i don't dress up to impress (quinn)
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Bien qu’elle soit destinée à passer le plus clair de son temps à Celestia, il n’est absolument pas rare de croiser Naëlah dans les bas quartiers. Issue du plus bas et ayant passée deux longues années dans celui se trouvant légèrement au-dessus sur l’échelle de la sécurité, il serait faux de dire qu’elle s’y balade comme un poisson dans l’eau mais presque. Et puis, contrairement à beaucoup, elle n’a pas peur. La jeune femme ne fait pas partie des âmes tremblotantes à l’idée de traverser les grilles. Elle a une pleine confiance en son pouvoir et en ses capacités de combats rapprochés en cas de problème. Elle ne se montre pas imprudente pour autant. Son regard analyse tout, passe au peigne fin chaque mouvements ou action pouvant s’avérer suspect. Réflexe acquis après avoir été en charge de soigner un de ces hauts placés planqués, victime d’innombrables tentatives d’homicides qu’il aurait largement méritées. Si elle avait su, elle l’aurait immédiatement jeté dans la gueule du loup … Mais avec des Si on refait le monde, pas vrai ?
Alors son regard parcourt vaguement les étagères, à la recherche d’objets vieux voir antiques, hantés de préférences. Parce que ce genre de connerie, c’est clairement un truc qui lui plait. Evidemment, après chaque achat, elle accourt voir sa voyante favorite pour s’assurer que son objet contient bien des traces de surnaturel. Celle-ci soupirera certainement en la voyant débarquer et lui refourguera des amulettes qu’elle n’a clairement pas demandé pour la protéger … Prudente on a dit ? Ecoutez, je n’ai pas précisé pour quoi …
Arrêtée face à un stand, elle observait les objets entreposés. Enfin plus ou moins, parce qu’aux dernières nouvelles, ce n’est jamais noté hanté en gros, gras et rouge lorsque les objets le sont. Alors elle y va, au feeling ? C’est cela même qui l’a poussée à lever son regard vers la personne qui se trouvait à côté d’elle. « Joli make-up. » Lui adressa-t-elle en détournant en même temps le regard pour se reconcentrer sur les objets. Cela n’avait clairement l’air de rien, elle ne montrait pas plus d’émotion que cela non plus mais l’accro du maquillage en elle était littéralement entrain de s’extasier.
Alors son regard parcourt vaguement les étagères, à la recherche d’objets vieux voir antiques, hantés de préférences. Parce que ce genre de connerie, c’est clairement un truc qui lui plait. Evidemment, après chaque achat, elle accourt voir sa voyante favorite pour s’assurer que son objet contient bien des traces de surnaturel. Celle-ci soupirera certainement en la voyant débarquer et lui refourguera des amulettes qu’elle n’a clairement pas demandé pour la protéger … Prudente on a dit ? Ecoutez, je n’ai pas précisé pour quoi …
Arrêtée face à un stand, elle observait les objets entreposés. Enfin plus ou moins, parce qu’aux dernières nouvelles, ce n’est jamais noté hanté en gros, gras et rouge lorsque les objets le sont. Alors elle y va, au feeling ? C’est cela même qui l’a poussée à lever son regard vers la personne qui se trouvait à côté d’elle. « Joli make-up. » Lui adressa-t-elle en détournant en même temps le regard pour se reconcentrer sur les objets. Cela n’avait clairement l’air de rien, elle ne montrait pas plus d’émotion que cela non plus mais l’accro du maquillage en elle était littéralement entrain de s’extasier.
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It's my prerogative
I don't dress up to impress, you're such a narcissist
I'm not ashamed of it
It's my body, it's my mind, do what I want with it
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Le bazar est bien souvent une étape obligatoire pour Quinn dès qu'elle passe à Ketterdam. Elle a pris ses marques là-bas, sait où comment aller, comment y négocier.
Ça la fait sourire donc quand la jeune femme à côté d'elle la complimente brièvement. Elle-même n'est pas en reste, avec son beau liner graphique blanc qui ressort sur sa peau bronzée par le soleil estival.
