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WHISPERin the night
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La paix n'est plus, pas même de façade. Dans une débâcle de bombes et de hurlements, Zaun a réclamé son indépendance en détruisant le siège du Council. La haute-ville se reconstruit sur des airs dictatoriaux tandis qu'à Zaun, les lois s'effondrent, les rues ne sont plus que passages à tabac en règle, pour dépouiller autrui ou par simple plaisir de semer le chaos.
C H. N L G
The Council
pnj compte fondateur & maître du jeu, PNJ ; à mp pour toutes demandes liées à l'administration
HERESY.
hiatus Nebula + Karma + Neomä + Kane + Hinatea + Reagan + Samaël
NEIR.
présente Soleil + Rose + Dusk + Reine
Last Waltz
présente Niyah + Nyx + Nevoria + Maxine + Lola + Night + Aqua + Neela
Gekyume
présente Raven + Daemon + Maddox + Caïn

Guide Faune & flore Festivités Grimoire Velaris Times Scénario & PL
01.07 vers. 17, découvre les nouveautés ♡

WIN fonctionne désormais en low-administration, plateforme purement dédiée à l'écriture, sans contraintes. Ce qui signifie : plus de fiches de présentation, inscriptions libres et validation dans le groupe de ton choix au moment de ton inscription dans le listing, pas de contrôle de l'activité rpgique. Les suppressions auront lieu tous les deux mois : les comptes déserteurs seront alors supprimés sans préavis. Profitez de vos personnages sans pression ni obligations (plus de détails). ♡

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bury my love for you || ft. alekos saranto

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11.08.22 18:37
voleur de poulet et de portable, insultes, vengeance + manigances

bury my love for you


août 22 ⋆ first provocation
Il pensait ne plus jamais le revoir. Promesse nouée dans un cruel instant de vulnérabilité que seuls les doigts glacés de la mort ont su éveiller, l’argent trop vite empoché par l’amant fait fléau abhorré. Et il aurait voulu refuser. Il aurait voulu le revoir rien que pour le persuader de rester. Le convaincre qu’il n’avait pas changé, qu’il pouvait encore être celui qu’il avait aimé avant que le destin ne s’en soit mêlé. Mais il l’avait déjà abandonné. Les sentiment bafoués, myocarde instable rongé par les affres d’un amour putréfié qu’il était le seul à vouloir réanimer. Bon sang qu’il l’avait aimé. Aimé au point d’en crever. Les sentiments gravés sur la peau, stigmates indélébiles qui défigurent la clavicule, chair rapiécée volontiers abandonnée au simple espoir de le sauver. Une vie sacrifiée à une chimère l’ayant aveuglé, lui, l’éternel rêveur immolé sur le bûcher des amours désavoués.
Alors, il pensait ne plus jamais le revoir. Il l’a juré. Éternel Zaunard terré dans le trou à rats qui l’a vu naître, Polyphème indigne des phonèmes murmurées révérencieusement dans les beaux quartiers. Noah au cœur froissé, l’amour mâché puis recraché. Noah à l’émotion cruellement incisée, l’endocarde anesthésié par l’envoûtement réservé aux désenchantés. Et, il ne l’aime plus, Noah. Plus maintenant. Le derme imperméable au souvenir de ses baisers, les nuits enfin dépeuplées de ce spectre éthéré qu’il n’avait de cesse de soutirer aux bras de Morphée. L’enfant-rêveur n’est plus, candeur arrachée à la carcasse qui aurait dû crever ce soir-là. Les élans du cœur annihilés pour continuer d’avancer, scélérat amer qui se cramponne désespérément à cette vie qui n’a jamais voulu de lui. Mais, il n’oublie pas, Noah. Fléau vengeur défiguré par l’ire, abomination qui s’élève de sa misère, pantin qui s’enchevêtre dans les fils qui le retiennent, rêve d’abolir les lois célestes. Il veut se venger, Noah. Se venger de ce mécène qui l’a acheté comme on s’offre un nouveau jouet, de cet Ordre qui l’a utilisé sans se soucier de sa volonté, la carne rompue aux coups des mômes fortunés qui l’ont toujours méprisé. Mais, surtout… Il veut se venger du père qui l’a piétiné, Saranto à qui il a vendu son âme. Saranto dont les mots font loi, ici-bas. Saranto dont il connaît la faiblesse.

