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WHISPERin the night
rpg francophone low-administration600*460 • 1 rp/mois
La paix n'est plus, pas même de façade. Dans une débâcle de bombes et de hurlements, Zaun a réclamé son indépendance en détruisant le siège du Council. La haute-ville se reconstruit sur des airs dictatoriaux tandis qu'à Zaun, les lois s'effondrent, les rues ne sont plus que passages à tabac en règle, pour dépouiller autrui ou par simple plaisir de semer le chaos.
C H. N L G
The Council
pnj compte fondateur & maître du jeu, PNJ ; à mp pour toutes demandes liées à l'administration
HERESY.
hiatus Nebula + Karma + Neomä + Kane + Hinatea + Reagan + Samaël
NEIR.
présente Soleil + Rose + Dusk + Reine
Last Waltz
présente Niyah + Nyx + Nevoria + Maxine + Lola + Night + Aqua + Neela
Gekyume
présente Raven + Daemon + Maddox + Caïn

Guide Faune & flore Festivités Grimoire Velaris Times Scénario & PL
01.07 vers. 17, découvre les nouveautés ♡

WIN fonctionne désormais en low-administration, plateforme purement dédiée à l'écriture, sans contraintes. Ce qui signifie : plus de fiches de présentation, inscriptions libres et validation dans le groupe de ton choix au moment de ton inscription dans le listing, pas de contrôle de l'activité rpgique. Les suppressions auront lieu tous les deux mois : les comptes déserteurs seront alors supprimés sans préavis. Profitez de vos personnages sans pression ni obligations (plus de détails). ♡

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you taste like cigarettes ; (love)

Anonymous
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27.06.22 22:54
érostime, sexe
— you taste like cigarettes —
27/06/22



I hit it every chance i get. Girl, you got me dripping sweat, you pull me back every time i quit. You taste like cigarettes, your body feels like disrespect. Let you play me like an instrument but I'm addicted to it. I felt her coming and i couldn't escape. I'm in the belly of the beast again.


