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WHISPERin the night
rpg francophone low-administration600*460 • 1 rp/mois
La paix n'est plus, pas même de façade. Dans une débâcle de bombes et de hurlements, Zaun a réclamé son indépendance en détruisant le siège du Council. La haute-ville se reconstruit sur des airs dictatoriaux tandis qu'à Zaun, les lois s'effondrent, les rues ne sont plus que passages à tabac en règle, pour dépouiller autrui ou par simple plaisir de semer le chaos.
C H. N L G
The Council
pnj compte fondateur & maître du jeu, PNJ ; à mp pour toutes demandes liées à l'administration
HERESY.
hiatus Nebula + Karma + Neomä + Kane + Hinatea + Reagan + Samaël
NEIR.
présente Soleil + Rose + Dusk + Reine
Last Waltz
présente Niyah + Nyx + Nevoria + Maxine + Lola + Night + Aqua + Neela
Gekyume
présente Raven + Daemon + Maddox + Caïn

Guide Faune & flore Festivités Grimoire Velaris Times Scénario & PL
01.07 vers. 17, découvre les nouveautés ♡

WIN fonctionne désormais en low-administration, plateforme purement dédiée à l'écriture, sans contraintes. Ce qui signifie : plus de fiches de présentation, inscriptions libres et validation dans le groupe de ton choix au moment de ton inscription dans le listing, pas de contrôle de l'activité rpgique. Les suppressions auront lieu tous les deux mois : les comptes déserteurs seront alors supprimés sans préavis. Profitez de vos personnages sans pression ni obligations (plus de détails). ♡

Personnages attendus

↠ just gonna stand there and watch me burn ♡. mael

Anonymous
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19.04.22 0:47
just gonna stand there and watch me burn
19.04.2022
academy garden

@mael no

drugs, sadness
les talons qui résonnent sur les pavés de l'iron gate, les mèches brunes qui elles, obscurcissent l'air hagard. elle a déconné blue -comme déjà trop de fois avant ça. et ça dérape si facilement désormais, les pensées qui se dirigent vers ten et les émotions qui suffisent à la faire se tordre de douleur. écho des voix qui résonnent dans sa tête à l'infini, lui donnent trop de fois l'impression de ne plus être capable de contrôler quoi que ce soit, crises fréquentes où elle donne l'impression de se battre seule contre le monde. breathe. les mots répétés en litanie, les doigts accrochés contre le rebord marbré d'un des éviers des toilettes juste avant de s'enfermer dans une cabine, sachet pailleté entre les doigts. et c'est ridicule ce besoin parfois assourdissant de venir tasser sur une cuvette la poudre brillante juste pour mieux se brûler en inspirant le contenu. tout ça pour quoi ? la paix. c'est ce qu'elle répète quand on cherche à la mettre face à ses problèmes, les épaules qui se haussent et l'air nonchalant qui se dégage de son faciès bien trop marqué par les épreuves déjà nombreuses.

just breathe. répète encore mentalement les conseils quand l'air doux vient déranger une frange déjà en bataille, traverse pourtant l'immense allée bordée d'arbres et de bancs pour s'arrêter sur celui plus excentré. autrefois habité par les rires d'un groupe supposément solide, désormais hanté par l'absence de rire et les souvenirs mélancoliques. y a plus personne ici, sauf toi ; mael. sorry i'm late elle cherchera pas plus longtemps à se justifier sur les raisons quand elle sait que t'es sûrement déjà en train de décortiquer son esprit -à moins que ça ne soit ses pupilles étrangement dilatées. here dépose entre vous la boîte à confiserie, ruka qui s'entête à la couvrir de brownies quand le rituel veut qu'elle finisse toujours par te les offrir. oh, you need to listen this song écouteurs qu'elle fait déjà glisser vers toi, dopamine qu'elle lance en guise d'ambiance de fond, les iris en observation.
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19.04.22 14:51
just gonna stand there and watch me burn
19.04.2022
academy garden