Le regard érubescent s’ouvre sur un fantôme, silhouette altière qui se dresse devant l’échoppe, traits familiers qui font écho au vide dans sa poitrine, les réminiscences noyées dans un néant de sentiments. C’est étrange, de le revoir ainsi, vêtu de l’uniforme ennemi des pacifieurs. Et, il l’épie. Il étudie la façon dont ses dents s’enfoncent dans le pilon de poulet frit, celui-là même qu’il lui a fait découvrir lors de leurs escapades hors des murs de l’Académie. Il fouille le visage princier, rituel observé depuis maintenant quelques semaines, plan méticuleusement préparé tandis que la toile se resserre autour du fils cadet, Alekos responsable de tant de maux.
Et ce soir, il se décide enfin à agir. Abomination à l’identité camouflée derrière un masque sombre qui ne laisse entrevoir que sa bouche, monstre qui sort de l’ombre pour s’avancer vers sa cible d’un pas vif. Les doigts habiles s’agitent, escroc aguerri qui vient percuter le flanc du jeune homme, le retient d’une main tandis que l’autre s’empare du téléphone portable négligemment enfoncé dans la poche arrière du pantalon. L’appareil disparaît bien vite dans sa veste tandis qu’il se redresse pour arracher le morceau de poulet aux mains d’un Alekos médusé. Rictus railleur qui ourle les babines à la vue des traits qui se tordent de stupeur, vampire affamé qui se cramponne à cette haine qui gronde et menace de le faire chavirer, de le submerger pour tout déraciner. Haine qu’il a nourrie, presque chérie, qu’il a maintenu en vie et fait grandir pour ne pas voir ce que sa disparition a détruit.
Thanks, I’ll take that. Voix suave qui lui écorche la bouche, douceur factice qui tranche avec la flamme qui brûle au fond des iris ensanglantées rivées dans celles de l’ennemi. Et il fait un pas en arrière, Noah qui glisse hors de portée du célestien. Noah qui plante ses crocs dans la viande au goût cendré des regrets, arrache un morceau bien vite recraché sur les pieds de l’amant honni. Mets autrefois adoré qui ne lui rappelle que trop bien l’incident qui l’a conduit jusqu’ici. Taste like sh*t. Maybe because you already had a bite. Il recule encore, pas qui l’éloignent lentement du stand alors qu’il agite le pilon devant le pacifieur qu’il désire isoler des escouades qui patrouillent dans le quartier. It's only good for trash now. Unlike that thing in my pocket. We're far from your district, newbie. They really don't teach you anything up there, huh?
Et, il fait soudainement volte-face pour s’enfoncer dans le dédale de ruelles qui les entoure, griffes d’obsidiennes qui s’allongent, fléau qui révèle ses véritables couleurs avant de commencer à courir loin. Toujours plus loin de ceux qui pourraient lui porter secours.
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13.08.22 17:52
voleur de poulet et de portable, insultes, vengeance + manigances bury my love for you || ft. alekos saranto 2592431705

bury my love for you


août 22 ⋆ first provocation
Alright, you listen to Harvey.
Yes.
Don't be stubborn and follow the orders.
(sighs) Yes...
And for Dragon's sake, keep that damn phone in your pocket. You better not stream during the assignment.
Urgh YES…. Can I please go now?
Ketterdam is nothing like Midrias, so try to avoid messing with the wrong people.
Don't know what you mean, i'm a delight.
And wear this, we can’t recognise you.
Ew no, why? Even the others don’t wear that stupid cap! Also, it makes my hair look flat.
Wear it. Or I'll tell dad you're not taking this seriously.
...You're officially my least favorite brother. I despise you. Truly.

Few hours later.