La mort est trompe l’oeil dans sa roulotte, elle donne vie aux objets inanimés. Ici une tasse survole la table, plus à gauche la théière la suit de près.
Un tea time à deux heures du matin orchestré par l’au-delà.
Jess sait nouer des amitiés avec n’importe qui mais aussi n’importe quoi. En sortant de scène il est tombé sur Albert, un vieil esprit amnésique qui n’a pas la notion de son état spectral. À chaque fois c’est la même rengaine, le médium lui révèle qu’il n’appartient plus tout à fait à ce monde et Albert lui demande de l’aide. Une quête qui dure depuis plusieurs années maintenant, de ça, il se souvient. De sa femme, de leurs recherches pour la trouver mais aussi de leurs nombreux échecs.
Sept ans, d’échecs.
« Combien de sucre ?Trois s’il te plaît. » L’homme âgé tient à cette routine, jouer les vivants pour donner du sens à sa mort. D’habitude il verse l’eau bouillante dans la tasse de Jess et fait semblant d’en verser dans la sienne, mais ce soir il a oublié. Quand il porte la porcelaine à sa bouche aussi consistance que l’air, le liquide ambré se renverse sur le sol.
« C’est rien, je vais nettoyer. » Quelqu’un frappe à la porte, ça surprend le fantôme qui lâche la tasse sur la tête rousse de Jess. Albert se confond en excuses, les coups pressés contre la porte sont de plus en plus forts. « J’arrive ! » Il se redresse précipitamment, manque de glisser sur la flaque mal essorée. L’esprit le rattrape avant qu’il ne fasse une mauvaise chute. Maintenant les coups sont couplés à une voix et pas n’importe laquelle, Love.
« Il faut que tu partes. Mais nous n’avons pas eu le temps de parler de ma Marianne. Demain, promis. »
S’il n’a rien fait pour l’invoquer, il doit user de ses dons pour le faire partir. Ses paumes tatouées d’un pentacle se touchent avant qu’il ne lie ses mains entre elles. L’encre magique est portée à hauteur de sa demi-lune frontale, une légère lumière s’en dégage alors que l’image de Albert se dissout sous ses yeux.
« Ça, c’est fait. » Il n'est pas rare de l'entendre se parler à lui-même. C'est d'ailleurs si commun que ça pourrait être assimilé à un toc verbal, étrange et singulier, tout comme lui.
« Bon le miroir, il est où ? » Il ouvre un tiroir, celui de l’entrée qui ne se ferme jamais complètement. Il n’y trouve pas ce qu’il cherchait mais c’est presque mieux ! Une fiole de parfum achetée la semaine dernière chez un parfumeur Célestien renommé pour ses fragrances inédites. Son pouvoir lui permet de mettre en bouteille l’odeur des souvenirs, lui a choisi celui de sa rencontre avec Love. Ça pourrait être romantique si les notes olfactives n’étaient pas celles d’un entrepôt désaffecté ou encore le désodorisant d’une voiture.
Il s’asperge de ses premiers souvenirs d’elle avant de lui ouvrir la porte. « Tu étais pressée de me voir ? » Son sourire est un petit bonheur mutin qui ne reçoit pas un très bon accueil. Elle le pousse pour entrer, lui ne s’en formalise pas le moins du monde. Il est trop content qu’elle ait fait le déplacement jusqu’à lui, elle qui se donnait par miettes ces derniers temps.
Un changement de comportement qu’il met sur le compte de son travail, une besogne ardue qui doit à coup sûr jouer sur son moral.
« Tu m’as manqué. » La voix est taquine mais les paroles sont sincères, il doit farder sa manière de communiquer avec elle pour éviter une douloureuse dysmorphie cardiaque.
« Ça tombe bien que tu sois là, je voulais qu’on parle de quelque chose. Et je — Wow. » Sa robe n’est plus qu’une masse de chiffon noir à ses pieds, sa peau lactée laisse à son esprit le loisir de la deviner sous ses sous-vêtements. Il n’a pas beaucoup d’efforts à fournir, sa mémoire se souvient de ses détails de chair. Il sait à quoi elle ressemble nue, il sait de quoi son corps a l’air quand il se cambre pour le sien et comment il fonctionne pour en extraire les plus beaux soupirs. — Rien qu’à la voir, son coeur en salive.
« Je disais. » Elle s’approche et c’est à son tour d’être amnésique.
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28.06.22 1:45
érostime, sexe
— you taste like cigarettes —
27/06/22



I hit it every chance i get. Girl, you got me dripping sweat, you pull me back every time i quit. You taste like cigarettes, your body feels like disrespect. Let you play me like an instrument but I'm addicted to it. I felt her coming and i couldn't escape. I'm in the belly of the beast again.


(( Toc Toc ))


Coup de massue annonciateurs des déboires à venir, elle n'a pas réfléchi, ou plutôt a-t-elle longuement cogité sous tous les angles possibles la prise de risque de cette impulsion i n u t i l e -- il est des moments de crise où elle sent le besoin de le voir, ne serait-ce qu'échanger un regard. Retrouver ce souffle usuel, lorsqu'accoudée contre le matelas, la tête emprisonnée entre les paumes, elle se rassure de cette cadence régulière (( familière )) de ses inspirations dont elle commence à connaître trop bien la mélodie du soir. Horreur et damnation ! C'est de cette vérité qu'elle fuit les cris, se donne la lourde tâche de faire vaciller sa lumière, l'étouffer jusqu'à la faire disparaître. Charmante lueur, il est de ces étoiles mourantes, essoufflé par l'indécision pesante qu'elle lui impose toujours.


(( Toc Toc ))


Ça tonne plus fort contre la charpente. Fugace moment de culpabilité qui l'assaille quand elle repense à leurs derniers échanges, il y a eu des mots a s s a s s i n s qu'elle manie si bien, des mots qui écorchent jusqu'au cœur implantant de nouvelles douleurs — rythmés par ses ponctuations froides, ses révélations désaxées qu'elle même n'a su saisir tant elle pourrait les transformer en fables. Elle ne sait jamais comment lui parler. Les mailles du filet enserrant ses cordes vocales sont plus serrées qu’une cotte de maille. L’en-fer. Aux prises avec des doutes en métal lourd, elle porte une armure qui se rebelle contre elle et la détruit de l’intérieur. Et les mensonges se superposent, les dérobées chaotiques se succèdent.