@blue moon

drugs.
un soupire le parcourt, remonte le long du corps pour s'expier sans honte devant le professeur dont les prunelles sombres l'observe. si le regard pouvait tuer, il tirerait aujourd'hui son dernier souffle -- mais le destin semble déterminé à l'enchainer à la vie, encore une fois. les larmes crystallines chatouillent le coin des yeux sans ne jamais tomber. la fin des cours qui approche sans jamais tomber, et la patience qui s'étiole avant le temps. la chaise racle contre le sol, fait tourner tous les regards vers lui (( il lit furtivement la surprise et le mépris )). un clin d'oeil frivole est adressé à la gallerie avant de quitter la salle, la voix de l'enseignant reprenant son monologue, trop familier avec le manège. mains dans les poches, les pieds foulent les couloirs routinier où rien ne change jamais, y déboule chaque jours la jeunesse à poursuivre un futur glorieux ; et il les observe, sans savoir si c'est avec envie ou pitié (( sans doute, les deux )).

il est en train d'étouffer un énième baillement quand le claquement des talons l'alerte de la présence de l'amie-ennemie (( ex )). le regard se lève, prêt à aller chercher l'esprit (( mauvaise habitude )), mais s'arrête avant, parce que c'est écrit sur les traits ; il peut presque encore voit les paillettes lui pendre au nez. how selfish of you, not even sharing with your dearest friend. le coin des lèvres s'élève en un sourire moqueur, mais il n'ajoute rien (( pour une fois )), se contente d'observer la boite de friandises et de glisser l'un des carrés chocolatés entre ses lèvres, déguste sans hésitation les bonnes intentions dédiées à une autre. a new release from one of your sappy idols? il se moque le gamin, mais ça ne l'empêche pas de glisser l'écouteur contre l'oreille. la mélodie lui fait taper du pied dans l'air, tête hochant en rythme alors que le brownie disparait, une bouchée à la fois.

not bad. comme s'il s'y connaissait en musique, s'improvise critique, alors que son expertise se limite à faire chier le monde. l'écouteur est rendu, alors que le corps s'étire, muscles se déliant, certains en craquements discrets. so. what's up? lancé avec désintérêt, de ce même ton qui sert à répondre aux reproches des adultes ; la réponse (( la véridique, celle qu'elle cache au fond de son coeur )) l'intéresse, mais il ne saurait jamais l'avouer -- ce serait briser sa vibe.
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19.04.22 23:33
just gonna stand there and watch me burn
19.04.2022
academy garden

@mael no

drugs, sadness
ça lui arrive bien trop souvent de te dévisager de cette façon, les pupilles qui suivent chaque courbe du visage, dessine mentalement les traits pourtant connu par cœur. besoin de mémoriser à chaque fois, de se souvenir des détails - pour mieux les haïr quand tu viendras ré ouvrir des blessures, comme à chaque fois. le jeu éternel du chat et de la souris, consciente pourtant que t'avais toujours été le prédateur et elle, celle prise au piège d'une tourmente des sentiments qu'elle n'avait jamais su vraiment effacer pour de bon. beaucoup diront qu'il s'agissait là de ses tords, que les amitiés ne subsistent pas à la fin d'une relation mais comment aurait-elle pu tourner le dos à celui qui la connaissait parfois mieux qu'elle même ?

alors elle souffle blue, chasse les pensées invasives d'un claquement de doigt, euphoria qui facilite la tâche à instaurer doucement un sentiment de plénitude qui viserait bientôt l'euphorie dont elle avait besoin pour cesser de se torturer sur un quotidien dont il était si difficile de s'échapper. we can't be on drugs at the same time, you know that soirées qui faisaient exceptions, infinité de silhouettes sur lesquels dériver quand le reste du temps, vous étiez tous deux bien trop conscients de comment les choses finissaient par se clôturer. et les iris dérivent vers les éclats de rire du groupe passant à proximité, les sourcils qui se froncent sur une fraction de seconde, ombre qui lui rappelle vaguement celle qu'elle méprise la plupart du temps. i just enjoy sad music mélodies qui venaient trop souvent capturer l'essence même de ce qu'elle pouvait ressentir en la plongeant dans une mélancolie certaine mais devenue familière avec le temps.