You better not throw that hat in the trash, Saranto. — Oh! Come on!Your brother were quite insistent that you keep it. So put it back on that thing you call a brain. Now. L'gamin se renfrogne de mécontentement, déçu que sa tentative se résulte d'un échec. Sous les rires railleurs des collègues, il soupire dramatiquement, écartant la maudite casquette de la poubelle pour la ramener théâtralement sur ses pauvres cheveux. Yes Sir, qu'il dégueule d'un ton faussement respectueux. Il trouvera bien une autre occasion pour s'en débarrasser, il ne désespère pas. Son regard ennuyé est contré par un rictus méprisant, Harvey qui semble prendre un malin plaisir à l'emmerder dès que l'opportunité se présente. Si les collègues se le permettent moins, certains sont suffisamment confiants et ne se privent pas pour le rabaisser, sa dernière incartade avec les forces de l'ordre un secret pour personne. La patrouille reprend, et à part quelques insultes lancés dans leur direction, il ne se passe rien de bien palpitant. Et il s'emmerde Alekos. Ses soupirs sont nombreux, irritent son voisin, mais qu'est-ce qu'il peut alors qu'il ne se passe rien. Alors il compense en laissant trainer ses yeux partout, découvrant Ketterdam pour la première fois. Les petites rues et divers escaliers donnent du charme à la ville plutôt calme. Il ne voit pas ce que Ketterdam a de si inquiétant. L'astre rougeoyant tire sa révérence, enflammant la ville, réveillant par la même occasion l'estomac affamé. — I'm sooooo hungry. When's dinner?In 2 hours mate.Fuck, that long? I won't make it. C'est une certitude. S'il ne mange pas quelque chose, là, dans la demie heure qui suit, il va faire un malaise, ou pire, bouffer dans les poubelles. Le ventre rugit, et c'est comme si un monstre lui lacèrait le bide à coup de griffes, quémandant à être nourri. — Cover for me.What? No!I'll give you 200 crescents....300!Urgh, fine! Back in 10. I'll pay later.You better. Il file sa stupide casquette au gars avant de se faufiler discrètement dans une ruelle adjacente, se séparant des autres. Il ébouriffe sa tignasse, reniflant l'air autour de lui jusqu'à ce qu'une odeur se détache des autres. Il presse le pas, se laissant mener vers une rue commerçante où quelques restaurants ont ouvert leurs portes. Il continue à suivre une odeur plus familière, jusqu'à ce que ses yeux s'illuminent en repérant le fast-food non loin. Yes!! Il sautille d'excitations, se précipitant devant la restauration rapide heureusement déserte. Il en salive d'avance, passant commande. L'attente lui parait interminable mais lorsqu'il attrape le sac, il remercie chaleureusement le restaurateur avant de se réfugier dans un coin pour savourer son précieux mets. En sortant le poulet frit, une vague de mélancolie s'abat sans crier gare. Noah qui agite le pilon sous le nez plissé d'un Alekos peu convaincu. Noah et son impertinence. And his goddamn smile. Une douleur lui étreint la poitrine, mais il ignore le pincement pour planter ses dents dans l'pilon. Le morceau a du mal à traverser l'œsophage douloureusement serré, et d'un coup il n'a plus faim. Mâchoire crispée, il allait pour rebrousser chemin avant qu'Harvey ne remarque son absence lorsqu'il se sent brutalement bousculé. What the... Son pilon entamé disparait de sa main, et éberlué, il lève le nez. Devant lui un homme masqué, la moitié du visage dissimulé lui fait face, et il reste interdit, complètement sidéré alors que ce dernier plante les dents dans son poulet pour ensuite recracher le morceau à ses pieds. Il ouvre la bouche mais aucun son ne sort à la pure provocation haineuse. What the fuck is his problem? Et c'est à ce moment qu'il voit les iris rougeoyants de l'individu, et un frisson désagréable lui parcourt l'échine, redressant les poils de son dos. Il reste figé, le cœur tambourinant alors que le mot vampire tourne en boucle dans la caboche pétrifiée. La peur lui noue le ventre, et soudain il se rend compte à quel point il est vulnérable, seul dans une ville qu'il ne connait même pas. Mais le vampire ne semble pas intéressé à aller plus loin, reculant de quelques pas. Et ce n'est qu'une fois que ce dernier fait volte face, qu'il comprend l'insinuation. Unlike that thing in my pocket. Les sourcils froncés, sa main vient chercher le téléphone dans sa poche arrière et il jure entre ses dents. That piece of shit!! Sans réfléchir, il se lance à sa poursuite, lui ordonnant d'un ton péremptoire de s'arrêter. Mais le vampire maintient la distance, jouant avec lui, et il sent son sang bouillonner de frustration et de colère. Il fulmine. Il ne voulait pas en arriver là, mais tant pis pour lui. Au détour d'une ruelle, il l'aperçoit déjà à la moitié du chemin, mais Alek s'arrête pour se concentrer. Inspirant une grande bouffée d'air, il expire pour calmer les battements de son cœur, puisant dans ses ressources magiques, les yeux fixés sur sa cible. Sa main se lève face à lui, l'air se contractant, presque tangible, bourdonnant autour de lui. Sa fidèle amie vrombit, répondant à son appel, faisant virevolter ses mèches et les pans de ses vêtements. Puis il referme brusquement son poing, tirant en arrière. Face à lui, il voit le corps du vampire percuter un mur invisible de plein fouet, retombant lourdement au sol. Mais il n'a pas le temps de réagir que son corps est maintenu au sol par la force d'une bourrasque écrasante. Il marche tranquillement jusqu'à lui, triomphant. Bet you didn't see that coming leech, qu'il chantonne d'une voix moqueuse, irritante, et il ajoute, sachant pertinemment qu'il ne peut pas bouger. There's no need to get up on my account. L'adrénaline fait pulser son cœur plus vite, et l'excitation prend le pas sur la peur alors qu'il se rend compte qu'il a attrapé un criminel sans l'aide de personne. Il tourne autour de lui avant de se positionner en face, relâchant suffisamment la pression pour que le vampire puisse bouger à nouveau, restant néanmoins sur ses gardes et prêt à réagir. D'une voix plus tranchante, il ordonne plus froidement, le regard méprisant.  Now give me my phone back mosquito before I lose my patience...
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19.08.22 20:11
voleur de poulet et de portable, insultes, vengeance + manigances

