout bonnement des immondices dont l’on ne désirait guère imaginer les intentions. on peut rejoindre les égouts, il est rare que les patrouilleurs s’enfoncent dans les méandres des canalisations de Zaun. quelles personnes saines d’esprit auraient voulus s’y aventurer ?

Grillage qui finissait par lâcher, au summum de son anxiété, l’enfant se précipitait vers la jeune femme, déterminée à ne pas faire de ces lieux leur tombeau. Si la perception de ses sens était avéré ou bien impacté par son état de stress, Perséphone était incapable de le déterminer néanmoins elle ne pouvait s’empêcher d’entendre des bruits, des craquements, des pas, des respirations et des murmures.   ils arrivent lâchait elle alors qu’elle faisait mine à l’aînée de la laisser monter dans le conduit.   tu n’aurais pas du te mêler de ça, ta lune est trop flagrante, ils ne cesseront pas de te chercher à présent. elle ne cherchait nullement par là à se montrer déplaisante bien au contraire, quand bien même elle se sentait reconnaissante d’avoir « pour l’instant » échappé aux patrouilleurs, elle éprouvait une certaine culpabilité à l’avoir entraîner dans ses mésaventures. je passe en première ? question rhétorique posée dans la seule optique de se montrer un minimum respectueuse même si ni les lieux ni l’instant n’étaient propices à te telles formalités. Ni une ni deux, l’adolescente montait sur la table puis le tabouret. Au vu de son poids et de sa silhouette propre à une enfant de huit ans, elle ne craignait nullement de les faire chuter et ne tarda guère à se hisser non sans mal dans la bouche d’aération. prends ma main, vite  enjoignait elle, sa main tendue déterminée à l’assister. Quand bien même il était présomptueux de penser qu’elle eût été d’une quelconque aide. . moi c’est persé lâchait elle refermant ses doigts autour de son poignet, des pas lourds et pressés se faisant entendre à quelques mètres d’elles.

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Zaun

@Kim Olympe
violence, tentative d'enlèvement

Genoux frottant contre le sol métallique du conduit d’aération, l’enfant s’évertuait à maintenir sa concentration à son paroxysme, consciente que la moindre inadvertance aurait des conséquences désastreuses. Il serait très crédule de songer que le seul et unique danger qui les menaçait. En Zaun résidait plein plus d’un seul danger et échappait à l’un d’entre eux ne signifiait pourtant guère qu’un autre ne les attendait pas au tournant. Rejoindre les égouts n’était pas une tâche aisée et aussi menues étaient elles, il leur faudrait une paque d’égout pour pouvoir s’insinuer dans les catacombes de la ville. Il n’y avait, pour la basse ville, que les égouts qui n’aurait su servir de sépulture et/ou d’ossuaire. il n’y a qu’en sortant de ce bâtiment qu’on pourra atteindre les égouts. A défaut de connaître les lieux, la jeune femme avait au moins la clarté d’esprit de ne guère chercher à perdre son temps à s'évertuer à trouver un accès en ce bâtiment sinistre et étranger. Fraction de secondes durant lesquels elle s’arrêtait sur une bouche d’aération, elle tentait d’apercevoir ce qui se trouvait en dessous de celle-ci lorsque l’inconnue au doux prénom d’Olympe l’extirpait de ses pensées lui arrachant par la même occasion un sursaut. La question lui brûlait les lèvres pourtant c’est silencieusement et suivant les conseils de la dernière qu’elle reprenait son avancée dans le conduit d’aération. Ce n’était pas notre porte de sortie. Une affirmation et non une supposition, comme si celle-ci se contentait d’énumérer un fait. L’avait elle vu ?