et c'est les doigts qui tapent en rythme contre le rebord boisé du banc squatté, bercée par les sons qui se font entendre jusqu'aux derniers accords qui laissent un vide. really good you mean mais c'est souvent bien trop te demander que d'offrir un compliment quel qu'il soit, bataille qu'elle abandonne pour des sujets si peu intéressant en réalité. as usual. ni plus ni moins. elle s'embête plus vraiment à y répondre en réalité quand il te suffit de sonder son esprit pour y découvrir ce que tu cherches. les mensonges qui ne rimeraient à rien et surtout, le manque d'intimité que ça confère à chaque fois. alors sûrement que tu le sais déjà dans le fond ; devastated. voilà ce qu'elle est. pleure chaque nuit à l'infini la mort de ten, lamentations sans fin qui n'apportent aucun répit. you ? et encore une fois ce serait sûrement de la surface, manque d'honnêteté constant avec les autres, entre vous. don't you want to skip class this afternoon ? pour s'évader un peu et errer partout mais surtout ailleurs.
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24.04.22 21:00
just gonna stand there and watch me burn
19.04.2022
academy garden

@blue moon

drugs.
il l'envie. y'a la bouche qui s'assèche, imagine sans difficulté les cachets fondants contre les lèvres qui le délivreraient momentanément de son existence. il rigole mael, quand elle lui refuse le paradis chimique. se rappelle de toutes les nuits ( et les jours ) perdues entre les draps de soi à ses côtés, peut presque sentir la soie de son épiderme sous ses doigts. cercle vicieux les entrainant encore et encore ; malgré les tentatives de résister de la poupée. mael lui n'y résistait jamais -- erreurs trop fréquentes auxquelles il participait volontairement, avec enthousiasme même. rien qu'il ne détestait plus que d'apprendre, d'évoluer, de s'améliorer. petit prince de l'indécence et de la suffisance ; à faire payer son existence au monde entier, épée à double tranchant à laquelle il se déchirait constamment -- et contre laquelle la lune s'abîmait à son tour.

just peachy. everything's good qu'il ment, constamment. c'est que mael, il n'a jamais rien su dire de plus, parce qu'on n'a jamais vraiment attendu de réelle réponse de sa part. que des mots lancés en l'air, aussi sincères que les commentaires sur le beau temps de l'artificielle ruby way. alors il répond automatiquement, sur le même ton enjoué, avec la même intonation synthétique. lui dissimule les questionnements qui le garde parfois éveillés la nuit, la paranoïa grandissante envers sa famille et ses propres gardes du corps, comme si le monde entier le décevait. blue, elle n'avait pas besoin de savoir tout ça ; de s'affliger un peu plus sur tous les et si... il le sait, que blue elle est inconsolable, que toutes ses nuits sont rythmées de sanglots silencieux. et ça chatouille au fond de l'esprit, ça se grave contre la matière grise : est-ce que tu serais aussi dévastée si c'était moi... rayé avant même d'avoir fini d'exister. parce qu'il croit savoir la réponse (( a tord et raison à la fois )), la même que celle qu'il a lu à maintes reprises dans les esprits l'entourant -- à quoi bon s'abîmer sur les rochers affilés de la vérité. il secoue la tête, dissipe les pensées (( si seulement elle lui avait filé un peu d'euphoria pour prévenir plutôt que guérir )). énergie soudaine ( émulée ), il se redresse d'un bond -- étincelle espiègle dans le regard alors qu'il le pose enfin sur les traits de la gamine. the real question is when do i want to be in class? the answer is never of course. voyou plus souvent absent que présent, accumule les reproches sur son dossier, à se demander si ce sera celle qui fera finalement déborder le vase et déclencher l'expulsion tant attendue. what do you have in mind? il n'attend pas de réponse, glisse ses prunelles dans les siennes -- envahit l'esprit pour y trouver le plan avant qu'il ne soit mis en marche. main tendue, alors qu'il sait mieux que quiconque ce qui se déroulera lorsque les paumes entreront en contact. offre ou excuse, peut-être un piège ? ; accès d'accès à son esprit en échange de l'intrusion. et si elle se laissait prendre au jeu, il n'aurait que trois mots à lui dévouer : you're pretty today.
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27.04.22 10:58
just gonna stand there and watch me burn
19.04.2022
academy garden