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août 22 ⋆ first provocation
Peut-être bien qu’il avait peur. Peur que l’endocarde capricieux s’emballe au son de la voix encore trop familière. Peur que le cœur se remette à battre s’il avait le malheur d’effleurer la peau diaphane. Peur de sentir les sentiments enfler dans sa gorge. Peur de les laisser l’étouffer jusqu’à vouloir crever. Peur de ranimer un passé qui se devait de rester enterré. Mais rien. Rien que le silence assourdissant de l’organe flétri entre ses côtes. Noah épargné par l’envoûtement dont le cristal orne toujours le tour de son cou comme la réminiscence amère de cette époque volontiers effacée, de cette petite mort aux doigts glacés. Noah qui n’éprouve même pas la hargne qui l’habitait autrefois. Noah qui ne ressent rien.
Et, le vampire railleur se joue de sa proie, les doigts enfoncés sur les faiblesses suintantes de l’enfant céleste, ecchymoses dont il aimerait teinter l’âme immaculée, souillures qui n’égaleraient pas même la pourriture du fléau qui le ronge depuis cette nuit-là. Alekos qui pleure. Alekos qui force le cruor infâme dans sa trachée serrée. Alekos qui le condamne avant de s’évaporer. Et le père Saranto qui balance les crescents à ses pieds comme on congédie une vulgaire prostituée. L’amour salit qui rouille et s’effrite. Célestiens qui lui ont tout pris. Immoral bastards.
La vengeance est longuement méditée. Longs mois de préparation à ruminer, explorer toutes les possibilités, peaufiner l’instant précis où il se montrerait à nouveau devant ceux l’ayant humilié. Et, il n’a pas changé. Mais, il comptait là-dessus. Gamin insouciant et orgueilleux que la moindre provocation vient enflammer, sang-bleu trop habitué à voir les échines se courber. Le pacifieur qui se rue à sa poursuite sans réaliser le danger, s’élance dans les artères sans s’inquiéter de les voir peu à peu se déserter. Alekos qui s’égosille sans même réaliser qu’il s’est déjà empêtré dans ses filets.

Puis c’est le corps qui ricoche, mur invisible qui l’arrête dans sa course alors qu’il vient s’écraser au sol, les poumons qui brassent l’air sans parvenir à inspirer, le souffle coupé. Là, cloué aux pavés par une force qui le dépasse, à la merci de l’ennemi goguenard, il est submergé par les souvenirs, myocarde palpitant qui ne se souvient que trop bien des altercations qui les ont menés jusqu’ici. Le même sourire triomphant, la même expression enjouée à l’idée de tenir le pauvre Zaunard démuni dans le creux de sa main. Alekos qui ne peut s’empêcher de persécuter ceux ayant osé le défier. Et, il l’avait envisagé. Parce qu’il ne connaît que trop bien les petits tours mesquins du mage qu’il a tant affronté. Mais, Noah a grandi. Noah a changé. Noah n’est plus troublé par la passion qui le consumait. Noah a tout planifié.
Il tourne la tête, orbes écarlates noyées dans l’océan de dédain, la fierté qui se refuse à flancher. Bossy much, huh? Bite me. La voix qui croasse sous la violence de l’impact, lèvres ourlées dans un sourire narquois bien décidé à rester. Come closer, Saranto. Le nom roule sur la langue dans une facilité déconcertante tandis que les doigts s’agitent, éprouvent la liberté nouvellement retrouvée en sentant la pression se relâcher. Alekos à l’arrogance qui suinte de tous les pores de sa peau.
Et il l’appâte, Noah. Fléau tourmenté qui enroule ses doigts autour du cellulaire, fais mine de tendre l’appareil avant de se raviser, les lippes tordues dans une moue joueuse. On second thoughts... Murmure lâché du bout des lèvres qu’il se retient d’étirer, faussement sérieux. What could it be... Funestes prunelles qui effeuillent les couches de l’uniforme, glissent sur les courbes, s’écorchent sur les angulations de la trogne céleste. Reniflement sardonique qui lui échappe alors qu’il pianote sur l’écran dans des gestes démesurément lents. Sounds like something that would suit you… Regard brûlant qui ne le quitte pas alors qu’il arque un sourcil, impudent à la voix doucereuse. 69…
Ça a le mérite de le faire réagir. Les muscles qui se tendent à l’approche du pacifieur aveuglé par la rage, Noah aux griffes acérées qui ne cessent de s’allonger alors que la bête se prépare à porter le coup de grâce. Et, il attend. Patience éprouvée par les années, à s’échapper, échouer, ruminer, exister quand il voulait abandonner.  Il attend que la prudence se soit envolée, que le pied soit enfin à sa portée. Obsidiennes incisives qui s’enroulent autour de la cheville, cisaillent la chair tendre alors qu’il saute sur ses pieds pour le projeter au sol dans un mouvement de balancier. But there’s six numbers so, make it three. La botte qui vient s’écraser contre le visage altier, semelle qui flirte dangereusement avec la joue où ses lèvres se sont tant posées.  Petit prince déchu terrassé. 696969. Clic.
Told you it would suit you. Word on the street never lies. Il s’esclaffe, éclat sincère qui éclot sur les lèvres, ricoche contre les bâtisses, le téléphone déverrouillé bien vite agité sous la truffe du celestien. Now, what is this, Saranto? "Heavy is the head that wears the crown." What are you, a highschool girl? Il se redresse, surplombe de toute sa taille, venin craché à la trogne dans un ultime affront. That head looks quite empty to me. Il se sent vivre, Noah. L’endocarde qui s’emballe à la vue des orbes qui s’assombrissent, ascendant qu’il savoure alors que la pression se raffermit, que les sclères dévient pour s’intéresser au contenu si secret du précieux objet.
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24.08.22 1:11
insultes, violence, sang