« Et peut-être que finalement tu l'aimes bien ? »
Ne dis pas n'importe quoi.
« Ce serait si terrible que ça ? »
Tu sais bien que oui.
« Tu te rappelles de ce que disait Everty ? »
Les monstres ne ressentent rien.


(( Toc Toc ))


Floyd, c'est moi. Les syllabes roulent sur la langue velours prête à saccager sa nuit de son poison, ainsi la porte s'ouvre, ainsi elle ignore ses pitreries habituelles s'engouffrant brusquement dans la roulotte, une main sur son torse pour dégager le passage, la démarche féline mais brutale, l’œillade menaçante. Déjà Love s'attarde sur l'état de l'antre en pagaille, les gouttes de thé encore chaud sur le sol, le service dressé, le lit à peine refait. — Tu avais de la compagnie ? L'iris est incisive, contraste avec un rictus éphémère sublimant les lippes vermeilles lorsqu'il réaffirme le manque créé par son absence ; absence attendue si ce n'est nécessaire, elle le sait déjà trop attaché. Doux paradoxe qu'elle nourrit en revenant titiller ce besoin de connaître en ses mots, en ses gestes s'attardant sur sa peau, en ses regards tels des caresses de luxure, qu'il l'érige encore reine de toutes ses folies.

Il serait mentir que de dire qu'elle demeure toute en indifférence placide et en contrôle serein, du contrôle elle retrouve chaque fois le chemin pernicieux quand, agrippée à lui, elle s'adonne à cette tendresse rouillée, se donne sans toutefois s'abandonner, l'illusion d'un pouvoir partagé.
Les doigts font glisser la fermeture de la robe qui vient s'échouer à ses pieds, elle se rapproche jusqu'à ne plus opposer à lui que la distance d'un souffle, humecte ses propres lèvres avant de venir titiller les siennes du bout de sa langue, les bras se nouent autour de sa nuque en une danse suave suintant le triomphe du serpent enveloppant sa p r o i e : — Tu me montres à quel point je t'ai manqué ?


[ [ prête à le dévorer ] ]


Le nez se fronce piqué d'une odeur familière de sang et de rance, effluves nécrosées retraçant aux babines une grimace de dégoût.  — Mais qu'est-ce qui pue comme ça ? Assise à demi sur lui elle se recule soudain, s'écartant après avoir plongé le visage dans le creux de sa nuque pour vérifier la provenance de l'étrange fumet. — C'est quoi encore ce truc ? L'orbe fusille accusatrice non mais tu te fiches de moi ! le corps ploie en arrière tandis que la main embrassant sa chute de reins l'empêche de s'éloigner d'avantage, de ses ongles elle saisit une touffe de cheveux à la naissance de sa nuque, elle l'enserre fermement tirant dessus pour l'obliger à basculer la tête en arrière alors que ses doigts libres se crispent sur sa mâchoire. — T'as de la chance que je sois de bonne humeur. Faux. Elle ne l'est jamais.Sinon je serais déjà partie. et je voulais si fort te voir... elle se racle la gorge, mi-agacée, mi-amusée, reprenant de sa voix la plus tendre : — Tu as intérêt de te faire pardonner pour cette odeur répulsive... Ou bien, c'était le but ?


