find someone who cares

20/08/2022

3 years ago, iron gates academy (midrias).

il était témoin de ces morsures assassines, des crocs qui déchiquettent l'âme déjà morcelée, le corps déjà effondré, au sol, et de ces vils charognards qui se repaissent de la misère des autres ; s'en était écœurant, insupportable, invivable. euryale gît, sans force, prisonnier de ce couloir qui semble sans fin, l'épaule écrasée contre le mur à supplier et hurler que la folie ne s'est pas éprise de lui, les pleurs diluviens sous les moqueries infâmes et seuls les insensibles et les couards ne s'arrêtent pas. taquineries incessantes sur le faon laissé à l'abandon par un fiancé redouté, mais les années avaient passées, fait oubliées la menace ombrageuse du sage dans son sillage. et zhao ne peut rester là, assister à ça, cet assassinat éclaboussant d'injustice, sans réagir vivement, sans parer de son corps les coups violents des mots grondants. il s'impose alors, protège d'un bras assuré son camarade et fait face à la haine cupide de tous ces abrutis. « it's enough ! go bother someone else, now. he had enough. » et il réclame un minimum d'empathie, quand il sait pourtant qu'ici rien ne fonctionne ainsi. « and what you're going to do ? » mais il ne se démonte pas, zhao, fixe avec mépris son vis à vis avant de répliquer « oh i can easily tell how you're cheating. pretty sure our teacher will like me to share this information. your parents too. » verve claque, rabat le caquet mal assuré du fieffé coq qui tourne bien vite des talons. et rapidement le couloir redevient désertique.

le corps se tourne lentement vers bambi qu'il regarde avec compassion, et auquel il tend un mouchoir propre, sorti de l'intérieur de sa veste. « i'm sorry about them.. are you okay ? » et il sait qu'il devra payer son intervention, que d'une façon ou d'une autre, les fils de se vengeront, lui feront ravaler sa fierté, le rabaisseront avec dureté ; mais c'est d'autant plus de force qu'il y gagne, chaque coup reçu venant renforcer sa volonté, l'ériger comme le plus tranchant des rochers. « you shouldn't listen to them, they are stupid... they don't know what they're talking about... » de bien maigres explications en lot de consolation, que pouvait-il faire de mieux, zhao quand il comprenait la peine (ressentait la même) mais n'avait aucune solution à portée de main ?

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@Bambi Euryale
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05/07/2022

3 years ago, iron gates academy (midrias).

Fleur fanée. Enfant qui s’oublie dans les ombres à la recherche d’habitudes perdues. Académie qu’il foule sans envie, limbes automatiques pour oublier. Il ne peut pas oublier Bambi. Échos par million, morceaux de miroir saccagé sur lesquels il danse. Et dans ses mélodies déstructurées les murmures persifflés du monde autour de lui agitent ses mélopées. Bambi devenu fou. On le clame. Regards de pitié qui le suivent comme une traine de mariée condamnée. Abandonné devant l’autel, fiançailles dérobées par l’absence poison. Dévorante. Euryale qui perd la raison. Amour trop fort, trop vif, trop. Déraison qui sillonne ses veines et teinte son âme, et lorsqu’il clame à la vie de l’absent des Sage, on lui rit au nez. S’il est en vie, où est-il ? Pourquoi ne lui revient-il pas ? Pourquoi l’amoureux protecteur n’est pas là lorsqu’il s’effondre. Menteur. Fou. On blâme son espoir vain, piétine ses mots sans valeur. Il est mort Euryale, il faudra t’y faire. Non. N o n. Non. Refus qu’on raille, et ses suppliques devenues sourdes lorsque l’affection est diabolisée de cette déraison qu’on lui offre. Bambi devenu silencieux. Bambi devenu trop fade, trop triste, presque invisible, si ce n’est les railleries qui le rendent proie facile, rejeton Euryale qu’on condamne, qu’on malmène comme un jeu malsain. Et pour seule réponse ils n’ont que ses larmes, quelques perles rosés qui s’échappent parfois également s’écrasant au sol dans des poussières éparses. Il a l’habitude Bambi, mais là où tous voudraient le voir courber l’échine, tomber sous le poids d’un deuil attendu, il s’y refuse. Chaleur d’un lien sacré qui brûle son myocarde s’il oserait un jour cesser d’espérer. Il a l’habitude. Silhouette triste qui subit les attaques, et peu interviennent parce qu’il n’a plus Ryu. Plus personne pour le protéger du monde trop dur. Où es-tu ? Quand me reviendras-tu ? (You’re all I see and you’re all I need) Et si le corps vacille de la méchanceté des autres, voilà qu’il se cache, derrière Zhao. Derrière cette silhouette grande, comme lui. Bambi toujours aussi faible, comme le dit Papa. Mouchoir offert, et les larmes qu’il sèche, enfant fragile, cœur arrêté depuis deux ans déjà et lorsqu’il porte sa main à ses yeux, l’éclat de sa bague lui arrache le cœur un peu plus. « He’s alive. I swear I’m not mad. He’s alive. He’s … Somewhere … He will come back to me. He will … » Visage qui se cache derrière le morceau de tissu, et les sanglots qu’il condamne de ses lippes serrées. Il lui reviendra. Son dragon lui reviendra. Qu’importe le temps, il ne cessera de l’attendre.