@mael no

drugs, sadness
les irirs qui s'échappent déjà vers l'horizon, laisse l'esprit dériver sur tous les endroits possible en dehors de l'académie où elle ressentait de plus en plus le besoin de fuir. fuir quoi au juste ? elle, les autres, le monde. chaos de l'esprit prenant chaque jour un peu plus d'ampleur, l'incapacité à tenir autrement qu'en respirant les paillettes maudites visant à lui donner l'impression d'effacer les peines. cumulées aux potions pour se plonger dans des rêves fantastiques, loin des terreurs nocturnes venant pourtant rythmer son quotidien depuis des années. et elle aimerait parfois -souvent- s'échapper de tout ce qui pouvait la caractériser. fuir le plus loin possible et recommencer à zéro. prétendre que le tout n'était jamais arrivé, qu'elle n'avait jamais été abîmée, que l'acharnement du destin n'avait pas été présent.

la tête qui bascule en arrière, observe les rayons de soleil, soupir accentué qui s'échappe des pulpeuses. les pupilles désormais dilatées, viennent trahir l'état second dans lequel elle pouvait se trouver -motif pour contacter ses parents si elle se rendait en classe dans cet état. mmh true le premier à la suivre à chaque fois qu'elle ressentait le besoin de dériver, s'enfuir. presque commun d'en chercher un et d'y trouver l'autre, à marcher à deux -quand bien même les moments avaient tendance à s'empreindre de rareté-. peut être que vous aviez trop grandis, changés. peut être que vos chemins avaient prit des directions différentes quand vous vous entêtiez pourtant à revenir sur la même voie. trois quart de cris pour le reste de douceur. mais elle revient blue, le fait à chaque fois. réclame ton attention, tes sourires, n'importe quoi avant de s'insurger une nouvelle fois contre toi et les mots blessants, t'hurles les pires horreurs pour te ramener à elle une nouvelle fois. the waters lane ? silence des mots, juste yeux dans les yeux. et en dehors des légendes idiotes, l'endroit restait pour elle une source d'évasion. remember the spot we used to go when we were kids ? quand l'insouciance était encore présente et que vous étiez encore cinq. ferme les yeux quelques secondes à la pensée, ten. l'impression que le coeur se retourne une nouvelle fois et si elle ne pleure pas blue, si elle ne se noie pas une nouvelle fois dans sa détresse, c'est seulement parce que l'euphoria était là, à taper en contrepartie dans son esprit. doigts fébrile qu'elle vient pourtant poser au creux de ta main, invitation qu'elle saisit, l'habitude de l'échange avec toi lui permettant d'envoyer les peurs de manque de contrôle. môme qui retient son souffle, revient se perdre dans les iris à sa porté ; you're pretty today. et le coeur qui bondit en écho, les même montagnes russes dans lesquels tu l'entraines à chaque fois. les doigts qui serrent aux tiens, besoin d'affection qui transperce. les jardins qui se brouillent au loin, l'immense grille qui elle se dessine jusqu'à elle aussi la mettre loin derrière vous sans vous soucier une seule seconde des répercussions, échappatoire dont vous aviez besoin. take that glisse contre ta paume le reste de sa consommation, le sourire qui vient tirer les pulpeuses. come on, we're gonna be happy today même si ce n'était que de la prétention.
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30.04.22 3:20
just gonna stand there and watch me burn
19.04.2022
academy garden

@blue moon

drugs.
elle regarde l'horizon, prunelles sombres à la recherche de quelque part, de quelque chose, ou peut-être même de rien. il ne sait pas ce qui lui passe par la tête en cet instant précis, et si l'envie de sonder ses pensées se fait sentir, il demeure stoïque face à ses désirs. parce qu'il lui faudrait la regarder dans les yeux, et ça l'empêcherait d'observer son profil. mael il gravitait autour de blue, toujours là, toujours présent. parce qu'elle était son premier amour, peut-être même le dernier. parce qu'elle pouvait lire en lui, comme lui lisait à travers les autres. la seule à savoir les eaux troubles de son âme d'où il se noyait sans bruit ; la seule à comprendre ce qui le poussait à être lui-même, et à lui pardonner tous ses travers. et c'était égoïste, mais il avait besoin de la garder près de lui. tout en sachant que ça ne mènerait jamais à rien, qu'ils ne seraient jamais rien de plus. parce qu'elle était trop précieuse, déjà trop abimée par la vie. ce serait trop cruel de lui promettre des lendemains en sachant qu'il cherchait, trop souvent, à mettre fin aux siens. il serait toujours là, même quand elle le rejetait. même quand lui, la rejetait. incapable de supporter sa présence et cette façon qu'elle avait de le soumettre au détecteur de mensonges comme il le faisait pour les autres. à la fuir, la rejeter, la blesser pour éviter qu'elle ne découvre les secrets cachés. mais peut-être pas aujourd'hui. peut-être qu'ils ont enfin droit à un peu de répit...