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28.06.22 13:54
érostime, sexe
— you taste like cigarettes —
27/06/22



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Il faut qu’il suive les pistes du ciel couvert de son regard pour comprendre à quoi cette question fait référence. Avant de se joindre à la scène du tea time abrégée par son arrivée, il a le temps de saisir la lueur d’un sourire vague mal réprimé. Il germe comme une fleur hors saison, en décalage avec sa propre nature. C’est assez incongru pour faire fleurir une dizaine de pâquerettes à ses lèvres, de minuscules points or et blanc pour lui épargner le malaise de la cueillir en plein délit de joie.
« Oui, mais comme tu vois c’était très animé. » Ton espiègle pour narrer l’absurdité de ce chaos de porcelaine. Il aurait pu prendre le temps de lui en raconter davantage si elle avait jeté son sort plus tard. Elle lui rafle la voix, distille la fièvre dans ses yeux, dans son corps. Une canicule suave qui fait suer la patience d’un désir attisé à feu vif. Elle démarre les hostilités de luxure en s’en prenant à sa bouche, lui rétorque en couvrant sa gorge de baisers affamés, de morsures tendres. Sa voix résonne contre sa langue lorsqu’elle lui demande de mieux prouver son manque d’elle.
Il s’apprête à lui montrer, à lui faire sentir quand elle remarque tout haut la fragrance de leur rencontre. Le rire meurt corrompu par une pression involontaire de son fémur qui frotte précisément l’endroit où il est à l’étroit. Il mute à mi-parcours en une plainte lascive qu’il cherche à étouffer contre ses pulpeuses humides de leurs baisers mais Love elle, à d’autres genres de plaintes à formuler.
« C'est quoi encore ce truc ? Ça te rappelle rien ? » C’est comme un jeu de piste un peu idiot, pendant une seconde la tension sexuelle se relâche. Son pendentif a quitté ses clavicules pour se balancer juste sous sa bouche, il attrape l’émeraude avec ses dents. Il a désormais une laisse d’orfèvre entre les crocs, il l’attire plus bas, au plus près de lui, jusqu’à flirter avec ses lèvres qu’il conquiert avec un grand sourire. « Moi je m’en souviens bien, c’est pour ça que l’odeur est aussi fidèle. Même si je m’attendais pas à ce que ça sente ça, j'imaginais plus quelque chose comme ton odeur à toi ou le cocktail avec lequel tu m’as drogué mais ça reste insolite alors j’aime bien. » La tonalité est trop joviale pour une phrase qui contient un potentiel de contrariété inestimable mais pour Jess leur rencontre, bien que chaotique, reste étrangement ( et c’est le cas de le dire ) un bon souvenir.
Elle domine à nouveau, les griffes dans sa nuque libèrent des frissons qui chatouillent tout ce qu’elle touche avec sa peau, avec ses yeux. La liqueur d’absinthe contenue dans son regard, soule ses sens et l’assoiffe.
Il est ivre de son essence profane et sévèrement addict à son venin. Une drogue humaine, charnelle et sentimentale qu’il paie à prix d’or, celui de son coeur qu’elle lave dans la poussière.
Et lui il en redemande, parce qu’il voit sous ses verrous émotifs les défauts, ceux dont il est l’auteur.
Parfois il laisse entendre un cliquetis, celui d’une ouverture, d’une petite place.
Juste pour lui.
Juste pour lui ?

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28.06.22 16:40
érostime, sexe
— you taste like cigarettes —
27/06/22



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Une nouvelle fois il lui renvoie en virtuose tout ce qu'il a appris [ [ conquis ] ] d'elle -- le jeu, la passion, le plaisir... et dans le petit cirque de leur liaison il est toujours jongleur. Force à bascule contre son amuse-bouche qu'il oblige à abdiquer d'un sourire complice, elle glisse sur son flanc contre sa nuque toujours maintenue entre ses griffes, les phalanges dansent dans sa chevelure cotonneuse en une mélodie lascive, lente, quand le dos se courbe, l'oblige à presque chuter sur le matelas. Malgré la différence de taille elle le domine, coudes en appuis contre la surface molle dans laquelle ils s'enfoncent, laissant les canines la ramener à lui. — Ça devrait ?