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@zhao kozuki
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20/08/2022

3 years ago, iron gates academy (midrias).

flot diluvien, de ces larmes pêcheresses qui ne tarissent jamais, et qui, dans leur orgueil, dispersent tous les souhaits ; ceux de voir réapparaître les tendres amants perdus, à la dérive, hors de la douloureuse marée de souvenirs. il tend son mouchoir, zhao et se fait bouclier protecteur d'un faon acculé dont la peine déborde par torrents sur les joues creuses ; à éloigner les prophètes de malheur venant se repaître de son chagrin, appuyer sur l'empreinte de sa folie. mais il n'est pas fou, bambi. il garde l'espoir, il s'y raccroche avec désespoir car c'est la dernière et l'unique chose qui le maintient en vie ; zhao comprend. combien de fois ses propres pensées se sont dérobées vers le quartier écarlate en retraçant les souvenirs tremblants de cette enfance dévastée, pourtant si précieuse, de ce foyer d'accueil au sein duquel il avait grandi, s'était forgé son caractère. « i trust you.. » réponse en miroir à l'éclat terne au fond de ses prunelles ; qu'il le croit en dépit de tout et tous car certaines choses ne s'expliquaient pas, et son intuition ne le trompait que rarement. d'un geste tendre, il enroule son bras autour de ses épaules et lui permet ainsi de se reposer là, contre son torse un instant. pas pour cacher les pleurs, non. il n'y avait aucune honte quant à ces derniers. la tristesse éprouvée n'avait pas nécessité à se cacher. mais parce que la souffrance fait échos, tout comme son combat, il se faisait pilier quand le simple fait de le regarder, parfois, lui redonnait l'élan et le courage de se battre à son tour. « they are stupid, they don't know what it is... to loose someone. » ils ne savent pas ce que cela fait, la douleur infligée et les nerfs, constamment aux aguets de ce espoir qui se retrouve perpétuellement renouvellé. « i'm sorry bambi, you should not stay alone.. » parce que leur monde était d'une cruauté inhumaine sitôt qu'on y invitait la peine ; et cela ne devrait pas être ainsi, non.

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@Bambi Euryale
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05/07/2022

3 years ago, iron gates academy (midrias).