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août 22 ⋆ first provocation
Aaaand it's another impressive demonstration from Alekos Saranto who proves, once again, that he is the best mage of all time! What a powerful and handsome young man! — Haha thank you, thank you, what can I say, it's just who I am… Cri de victoire qui se répercute contre les murs insalubres. Pacifieur s'esclaffant joyeusement à la vue du fléau effondré, jubilant de sa première prise avec délectation. Rouspétera sans doute l'aîné en apprenant pourquoi il se tenait à l'écart des troupes, alors qu’il avait pourtant juré de se tenir à carreau durant la mission. Mais en découvrant l’exploit accompli, il n'aura pas d'autre choix que de reconnaître qu'Alekos n'est pas sans ressource, et, tout à fait capable d’accomplir le travail d’un pacifieur lambda. Which was almost too easy. Mais le célestien ne songe pas un seul moment à un guet-apen, pas plus qu'il ne songe à comment il va bien faire pour retrouver son chemin avec son trophée, enorgueilli par sa victoire écrasante contre le voleur étalé à ses pieds. Peut-être trouvera-t-il grâce aux yeux du paternel qui adoucira sa peine. Il veut y croire. C'est avec le sentiment que les choses s'amélioreront pour le meilleur qu'il surplombe la carcasse clouée au sol, un sourire arrogant à la commissure des lèvres. Mais le vampire, contre toute attente, ne semble pas le moins du monde ennuyé d'avoir été surpassé. Continue de lui rire au nez comme si sa tentative était insignifiante, amusante. How dare him! Mais la palabre vindicative se coupe nette alors que l'improbable sort de la bouche du vampire. Et la façon qu'il a de prononcer son nom le rend brusquement mal à l'aise, éveille une impression de déjà entendu troublante. Familière. Ce qui n'a aucun sens, mais le rend soudain un peu plus alerte, conscient du danger. Celui qu'il n'a pas cessé de défier. Que le vampire connaisse son nom peut être qu'une simple coïncidence. Que son timbre résonne presque intimement, et fasse battre son cœur plus vite ne signifie strictement rien. Do we know each other? Mais il a presque peur de demander, chasse l'idée. Il n'aura jamais autant été à la une depuis le nouvel an, donc il n’y a rien de si surprenant finalement qu'il l'ait reconnu. Il ne peut s'empêcher de douter. L'œil soudain paranoïaque jette un regard de chaque côté de la ruelle pour s'assurer qu'aucun autre vampire ne se soit invité, avant de reposer son regard sur la créature qui le fixe avec amusement. Comme s'il pouvait deviner ses craintes. Il déglutit, perturbé par les iris du vampire brillant avec intensité, l'transporte en plein cœur d'un souvenir tumultueux qu'il s'efforce à oublier. Relâchant la bride sur son pouvoir est sans doute une erreur, mais la fatigue et le manque d'euphoria se font déjà ressentir, s’répandent dans les doigts tremblotant. Heureusement ce dernier semble prendre conscience de sa mauvaise posture, tend l'objet vers son propriétaire qui avance prudemment. Mais aussitôt tendu que l'appareil est hors de portée, arrachant un grognement agacé au gamin qui s'emporte. Stop that! Give it back! Les lèvres du monstre s'étirent, sardoniques, et il ne comprend ses intentions que lorsque ce dernier commence à tapoter sur l'écran. 69. Les yeux s'écarquillent de stupeur face à l'impossible qui se produit. Vampire qui commence à taper le début de son code de sécurité du premier coup. How?? Did he fuckin’ spy on him? Motherfucker! Il n'attend pas de voir si celui-ci continuera à deviner la suite, les oreilles écarlates, réagissant d’instinct. Il réduit vivement la distance, mais avant même que ses doigts n'atteignent le téléphone, sa vision bascule abruptement. Shii-AH! Son corps s'écrase lourdement au sol, son crâne percutant le pavé humide, brouillant momentanément sa vision. Sonné par l'impact, les mots du vampire mettent du temps à enregistrer, l'indignation brimée par le pied écrasant l'ego du pacifieur piétiné. Humilié. You will… pay for this, grogne lamentablement le célestien, ses doigts enroulés autour de la cheville du persécuteur qui le maintient douloureusement, impossible à déloger. You piece of shit. Don't you know who I am!! Vocifération du pacifieur enragé. Oublie que justement si, il le sait. Et ça n'empêche pas à cet enfoiré de poursuivre, fouillant son téléphone sans vergogne, se moquant ouvertement. Du bout des doigts il cherche à invoquer son pouvoir qui se fait fuyant, provoque une douleur qui lui transperce l’avant du crâne. Il gémit, abandonnant cette bataille pour le foudroyer du regard, frappant la botte d’un coup rageux histoire de lui rappeler qu’il est toujours là. Vampire happé par il ne sait quoi sur son téléphone pendant qu'il se gèle le c** par terre. What are you doing? Come on man, get your foot out of my face, you animal! Après quelques insultes variées, et ce qui semble une éternité, le vampire finit par obtempérer. At last. D'un grognement, Alekos se redresse en position assise, le regard assassin, frottant sa joue avilie avec la manche de son manteau. Après s'être assuré que l'énergumène n'allait pas lui sauter à la gorge au moindre mouvement, il se relève laborieusement, sa main trouvant un mur sur lequel s'appuyer, s'y laissant retomber sans aucune prestance. Fuck. Le souffle court, il passe une main tremblante dans ses cheveux trempés, sifflant à la sensation désagréable de ses doigts frôlant la plaie. Les traits grimaçants, il s'humecte les lèvres, ramenant sa main dans son champ de vision pour inspection, fixant, interdit, le bout des doigts maculé de carmin. Les pupilles dilatées, l'odeur le frappe de plein fouet, l'rendant soudain nauséeux. Il en oublie un bref instant la présence du vampire, jusqu'à ce qu'il lève brusquement les yeux, alerté par la sonnerie du téléphone qui s'élève et tranche avec le silence environnant. Mais la sonnerie ridicule, spécialement choisie pour son frère, est reléguée au second plan. Un frisson imperceptible lui parcourt l'échine alors qu'il constate les prunelles érubescentes braquées sur lui. Ou plus précisément ses doigts tâchées qu'il cache aussitôt dans son dos. Il lève le menton, le regard défiant. What are you looking at, freak? Il a l'cœur qui bat la chamade, essaye de se convaincre que le vampire n'osera jamais franchir la limite. Pas s'il tient à la vie. You should give me my phone back before my brother sends the whole unit after me. If only...
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22.09.22 19:12
violence, sang, morsure non consentie, clonage de téléphone & invasion de la vie privée, insultes, drogues