La jeune mendiante n’était pas des plus instruites et ses connaissances du monde restaient relativement restreinte pour ne pas dire qu’elles étaient extrêmement limitées. Elle ne connaissait que ce qu’elle entendait au détour d’une ruelle, que ses parents déniaient lui expliquer ou ce qu’elle décryptait dans les journaux. Il n’était donc pas surprenant qu’elle ne soit pas familière face à ce don que semblait posséder sa bienfaitrice. Accroupie tout en rampant, elle avait comme l’horrible impression que le conduit devenait de plus en plus étroit, deux voies se présentant à elles tandis qu’une odeur pestilentielle se répandait dans leur habitacle. Retenant un haut le cœur, sa tête bifurquant vers Olympe, elle lâchait à voix basse j’ai un mauvais présentiment, dis moi que tu vois quelque chose. seules deux possibilités lui venaient à l’esprit et ni l’une ni l’autre ne semblaient rassurantes.  Corps en putréfaction ou tentative d’asphyxie ? Elle se mordait la lèvre, le regard questionnant son aînée tandis qu’elle pesait le pour ou le contre. Avancer en espérant que la direction prise soit la bonne ou faire demi-tour et redescendre par la bouche d’aération par laquelle elles étaient rentrées et ce en espérant que les patrouilleurs aient rebroussé chemin. Faire face à un cadavre l’effrayait bien moins que l’idée même que les patrouilleurs puissent tenter de les asphyxier en diffusant elle ne saurait quel gaz dans les conduits. à droit ou à gauche ? elle s’abstiendrait de suggérer un retour en arrière. Son sixième sens lui faisant subtilement comprendre que cette suggestion ne serait fort probablement pas bien accueillis.

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The Pursuit of Happiness.Une illusion créée de toute pièce par cette partie d’elle qui cherchait à tout prix à la préserver, la persuadant que cette fuite constante et que cette vie cachée d’autrui représentait une forme de liberté face à l’asujetissement exercé par la haute ville. Elle avait consacré sa courte vie à cet objectif ultime de ne guère se faire capturer et ce, quitte à passer sa vie dans l’ombre. Elle était tant aliéné par cette peur d’être enlevé tout comme ses aînés l’avaient été qu’elle en avait annihilé l’idée même qu’il puisse y avoir bien plus que ces deux options. Que ses choix ne se limitaient pas à vivre dissimulé dans les recoins sombres de Zaun ou enchainé sous les projecteurs de Célestia. L’enfant possédait une vision très restreinte de ce que la vie lui réservait, peut-être s’était-elle tout simplement habitué à ce mode de vie, ignorant l’existence même qu’une vie sans fuite pourrait exister dans un avenir plus ou moins proche. Suivant les indications de celle qui n’était il y a encore qu’une vingtaine de minutes une inconnue, la jeune mendiante virait à gauche, respirant douloureusement par la bouche, l’odeur de putréfaction ne semblant guère vouloir s’évincer. A aucun moment n’avait-elle songé à remettre en question les paroles de Olympe, elle ne voyait aucun intérêt à ce que celle-ci lui mente et l’adolescente ne désirait nullement aller vérifier d’elle même si oui ou non un corps se trouvait en putréfaction à quelques mètres d’elles. Il ne leur fallus d’ailleurs qu’une poignée de minutes pour atteindre une énième bouche d’aération, cette fois-ci menant vers l’extérieur. j’espère que personne ne nous attendra en bas. soupirait-elle le visage moite, une perle de sueur glissant doucement le long de sa mâchoire. Se retournant de sorte à ce que ses pieds puissent se placer contre le grillage de la bouche d’aération, elle frappait une fois, deux fois, trois fois avant d’enfin percevoir le bruit du grillage qui cédait. Célébration de courte durée, sa main qui repoussait le grillage alors que de son regard elle tentait de déterminer la distance qui les séparait du sol. Trois mètres, quatre mètres, cinq mètres ? L’on ne pouvait malheureusement pas dire que Perséphone était dôté d’un talent pour les estimations.   je suppose qu’on a de toute manière pas d’autres choix ? toujours dans la rhétorique et sans attendre une réponse de son aînée, l’enfant faisait glisser le bas de son corps hors du conduit d’aération rapidement suivis par le reste de celui-ci, seules ses mains la maintenant encore en hauteur. Alors c’était ça la liberté ? Ce sentiment d’angoisse permannent qui la rongeait de l’intérieur ? Cette peur étouffante qu’il n’y est plus jamais de lendemain ? Cette prise de risque devenue bien trop fréquente où elle jouait avec sa vie comme d’autres enfants auraient joués avec des tablettes et autres technologies auxquelles elle n’avait guère accés ? Elle lâchait prise, s’en remettant au destin, priant pour ne pas trop se blesser et pour que le bruit de sa chute n’attire l’attention d’aucun être mal intentionné. Elle ne s’inquiétait guère pour sa comparse, après tout elles n’étaient que de simples inconnues qui avaient eu la surprise de se rencontrer dans un étrange concours de circonstances.  Son corps chute lourdement, elle pouvait sentir sa cheville lacher sous son poids lui arrachant un grognement de douleur alors qu’elle enfouissait sa tête contre ses genoux. Le temps d’assimiler la douleur, le temps de la tolérer, le temps de souffler. ça va, ça va le faire, c’est rien peinait-elle à articuler à l’intention d’Olympe. Tout irait bien, tout finissait toujours par s’arranger.