Larmes offertes pour seule réponse à ses bourreaux. Parce qu’il n’a plus que ça Bambi. Ses larmes. Perles parfois liquides, parfois solides, éclats hyalins qui s’explosent contre le sol comme des morceaux de son myocarde. Bambi qu’on dit abandonné. Bambi qu’on dit fou. Aliénation qu’on lui prête tandis qu’il lutte chaque jour pour ne pas que son espoir s’effondre. Preuve à la vie de son amour qu’il ne peut montrer, et sous les railleries des autres, il s’égrène, se fissure comme une statue de sel. Et entre ses lippes tiraillées, le même mantra. Mêmes supplications. De sa raison désavoué. De son amour qui lui reviendra. Ryu est vivant. Il va revenir. Il sera de nouveau à ses côtés. Il l’assure, le promet. Mais on le raille. Doigts pointés vers lui, cruauté offerte à son espoir fragile. Pourquoi n’est-il pas revenu alors ? Pourquoi les jours passent et s’effacent sans qu’il ne soit là ? Il est mort ton fiancé. Et le mot est jeté comme une gifle. Larmes qu’il offre pour seul bouclier, quand son cœur s’effrite de leurs maux persiflés. Et tandis qu’il se cache derrière Zhao, il assure. Promet. Qu’il est en vie, son dragon. Qu’il lui reviendra. Parce que s’il ne revient pas, alors il n’a plus de raison de vivre. Bambi, marionnette à qui il ne reste qu’un fil, prête à finir morcelée si ce dernier venait à céder. Assurance d’une croyance de ses mots désespoir et il se laisse prendre dans l’étreinte. Soutien émotionnel où tous l’ont abandonné ou presque. « What can I do … I searched everywhere. He’s not dead. I can feel it. But I can’t find him. Nowhere. » Vivant mais disparu. Et la main qui s’accroche à son propre haut, tissu froissé sous ses doigts au niveau de l’endocarde comme pour arrêter les battements blasphèmes et désordonnés d’un cœur défaillant. « I’m sorry … I know … I’m weak … And maybe foolish. But … He’s my world. » Évidence cruelle lors que son monde s’effrite, mais la réalité qu’il ne peut vivre sans lui. Seule possibilité pour calmer le myocarde mutilé, l’attente sans fin jusqu’à ce que ses jours reprennent des couleurs, que son monde monochrome retrouve ses nuances enchanteresses dans les sourires du dragon disparu. « You shouldn’t stay with me. » Tremolo fragile et le sourire qu’il offre sans éclat. Il sait bien ce que l’on dit sur lui. Fleur fanée, sa couronne est d’épines et dans la hiérarchie sociale, il est le paria, l’abandonné. Celui qui n’a plus rien. Laissé devant l’autel, et à son doigt l’anneau qui l’unit à la mort. Il sait bien Bambi. Il ne sait que trop bien. Ce qu’il est devenu aux yeux du monde. Mais ce monde-là il s’en moque, réplique fade, illusion ratée de son univers atrophié.

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@zhao kozuki
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20/08/2022

3 years ago, iron gates academy (midrias).