Mais c'était sans compter sur le marchand louche, jusqu'ici silencieux derrière son étal, qui les observe d'un œil méprisant et graveluex.
-Bah alors les cocottes, on est là pour acheter ou bien avoir des discussions de fifilles ? Vous êtes bien contentes de vous faire remarquer avec vos peintures ?
Sous la surprise, Quinn se tourne vers l'homme. Mais elle sent déjà la colère poindre, comme un volcan qui se réveille entre ses côtes, et un picotement familier le long de ses doigts ;
Elle est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds Quinn, peu importe le personnage dans lequel elle se glisse, et c'est pas maintenant que ça va commencer. Surtout quand ça devient personnel,
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Elle n’en avait pas probablement l’air, le visage neutre et le cœur noirci mais Naëlah pensait réellement ses mots. Grande adepte du maquillage, elle ne pouvait que s’agenouiller face à un tel talent. Seulement, la jeune femme est sûrement bien trop fière pour agir de la sorte ou encore s’extasier extérieurement et intérieurement. Cet éloge aurait pu être complètement ignoré par celle qui le recevait que cela lui était presque égal. Après tout, elle devait en avoir tous les jours avec de tels make-up, un de plus ou un de moins, quelle différence ?
Pourtant, elle recevait un compliment en retour, lui arrachant malgré elle un léger sourire. Rictus qui s’effaçait néanmoins bien vite dès lors que la voix rauque venait se mêler à leur conversation. Dans un premier temps parce qu’elle n’appréciait pas le fait que l’on coupe la parole à quelqu’un. Dans un second, il n’était clairement pas convié à cette discussion. Dans un troisième … pour ça en plus ? Franchement, elle aurait pu en avoir un haut de cœur tellement de beauferie était concentré dans ces paroles. Et puis surtout, tout cela cumulé, de l’agacement. Beaucoup d’agacement. Suffisamment pour la faire tourner la tête vers lui, un sourcil légèrement haussé. Peut-être en même temps que la jeune femme, elle n’en savait rien. Elle n’a seulement constaté que leurs réactions étaient similaires lorsqu’elle lui ôtait les mots de la bouche. Pardon ?
« Qu’est-ce que cela peut vous faire ? Au moins on attire le regard sur votre stand miteux, retournez à vos affaires. » Renchérit-elle calmement, glissant légèrement son regard derrière lui. Vif, rapide. Des flammes noires presque invisibles prennent place dans ses pupilles et quelques courtes secondes plus tard, enflamment mystérieusement les babioles présentes juste derrière lui. « Affaires qui sont entrain de prendre feu, d’ailleurs. » Si son ton pouvait laisser à penser qu’elle n’était pas à l’origine de tout cela, la vérité est tout autre … Et encore, elle n’avait enflammé que quelques objets et n’avait pas fait flamber tout son stand. Elle avait été … gentille ? Quoique, sûrement pas assez pour l’informer que taper dessus ou y jeter de l’eau n’y changera rien …
Pourtant, elle recevait un compliment en retour, lui arrachant malgré elle un léger sourire. Rictus qui s’effaçait néanmoins bien vite dès lors que la voix rauque venait se mêler à leur conversation. Dans un premier temps parce qu’elle n’appréciait pas le fait que l’on coupe la parole à quelqu’un. Dans un second, il n’était clairement pas convié à cette discussion. Dans un troisième … pour ça en plus ? Franchement, elle aurait pu en avoir un haut de cœur tellement de beauferie était concentré dans ces paroles. Et puis surtout, tout cela cumulé, de l’agacement. Beaucoup d’agacement. Suffisamment pour la faire tourner la tête vers lui, un sourcil légèrement haussé. Peut-être en même temps que la jeune femme, elle n’en savait rien. Elle n’a seulement constaté que leurs réactions étaient similaires lorsqu’elle lui ôtait les mots de la bouche. Pardon ?