les lèvres s'étirent en sourire à la mention de l'endroit familier. voilà longtemps qu'il n'y était pas allé, mais il se rappelle sans difficulté tous les moments qu'ils y avaient passés, à cinq. of course i remember. les détails sont flous, et les souvenirs teintés par la nostalgie, sans doute plus beaux qu'ils ne l'avaient réellement été. et il se demande si ce moment partagé à deux les rejoindra un jour, dans un coin de l'esprit réservé aux souvenirs heureux. mais il n'y pense pas plus longtemps, l'esprit retournant à des pensées moins intrusives quand la poupée décide enfin de poser ses doigts au creux des siens. il sent la magie lui échapper, et ses prunelles dans celles de la belle ne captent aucun mot étranger, que le silence de sa propre tête. et la perte est terrible, et jouissive à la fois. l'impression de perdre le contrôle et l'oppression, en même temps -- de se retrouver seul et mis à nu.

et elle sait, sans doute, si elle regarde dans ses yeux, à quel point le cadeau lui fait plaisir. you make me a happy man. mais il l'ajoute à voix haute, de ce sourire joueur pendant à la risette. il dépose rapidement ces dernières sur sa joue, à la commissure des lèvres plus précisément, d'un presque baiser papillon, avant de s'offrir un petit peu d'euphorie (( à défaut d'être en position de s'empoisonner le système en bonne et due forme )).
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30.04.22 11:48
just gonna stand there and watch me burn
19.04.2022
academy garden

@mael no

drugs, sadness
s'évader juste un peu et prétendre être invincible, intouchable. vouloir, pour une fois, une journée plus simple que les autres ou les nuages ne viendraient pas obscurcir le quotidien. est-ce que c'était utopique ? probablement. mais elle ressent le besoin, blue, de s'échapper ne serait-ce qu'un peu d'un quotidien étouffant ou chaque bouffée d'oxygène lui donnait l'impression de suffoquer - à l'inverse de ce que c'était supposée faire. it was the good times.. nostalgie passagère quand elle se remémore les instants à cinq, les rires qui n'avaient de cesse de résonner et les heures passés à observer les bateaux en s'imaginant des aventures fantastiques quand vous n'étiez encore haut que comme trois pommes. ça semble si loin désormais, l'insouciance et cette proximité. et parfois elle se demande pourquoi est-ce que le temps faisait autant de ravage, ce qui avait bien pu se produire réellement pour ne plus avoir la moindre symbiose. et tout se jouait désormais aux apparences, les soirées toujours aussi grandiose, à offrir cette impression d'immensité, les photos alimentant les feeds momento pour parfaire les vies parfaites que vous cherchiez à mettre en avant quand la réalité était que vous n'étiez même plus capable de citer quoi que ce soit de réel sur les autres. à part avec toi.

et t'es de ceux qu'elle ne pourra jamais mettre de côté.
de ceux qu'elle ne pourra jamais oublier.