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août 22 ⋆ first provocation
Il n’en tire aucun plaisir. Pas vraiment. Satisfaction fantôme qui se refuse à l’étreindre à la vue de la vermine-céleste qui s’agite sous sa semelle, les joues fardées par l’humiliation cuisante. Fût une époque où il lui aurait ri au nez, Noah. La carne rôdée aux discriminations, zaunard vulnérable jeté dans la fosse aux lions. Il en a bouffé, de la poussière face aux gosses des hautes-sphères. S’il le pouvait, il leur montrerait à présent. Celui qu’il est devenu, ce qu’ils l’ont fait devenir. Mais pas à Alekos. Non. Les sclères rivées sur le visage princier qui vocifère des menaces, il ne ressent rien. Ni les résidus de cet amour nécrosé, ni une quelconque animosité. L’enchantement a tout emporté.
Huh… soupir qui serpente entre les lippes alors que le doigt glisse sur l’écran, épluche le contenu jalousement gardé secret. Pretty sure I'm doing this because I know exactly who you are tho. L’indifférence peinte sur la moue flegmatique, le regard seul qui se fait le reflet de l’intérêt piqué à la vue de messages qui ne manqueraient pas d’affoler la toile s’ils venaient à fuiter. Et ça devrait lui faire quelque chose. De savoir que sa vie a continué là où la sienne s’est arrêtée. De réaliser que son cœur a réussi là où le sien a échoué. Passer à autre chose. Ça devrait lui faire quelque chose. C’est presque bizarre que ce ne soit pas le cas. La main libre qui vient instinctivement effleurer le cristal qui repose contre sa peau, discret pendentif qui disparaît bien vite sous le tissu sombre. Comme pour s’assurer qu’il est toujours là, que rien ni personne ne l’ébranlera. Souvenir trop tangible de cette fragilité qui lui colle aux basques, l’effroi planqué là, quelque part sous la glace.
Scared I might find something compromising, Saranto? La langue qui claque contre le palais alors qu’il extirpe son propre cellulaire, s’attelle à sa tâche sans plus se soucier des états d’âme de celui pour qui il a un jour donné sa vie. Clonage 10%. Looks like you've been pretty busy lately. Depraved highborn. L’insulte-enclume qui pèse sur le bout de la langue et qu’il ravale difficilement alors qu’il continue d’éplucher le honteux contenu, carrousel de conversations et clichés qui s’impriment sur la rétine. Clonage 35%. Instants volés qu’il continue d’absorber et le venin de la certitude qui se fraie un chemin sous la peau, rampe entre les côtes pour s’y loger. Could have been me. Should have been me. Les phalanges qui blanchissent autour de l’appareil, possessivité instinctive qui n’émeut pourtant pas l’organe de marbre. Clonage 50%. Il entre le numéro de la vieillerie qu’il n’utilise guère que pour les affaires. Cellulaire qui ne contient que les numéros de quelques clients et le nom du patron qu’il lui tarde de supprimer. Fried chicken.