douloureux échos qui persécutent, quand dans les paroles du faon sa souffrance lui explose au visage. et entre les paumes de ses mains, aux caducées infaillibles, il se désagrège et se livre. sang diluvien qui s'écoule des plaies béantes, grandes ouvertes, suintantes d'un désespoir qui jamais ne s'abîme, écorche l'âme de ses affres tortueux lui renvoyant toute son impuissance. il ne peut guérir ce genre de mal, Zhao. démuni face à la véracité cruelle de ce qu'il vit, Bambi et qui se reflète dangereusement en lui. « continues to believe.. that's all you can do for him. never let him go to oblivion » et c'était ce qu'il s'était juré de faire lui-même ; ne jamais laisser tomber Sya, en dépit du vide croissant et alarmant qui s'épanchait partout autour ; et tant qu'il vivait dans ses pensées, il gardait l'espoir de le revoir. bien sûr, les doutes le terrassaient. bien sûr, les pleurs l'aveuglaient. et parfois la douleur était telle qu'il souhaiterait s'arracher le coeur pour ne plus avoir à la ressentir. mais cette peine était aussi ce qu'il chérissait au-delà de tout, car elle était devenue Syaoran, car elle représentait son amour perdu et sans elle, il serait si vide... « don't apologize for loving. it's the purest of feelings. and, it can also be the hardest. » orbes d'obsidiennes brillants de compassion, et la douceur de sa paume qui s'invite dans le creux de ses mains, soutien qu'il apporte sans réfléchir. générosité de ceux qui n'ont jamais rien eu, qui ont appris dès leur plus jeune âge à perdre et qui ne savent pas se détourner de la misère. la douleur est toujours amoindrie lorsqu'on la partage. il avait cette sensation, Zhao, alors il œuvrait avec conviction, sans arrière pensée. « and you shouldn't worry about me. come on, let's have some tea. » parce qu'il se fichait bien de ce qu'on pouvait dire de lui ; il était déjà un paria, un rejeton de zaun qui n'était là qu'à cause des caducées sur ses paumes. le mépris qu'on lui témoignait dans la haute ville était constant et il s'y était habitué, avait compris que ce n'était pas en se révoltant seul qu'il changerait les mentalités. non, il allait d'abord falloir conquérir les esprits silencieusement, discrètement. et peut-être qu'il n'y arriverait jamais, mais il espérait ouvrir des voies pour les siens, oui. dans son sillage, bambi et la porte de la cafétéria qui se dessine plus loin. à la recherche de la quiétude de l'endroit. installés à l'écart, la commande est passée rapidement et il ignore les regards curieux et inquisiteurs sur eux. les doigts s'enroulent autour de la tasse fumante. « what did you think to do while waiting for him? » parce qu'il ne ferait pas parti de ceux qui bannirait l'espoir, non. s'il fallait qu'il soit phare dans la tempête de son univers, ce rôle lui allait. car en miroir, bambi lui renverrait toujours sa propre quête. tant qu'il lutterait, lui ferait de même.

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05/07/2022

3 years ago, iron gates academy (midrias).

Désespoir hurlant, et pourtant l’abandon auquel il ne peut se résigner. Palpitant au rythme morcelé, et dans ses échos douloureux un nom qui force le myocarde à battre, encore, et encore, et encore. Il est vivant. Certitude qu’il offre à tous, sous le voile d’une folie offerte, mais le lien sacré qui enserre le palpitant l’empêchant de s’effondrer en mille morceaux. Il n’a plus grand-chose Bambi, que ses croyances, que son amour qu’on malmène. Et il a cherché partout. Chaque recoin, chaque indice qu’on a pu lui glisser. Mais Ryu vivant reste aux abonnés absents, déchirant l’enfant sans couronne. Promesses veines qu’il offre à qui veut l’entendre de la véracité de ses dires, et dans cet accablement constant, il assure, assure, qu’il lui reviendra. Enfant abandonné devant l’autel sans qu’il n’en comprenne la cause. Amour douleur, poison quotidien qui le fane un peu plus jour après jour, et pourtant la perle des Euryale qui ne peut renier cette inclination qu’il aura toujours pour Ryu. Murmure fragile, trémolo qui se brise et il rappelle à Zhao qu’il n’a rien à faire avec lui. Paria dont le nom ne vaut plus rien, valeur perdu avec son fiancé dans les abîmes du Fold. Mais la proposition est refusée, enfant qui se laisse entrainer dans la cafétéria à la suite du Healer. Thé au lait demandé, il peine pourtant à savourer l’arôme, paroles amères qui se marmonnent autour d’eux, rejetés par le monde, par la société. « I … I’m still trying to open my café. » Murmure mouillé. Rêve d’un jour qu’il avait laissé pour compte. Endroit déjà à lui, et pourtant les portes qui restent closes. Et si Storm lui suppliait jour après jour de ne pas abandonner ses rêves, il ne savait pas comment lui dire, leur dire à tous que son monde n’avait plus de saveur, de couleur. Et ses rêves le goût de cendres, de poussières. Culpabilité rongeante, presque autant que la solitude, que d’oser espérer continuer à vivre sans lui. « How do you … do ? » Zhao qui vit avec la moitié de son cœur. Zhao qui a son amour quelque part, trop loin. Comme lui. Zhao qui subit chaque jour. Comme lui. Et pourtant la stature grande, le front haut, au-dessus de tout.