tout avait toujours été différent à tes côtés. peut être parce que ce lien n'avait jamais su vraiment se défaire. parce que tu t'étais immiscée dans ses veines et avait tatoué son coeur à l'encre indélébile de sorte à ce qu'elle soit incapable parfois de voir au delà de toi. and i love when you are si vrai. combien de fois avait-elle pu lire le désespoir sur tes traits ? combien de fois avait-elle été témoin des horreurs que tu t'infligeais ? les nuits passés à vous écouter conter le pire, à lire dans le flot de tes pensées tout ce qu'elle affirmait être totalement faux mais qu'elle ne pouvait changer. le sourire léger qui tire les lippes, frisson qui parcourt l'échine, bats des cils quand les prunelles remontent vers le ciel, observe les rayons lumineux qui donnent aux bâtiments une impression d'or. et elle résiste quand elle sent ton pouvoir s'agiter dans son propre esprit, cherche à t'offrir un répit de plus longue durée. can you promise me something ? accélère le pas pour se projeter devant toi, les iris qui cherchent les tiens. et c'est de la triche certains diraient, de venir voler une réponse sans réel consentement. never leave me. promise me. de ne jamais allé trop loin, de ne pas l'abandonner comme trop de gens avant toi. parce qu'elle a beau te détester parfois avec force, tu restes son pilier. et elle s'accroche blue. elle ne fait que ça quand il s'agit de toi.
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30.04.22 15:24
just gonna stand there and watch me burn
19.04.2022
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@blue moon

drugs.
the good times... avant que tout ne change. pour lui en premier, quand raphael avait tiré son dernier souffle. les blessures s'étant accumulées sur le coeur, trop rapidement pour les compter, pour guérir. des rêves d'affection d'un enfant négligé avait émergé un mal plus insinueux, un poison étouffant se manifestant à chaque respiration. colère parasite ayant pris sa vie, unique bien de valeur aux yeux de ceux qui l'avait mis au monde, pour en faire le parfait otage -- aveuglement, sans jamais réaliser qu'il était tout aussi victime de ses choix que son entourage. mais au moins, il n'était plus seul dans sa souffrance. et puis c'était blue qui avait changé, expérience traumatisme dont il savait déceler les contours à force de sonder l'esprit ; abysse noir s'étendant de l'un, à l'autre, les liant plus qu'il ne le faudrait sans doute. amitié-haine co-dépendante, à ne respirer que quand les regards se croisent et que les insultes fleurissent sur les lèvres.

happy. il lance le mot comme si de rien n'était, comme s'il n'en avait pas oublier la définition avec le temps. mael no est heureux, un imbécile heureux sans la moindre inquiétude, sans le moindre égard pour les autres. réputation soigneusement conçue à travers les années, à chaque nouvelle folie s'ajoutant à la longue liste des idioties. si habitué à feindre qu'il s'en convaincrait presque... mais pas besoin de tout ça avec elle. parce que blue c'est différent, un peu. et ça suffit, c'est assez pour qu'il se laisse persuader que c'est ça, la joie.

mais s'il y a bien une chose qu'il a appris de ses 20 ans de vie mael, c'est qu'elle ne reste jamais -- la joie. elle attire le malheur, car ils sont deux facettes d'une même pièce. et blue, elle lui demande l'impossible. elle pose ses grands yeux noisette dans les siens, retourne sa propre magie contre lui. le coeur manque un battement, et il doit se faire violence pour imposer le silence à son esprit. il y a des vérités qui ne sont pas bonnes à dire, qui ne devraient jamais être partagées. i promise. les lèvres s'étirent en sourire, et le ton est enjoué -- mais elle n'a pas besoin de lire dans ses pensées pour savoir que c'est un mensonge. que la réelle réponse est plus complexe, que ce n'est pas une chose qu'il puisse réellement promettre, en tout cas, pas sincèrement. mais peut-être qu'un serment fictif suffira, que ce sera assez pour panser les inquiétudes. et les hésitations sont lentement avalées. emportées loin par les vagues d'euphoria s'installant finalement dans les veines.
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03.05.22 17:11
just gonna stand there and watch me burn
19.04.2022
academy garden

@mael no

drugs, sadness
parfois, elle souhaiterait le faire avec un peu moins d'ardeur. avoir la force de se détacher ne serait-ce qu'un peu pour cesser de souffrir à chaque fois que tu décidais qu'elle n'avait plus vraiment sa place. et peut être étais-ce inconscient, peut être n'étais-ce pas dans le but de la blesser mais toutes les fois où tu retournais vers elle était le signe que blue se devait de s'effacer au moins un peu. et dans ces moments là, elle restait seule avec ses peines, à se demander pourquoi. plus grande question de sa vie sans qu'elle n'y trouve de réponse pour autant, à seulement subir les conséquences d'un destin bien trop dur envers elle peu importait le sujet. i promise. et c'est un sourire triste qui vient étirer ses pulpeuses, laisse le silence planer quelques secondes avant de te tourner le dos, se remettre à tes côtés comme si de rien était. mensonge. elle sait pertinemment que tu mens, promesse en l'air qui n'avait aucun sens hormis d'être prononcé. consciente à l'instant même où ta magie lui échappe pour retourner à son hôte qu'elle se devra d'éviter ton regard pour préserver ne serait-ce qu'un peu de son coeur brisé.