C’est le soudain calme de l’énergumène-ouragan qui l’extirpe de sa transe, quiétude inattendue qui l’interpelle alors que la semelle glisse pour retrouver la terre ferme, empreinte rubiconde qui éclipse l’écarlate des joues poudrées par les efforts et l’humiliation. Careful there. Try anything and this fucking animal will smash your phone... with that precious little head of yours. Le célestien se relève et il l’observe prudemment passer une main dans ses mèches échevelées, sclères pourpres qui traquent sans relâche le moindre geste suspect, sillonnent l’uniforme froissé. Les pensées entrelacées de méfiance, vulnérabilité camouflée derrière l’apparence inhumaine et les rictus carnassiers. Clonage 75%.
L’attention est subitement happée par la couleur trop familière, gouttelettes vermeilles qui inondent la vision comme un oasis au beau milieu d’une péninsule désertique. Ploc. Elles roulent sur les doigts et il se surprend à les suivre avidement, la bouche sèche et le cœur qui virevolte entre les côtes. Ploc. Rouge. Trop rouge. De ce rouge qui fige le souffle et creuse le manque. De ce rouge qui siffle aux tympans, noie la sonnerie du téléphones et les bravades d’Alekos, elles aussi emportées par les vagues de l’envie qui fracassent la raison, bousculent les limites. Ploc. Une. Rien qu’une. Clonage 95%. Le souffle qui s’accélère tandis que la faim vient tordre le visage chérubin, bête immonde qui s’éveille et gronde, vibrations qui ondulent dans la poitrine dans un ronronnement menaçant. Ploc.
What do I have to do again? Pensées qui s’enchevêtrent dans un amas de nœuds impossibles à démêler, contrôle-savon qui glisse entre les doigts, l'humanité dilacérée alors que sautent les scellés, effroi et désespoir bien vite engloutis par l’instinct répugnant. I don’t want... La main monstrueuse s’enroule autour du poignet, poigne-étau qui enchaîne l’ancien amant, l’attire sans ménagement contre les lèvres sèches qui laissent échapper un souffle exalté contre le satin souillé. Don’t. Et il se perd, Noah. Clonage 100%. La langue serpente sur le derme, efface toute trace du cruor tandis que les crocs frôlent et écorchent dans une promesse vorace. More. I want more. I need more.