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@zhao kozuki
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20/08/2022

3 years ago, iron gates academy (midrias).

« how do you … do ? »
n'avait-il aucune réponse à lui donner, quand au fond de son regard, cette simple question provoque un ras de marée. apprenait-on réellement à vivre, un jour, avec l'absence et le manque continuel de l'autre ? il y a les frissons d'horreur qu'on réprime lorsque l'imagination s'amuse à torturer l'esprit, ceux qu'on chasse au loin car on ne peut penser à l'éventuelle fin. il y a l'angoisse de l'oubli qui aspire comme un trou noir, l'espoir de se souvenir de l'être aimé en dépit du manque. la crainte de ne plus se rappeler du timbre exact de sa voix, de ne plus pouvoir se réconforter en se remémorant de ses rires et sourires. et c'était sûrement la plus cruelle des peurs, que celle de croire qu'on finira par oublier celui qu'on a tant aimé s'il ne réside pas à nos côtés. zhao pourrait dépeindre l'absence de syaoran de mille couleurs trahissant les maux de son coeur, et souvent dans ses peintures transpirait la douleur de son absence. can't tell you. I think I'm just hung up on my memories. honnêteté fragile, qui accuse le coup ; quand elle dévoile aussi toute l'immensité de sa peine qu'il prenait soin de bien cacher aux autres. bambi, reflet de ses sombres pensées, quand ses larmes lui évoquent celles qu'il empêche sciemment de couler. you should focus on opening it. it will help. à trouver le temps moins long, à avancer malgré tout, s'occuper l'esprit. bien sûr, il y aura toujours cette mélancolie, ces longues journées où le manque sera plus dur, insurmontable ; ces regards vides et sourires fades ; et l'espoir semblera si faible parfois... la lutte était surtout une histoire d'endurance, pas de coup d'éclat. car eux, ne brillaient pas, non. ils étaient la lueur constante dans l'ombre, celle qui veille et attend. lunes sans soleils, astres rois victimes d'éclipses à répétition, et eux, bien ternes, sans étincelles à refléter. We must believe. Because it is all we have left. cruelle vérité constituant leur quotidien, vide de sens et pourtant. rempli d'espoir.

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@Bambi Euryale
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05/07/2022

3 years ago, iron gates academy (midrias).

Comment faisait-il. Question douleur. Il savait bien au fond de lui. Bambi tristesse. Il ne savait que trop bien. Qu’il n’y avait nulle solution. Nul baume magique pour soigner les plaies béantes que l’absence laisse derrière elle. Monstre cruel, elle griffe, laboure le palpitant, laisse l’organe exsangue et la solitude qui vient avec elle, ne laisse aucun répit également. Gouffre béant là derrière les os de la cage thoracique, et personne pour combler ce vide. Personne. Parce que l’être aimé n’est plus là. Parce qu’il n’y a plus que les souvenirs, les échos. Et que chaque réminiscence est une torture, mais la peur d’oublier encore plus. Pourtant l’image de son fiancé comme marquée au fer rouge derrière ses paupières. Et les illusions moqueuses de sembler le voir à chaque coin de rue, à chaque endroit. Flou dysharmonique, sa voix qui résonne contre ses tempes, et le palpitant qui se brise un peu plus lorsque la réalité se fait. Il n’est pas là. Il n’est plus là. Jours en semaines, semaines en mois. Et les années qui commencent à s’éreinter dans le sablier de la vie qui refuse à se briser. « Memories … » Cristaux qu’il a acheté à la pelle. Et dans ceux-ci des échos du passé, des moments précieux dont il a essayé de se rappeler aussi précisément que possible. Sujet fermé, l’idée même trop douloureuse et lorsque Zhao lui reparle de son café, il ne peut que hocher tristement de la tête. « I know … It’s just … It’s still … so difficult. I just want the time to stop … I … » I just want him. Only him. Voix qui s’éteint, et les mots qui résonnent pourtant contre sa gorge bloquée de sanglot. Il n’a pas besoin de se justifier Bambi. Parce que Zhao est comme lui. Attente sans fin, la mélancolie qui rythme les jours, et le masque qu’on pose par défaut sur le visage. Être entier à l’automatique. Des sourires pour assurer que ça va mieux, non, et sous couvert de la nuit, la réalité écrasante, hurlante. Qu’il n’est pas là. Qu’il n’est toujours pas revenu. Mais l’espoir comme seul flambeau. C’est tout ce qu’ils leur restent. C’est tout ce qu’ils ont. Marionnettes désarticulées qui se laissent porter au gré des jours en attendant qu’on vienne leur rendre leur cœur. « They’ll come back. » Assurance désespoir dans ses mots, mais les dernières bribes de sa lucidité pour ne pas s’effondrer dans cette espérance aliénée.