et comment fais-tu mael ? pour supporter les peines et les colères que tu provoques chez elle ? pour lire dans ses yeux l'amour qu'elle te porte et que tu bafoues pourtant tant de fois ? parce qu'elle en crève parfois blue, cherche trop souvent à l'étouffer -s'étouffer elle même, sans jamais obtenir gain de cause. et peut être était-elle juste condamnée à vivre de cette manière là en feignant une vie parfaite quand le monde réel, celui de son esprit, n'était qu'un chaos d'émotions venant la ravager. look, it's here l'index qui pointe le ponton qui se dessine au loin, sait qu'en contrebas, un espace permet de se glisser sous les planches de bois, retrouver l'endroit secret que vous partagiez plus jeune. alors elle presse le pas blue, lâche tes doigts pour se soulager du contact, feint une gaieté qui ne t'as pourtant jamais rendu dupe. come on, move your lazy ass manque de précaution à enjamber la barrière, s'aventure déjà sur les chemins de votre enfance pour parvenir jusqu'à cette endroit où elle ne s'était plus aventurée depuis des années. nothing really change les caisses de bois toujours présente, canette disposé sur l'une d'elle, défraichit par le temps. reconnait là la boisson préféré de king quand vos âges ne vous permettez de ne consommer que des boissons gazeuses.
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25.05.22 23:56
just gonna stand there and watch me burn
19.04.2022
the moaning waters lane

@blue moon

drugs.
leur histoire est teintée de sombre cobalt ; nostalgie et mélancolie bleue -- héritage peut-être manifesté par le prénom de la belle. tragique destin prédéfini par qui ils étaient, de la syllabe rejet appartenant au garnement, de la couleur tristesse synonyme de la belle ; noms qui jamais ne devaient s'unir -- damnés à se croiser, sans jamais se trouver. blue mérite plus que des promesses vides, mais mérite encore plus que les fragments brisés d'un gamin qui n'a rien à offrir, si ce n'est que le poids étouffant d'un héritage à perdurer. il n'a qu'un nom à partager, plus malédiction que bénédiction. alors il ment mael, promets de toujours être à ses côtés en sachant assurément qu'il inflige une nouvelle blessure au cœur. et quand il sera enfin fracassé, un autre saura le réparer, recoller les morceaux et effaçant avec eux les souvenirs d'un amour qui n'aurait jamais dû être. parce que blue, elle mérite d'être heureuse, et que ça n'arrivera jamais à ses côtés.

il ravale un soupire le gamin, tourne le regard vers le ciel azur ; infinie mer qui veille sur eux avec indifférence. gonfle les poumons de l'air printanier en assassinant les regrets, laisse l'euphoria prendre le dessus alors que les pas entrainent la lune plus loin. don't run, you're gonna fall and i'll have to piggyback you home! la voix railleuse poursuit la poupée alors qu'il la rattrape en quelques pas. entre dans le jeu de mensonge qu'ils ont établi depuis longtemps, à prétendre l'insouciance ; à fermer les yeux sur tout ce qu'ils savent les tuer en silence. il pénètre à sa suite dans l'espace autrefois familier, maintenant recouvert d'une épaisse couche de poussières, tant il y a longtemps qu'ils ont abandonné les lieux. you're right, it's still the same. les pas qui retracent les chemins d'antan, se rappelle des discussions enjouées d'enfants rêvant de rendre leur monde un peu plus tolérable. les lieux n'ont pas changé, mais eux si. tellement différent qu'ils peinent à se reconnaître. remember when I spit open my lip trying to jump over there? et le rire pétille au fond de la gorge jusqu'à glisser sur les lèvres, teinté de l'euphorie artificielle de la poudre offerte.
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