tw : morsure non-consentie, "hunting down"
You should go. Il s’écarte brusquement, vient violemment frapper le torse avec le téléphone volé dans une chiche tentative de lui rendre. Peut-être même de le repousser. Loin. Loin de lui et du danger qu’il représente maintenant. Sursaut de conscience du gamin perdu ou cruelle ruse du fléau. Il ne saurait le dire. I did what I had to. This isn’t the fucking plan. Mantra martelé pour essayer d’endiguer l’obscurité, vain combat dont il connaît déjà l’issue. Fucking go! qu'il rugit entre ses dents serrées, rage qui achève de sortir Alekos de sa torpeur alors que ce dernier se saisit du portable pour fuir sans demander son reste.

Run little rabbit.
You better run, run, run.
The chase will only get more fun.

La trogne qui se fend d’un sourire sadique, abomination qui révèle ses véritables couleurs et se pare d’écarlate. Noah qui s’efface et s’abîme sous la surface. Noah qui n’est plus là. La dernière barricade s’effondre avec fracas, chape ténébreuse qui consume l’âme émiettée, tourbillon d’ombres qui fond sur les traces de sa proie. Faster or I’m gonna catch you... Voix chantante à l'accent caverneux qui roule dans l’air comme le tonnerre alors que le brouillard ondoie entre les jambes du pacifieur. Menace intangible qui effleure autant qu’elle s'agrippe, se repaît de la peur qu’elle instille. Gotcha... Bras qui se matérialise soudainement alors qu’il accroche la veste de l’uniforme d’un Alekos tétanisé. La silhouette du vampire se dessine lentement sous le regard hanté du célestien, traumatisme enfoui sous la surface qu’il se fiche bien de déterrer alors qu’il le plaque sans ménagement contre l’un des murs de la ruelle. L’irrésistible senteur métallique de l’hémoglobine vient titiller les narines de la bête qui n’attend pas plus pour y céder. Main griffue qui s’enroule autour du cou, relève hâtivement la tête pour dégager la gorge gracile et y planter ses canines. Et il gronde de contentement, le monstre. Fléau qui se dévoile dans la pénombre. Fléau qui n’a plus rien d’humain.
So good. Sang-acidulé au goût d’interdit et de chaudes soirées d’été, de liqueur et d’un je-ne-sais-quoi qui lui monte à la tête. Il se sent pris d’euphorie, liquide chaud qui dévale la trachée sans qu’il ne s’en sente rassasié, le corps qui se presse toujours plus contre sa victime alors que les jambes flageolent et que l’excitation grimpe. Et il se recule pour mieux y retourner. Il mord. Toujours plus et toujours plus fort. Crocs qui explorent chaque centimètre de la peau découverte, incapable de s’arrêter alors que les souvenirs d’une autre vie ressurgissent dans son esprit. Souvenirs d’un autre lui épris de désir.
L’halètement est étouffé contre la peau alors qu’il finit par vaciller et se raccrocher au pacifieur, les sens douloureusement exacerbés. Là où se nourrir devrait l’aider à dompter la bête en lui et émerger, il se sent chuter dans un état extatique qu’il n’a encore jamais expérimenté. What the… Il recule, titube. Dealer fébrile qui tarde à reconnaître les effets qu’il n’a que trop observé chez ses clients, drogués qu’il raille et méprise du haut de sa sempiternelle sobriété. What did you do?! Il aimerait hurler, doigts tremblants qui s’agrippent au masque d’ébène alors qu’il se soutient à son tour au mur, lutte désespérément contre le plaisir-néant qui l’attire à lui. Noah qui se sent soudainement nu. Comme ce gamin insouciant qu’il fut mais n’est plus. Ce pathétique idiot épris d’un amour-chimère qui se laissait volontiers aller entre les bras de l’ennemi. D’un de ceux qui l’ont détruit. Fucking asshole, you drugged me! Il crie, rage teintée de désespoir alors que les orbes rougis s’assombrissent, que le monstre s’efface pour laisser transparaître le zaunard torturé. Rapidement, il vient porter sa manche à ses lèvres pour y frotter furieusement le sang, la bouche tordue dans une grimace répugnée. De la merde qui coule maintenant dans ses veines. De la proximité dont il s’est malgré lui délecté. De son éternelle faiblesse. Il l’en haïrait presque. Saranto qu’il accuserait volontiers de tous les maux si ça peut lui éviter de s’appesantir sur ses erreurs passées. We’ll meet again, Saranto, qu’il feule en s’évaporant rapidement en une masse ombrageuse. You'll pay for this!
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