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20/08/2022

3 years ago, iron gates academy (midrias).

mélodie du désespoir, aux fleurs fanées de la passion, fruits séchés sur la branche qui se craquelle lentement ; de ces moments qu'on dit inoubliables et qui pourtant, avec le temps perdent de leur saveur. leur parfum se distille, leur texture semble fade et leur éclat terni. où serait-ce nos yeux, fatigués d'amertume, qui ne savent plus apprécier le bonheur qu'ils ont eu, un jour, la chance de voir ? les souvenirs s'étiolent peu à peu, leur douceur est rêche, leur goût rance. quelle tristesse ! ils reviendront. pour raviver les couleurs, redonner de l'éclat et faire chanter à nouveau leurs cœurs. zhao ne sait plus, s'il y croit vraiment ou s'il a abandonné ; peut-être que c'est l'habitude qui le tient encore, qui sait ? lorsque son esprit s'évade, vers les profondeurs du quartier sombre, tous les scénarii envisagés sont pires que la mort elle-même. alors, il le pense ailleurs, lui imagine des destins plus doux, un avenir plus léger. mais il sait que tout cela ne sont que les fabulations de ses pensées. une seule certitude ; jamais, il ne pourra se résigner. alors, il a pris l'habitude de l'attendre, de le rêver, de lui parler parfois lorsqu'il est seul et qu'il a besoin de se confier. il lui parle en regardant les étoiles, comme si ces dernières pouvaient les lier. vois-tu le même ciel que moi, Sya ? il lui parle comme s'ils ne s'étaient jamais quitté, comme s'il ne l'avait jamais abandonné... gosses persuadés de bien faire à l'époque, ignorants de tout de ce monde, mis en garde contre la haute-ville, ces voleurs d'enfants. ils n'auraient jamais du se quitter. il n'aurait jamais du se sacrifier. des regrets, voilà ce qui ternissait les souvenirs. la culpabilité et les regrets. de n'avoir su, de n'avoir pu... et le temps est passé, tout est révolu. yes, they will. assurance fade, le sourire est triste. il y croit par habitude car c'est ainsi qu'il a appris à vivre. coller les masques, les empiler. les uns sur les autres, jusqu'à ne plus pouvoir se reconnaître dans le miroir, jusqu'à ne plus connaître son propre reflet. et le sien, qui flotte encore, dans l'air, souffle d'un autre temps. souffle du condamné. we will wait together, my friend. au milieu de la brume, deux cœurs esseulés. les mains se tendent et les corps s'enlacent. ceux qui sont seuls se reconnaissent et se soutiennent dans l'épreuve. si la perte de leurs amants est une abomination, de leur sombre douleur naît pourtant, une véritable amitié.

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