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Zaun

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Captivante, cette aisance qu’avait la vie à se construire autour de coïncidences. Se modelant au grès des événements et prenant fin en un souffle, parfois léger, parfois lourd. Perséphone se plaisait à penser que sa vie était faite de fils la reliant à ces inconnus dont elle croiserait la route indépendamment de la notion de temps et de lieux. Des personnes au chemin dont elle était destinée à croiser pour une raison bien précise, qui si elle n’était guère capable de le percevoir sur l’instant, finirait par se clarifier plus tard. Dire qu’elle ne comprenait par cette détermination dont faisait preuve Olympe à l’aider était faible. Il n’y avait strictement rien, aucun facteur, qui l’obligeait à lui venir en aide et à, par la même occasion, risquer sa vie. Perséphone ne comprenait pas cette empathie dont faisait preuve l’inconnue. Il fallait avouer que les enfants de Zaun n’y était pas accoutumés. Personne n’avait réellement le temps de s’apitoyer sur le sort de ces êtres que la vie avait placée en ces lieux, après tout existait il ne serait-ce qu’une personne, qu’une créature pour qui l’existence n’était guère difficile ? N’était ce pas naturel pour l’être humain que de lutter pour sa survie ? Alors à quoi bon risquer sa vie pour celle d’autrui ?

Les dents serrés, la jeune enfant refoulait tant bien que mal la nausée qui s’emparait d’elle. Une cheville foulée tout au plus, rien qu’elle n’eut su surmonter et ce quand bien même sa vitesse s’en voyait impactée. « il devrait y avoir une plaque d’égout au tournant de cette ruelle. » peinait elle à prononcer, pointant du bout du doigt la ruelle en question, plusieurs perles de transpiration roulant sur son visage rougis par l’effort. Elle ne répliquait guère quand l’aînée lui assenait de passer son bras autour de son cou bien qu’elle n’en voyait pas réellement l’utilité, si ce n’était de l’épuiser elle aussi. Dents s’enfonçant dans l’intérieur de ses joues, elle grognait douloureusement alors que leur pas s’accéléraient pour rejoindre le plus rapidement possible les égouts.

« tu es sûre qu’on est encore suivis ? je n’entends rien. » si ce n’est le brouhaha constant de Zaun, les bruits métalliques des garages avoisinants, le grondement des usines et les cliquetis répétitifs des conduits d’aération et d’eaux bien trop délabrés pour qu’on se puisse croire qu’ils étaient encore fonctionnels. « on y est. » soufflait elle en retirant son bras, se laissant tomber au sol, ses mains s’afférant à essayer de soulever la plaque. Quel naïveté d’oser penser qu’une gamine d’une trentaine de kilos serait apte à soulever un objet faisant quasiment le double de son poids pourtant elle n’en démordait pas, grattant la terre encerclant la plaque avec pour espoir de trouver une poignée ou quoique ce soit qui aurait pu les aider.  « idée merdique. » pestait elle alors qu’elle frappait la plaque du poing, relevant son regard en direction du renfoncement de la ruelle. L’obscurité de Zaun rendait certains détails difficilement discernables pourtant la gamine était presque sûre qu’elle y percevait une silhouette. Ombre silencieuse que la pénombre n’aurait su entièrement dissimuler.