« Qu’est-ce que cela peut vous faire ? Au moins on attire le regard sur votre stand miteux, retournez à vos affaires. » Renchérit-elle calmement, glissant légèrement son regard derrière lui. Vif, rapide. Des flammes noires presque invisibles prennent place dans ses pupilles et quelques courtes secondes plus tard, enflamment mystérieusement les babioles présentes juste derrière lui. « Affaires qui sont entrain de prendre feu, d’ailleurs. » Si son ton pouvait laisser à penser qu’elle n’était pas à l’origine de tout cela, la vérité est tout autre … Et encore, elle n’avait enflammé que quelques objets et n’avait pas fait flamber tout son stand. Elle avait été … gentille ? Quoique, sûrement pas assez pour l’informer que taper dessus ou y jeter de l’eau n’y changera rien …
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En même temps que Quinn, l’autre jeune femme a tourné la tête vers le goujat qui les regardait de haut, et semble soudainement avaler sa salive - peut-être regretter ses paroles ? - sous leurs deux regards colériques concentrés vers lui. Mais il ne faudrait pas perdre la face, ce n’est que deux nénettes comme il le dit si bien. Et puis, la provocation de la brune que la vampire a écouté avec délectation semble faire mouche, en plein dans l’égo du mal-e-poli.
-Qu’est-ce que tu dis sur mon stand, petite peste ? C’est vos faces qui sont mit-
Sauf que c’est lui qui n’a pas le temps de finir sa phrase cette fois, quand la brune lui fait remarquer que ses affaires sont en train de prendre feu ; comme par magie. Et l’instinct de la voyante lui suggère qu’elles ne sont pas arrivés là par hasard, que la jeune femme avec qui elle avait voulu discuter n’était pas étrangère au phénomène. C’était des flammes noires, étranges, qui n’avaient rien de naturelles et étaient arrivées de nulle part. Enfin, peut-être que certaines de ses babioles de contrebande étaient bien trop instables et que la combustion instantanée était dans la liste des risques, mais même ça était peut-être lui accorder trop de crédit (et de puissance) qu’il n’en aurait jamais.
Il est occupé, maintenant, à essayer d’éteindre le feu qui doucement commence à s’étendre. Quinn n’a pas la moindre intention de l’aider, et elle s’apprête à tourner les talons très vite, le plus loin possible des flammes - qu’il se débrouille. Et que la mage suive si elle veut, mais la zaunarde n’est plus si sûre de vouloir rester plus longtemps avec elle si elle vient bien de Celestia. Si celle-ci, vu les circonstances, elle peut peut-être la détester moins que les autres, ça reste dangereux pour celle qui est toujours traquée par les Ordres.
Mais c’était sans compter sur l’importun qui, décidément, ne semble pas prêt à les lâcher. Il se met entre elles et la porte, furieux, et recommence à leur crier dessus.
-Vous là, c’est votre faute tout ça ! Qu’est-ce que vous avez fait ? Arrêtez ça !
C’est là que Quinn commence franchement à s’énerver. Le crépitement des flammes derrière elle la rends nerveuse, et elle fait un pas en avant mais il semble décidé à ne pas bouger, quitte à perdre sa boutique. Ça va quand même un peu loin, pour un marchand impatient, mais il a l’air de les avoir pris en grippe. Bon, foutre le feu à sa boutique en est peut-être la cause, mais si c’est l’espionne qui a rétorqué en premier, elle n’y est pour rien et les flammes ne l’enchante pas plus que lui.
Devant son refus évident d’obtempérer, Quinn émet un grognement ; et, en guise de dernier avertissement, elle sort ses crocs.
-T’es qu’un sale fléau, je le savais !
Cette fois, Quinn voit rouge. Elle a fini de se faire insulter, et d’entendre Mavis l’être aussi indirectement, en plus de ses satanées flammes qui la rende trop nerveuse. Son poing se colle dans la figure du gars, et peu importe ce que quiconque en pensera.
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