Les sourcils se froncent de ce demi-mystère alors qu'elle ne l'écoute déjà plus, l'oreille se ferme et les mains s'ouvrent, se trouvent, se découvrent, le recréent et le ceignent de caresses, le disposent presque renversé sous son poids miniature, les doigts s'affolent à la soie légère de sa chemise, s'énervent à la boucle d'or du ceinturon. Il halète, étouffe un rire qu'elle cherche à museler en douceur - trop tard - un dernier baiser brûlant se dépose sur le derme avant qu'elle ne recule et le fixe de ses orbes inquisitrices, la pulpe du pouce caressant d'une tendresse traître la lèvre inférieure. — Attends... Je crois que j'ai mal compris. n'est-ce pas ? Et la caresse s'endurcit contre la lippe, la dessine jusqu'à (( presque )) la malmener alors qu'elle la scrute encore d'envie, elle serpente de ses yeux à son ventre. — C'est le parfum de quoi au juste ? Elle demande, mais connait la réponse. Les narines s'imprègnent et reconnaissent les effluves familières de l'entrepôt abandonné, du sous-sol mal odorant, sinistre et d é s e r t où elle garde le secret de ses expéditions nocturnes, de ses crimes au fer chauffé. Berceau de leur rencontre qui n'en est pas une, l'évidence rejoint la contrariété dans le fond de l'iris qui fustige et accuse — imbécile.


Pourquoi fais-tu toujours tout pour me contrarier ?

[ [ arrête ça ] ]



Elle ne peut pas le rendre important. Elle préfère l'immerger dans l'imposture qu'elle accueille avec hâte, le rendre infime parmi les leurres pour mieux se tromper elle-même, elle s'abîmerait trop à s'avouer qu'elle n'est pas pleinement maîtresse de ses retours, qu'elle cède au caprice d'un organe si longtemps anesthésié. Alors elle maintient à d i s t a n c e ce qui pourrait être trop pressent, le transforme à son image : en spectre meurtri qui ne comprend pas, qui ne peut pas comprendre puisqu'elle non plus, elle ne comprend pas. Elle craint de l’éclaircir. Cette peur soudaine de celui qu'elle a séduit et à qui elle reproche justement tout ce qui l'a séduit en lui. Cette panique viscérale qui chaque fois lui retourne les boyaux et la laisse haletante, vomissante presque, se révulsant elle avec lui. Ecoeurée. Fatiguée.


a-t-elle toujours été ainsi ?


A-t-elle réellement voulu se faufiler sous sa peau avec cette habilité reptilienne, tel un poison nocif emplissant ses poumons de son unique alcôve, l'attirer, le soumettre jusqu'à ce qu'il n'éprouve même plus l'envie de s'en libérer et toutefois refuser en toute sincérité qu'il le fasse tout en exigeant qu'il le désire. Douter. Rejeter. Revenir. Et chaque fois tissant sa toile pour l'y contraindre avant d'elle-même s'y sentir piéger.Quand tu fais des trucs aussi débiles ça me donne juste envie de t'en coller une. Hypocrisie sortant des décombres alors qu'elle rompt leur étreinte et se redresse pour mieux le dévisager, le regard est glacial, la posture austère.


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30.06.22 0:33
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Ça s’envenime, les ronces poussent en cage dans son buste et pique au sang les doigts qui ont voulu le toucher. Elle ne laisse personne élaguer ses sentiments, elle est comme un jardin à l’abandon et lui a eu le malheur de vouloir s’y perdre pour la trouver.
« Je voulais pas te contrarier. » Il s’excuse, d’avoir un coeur grenadine qui lui file le diabète. Ses tentatives sirupeuses de rapprochement tournent systématiquement au fiasco mais il ne peut s’empêcher d’essayer, il ne peut pas arrêter de l’aimer.
Il a son hameçon au palpitant, il est crevé mais il persiste à battre la mesure de son nom, comme une tragique chanson d’amour.
Elle s’éloigne de lui, le crochet s’enfonce alors un peu plus fort, comme des doigts qui essaieraient de le compresser jusqu’à l’éclater.
Mais Love a des dons cachés, elle transforme ce qui bat en ballon. Elle gonfle, dégonfle, explose à sa guise.
Et recommence.
« Quand tu fais des trucs aussi débiles ça me donne juste envie de t'en coller une. — C’était pour rire. »
Et si c’était lui le fautif ? À pétrir son organe jusqu’à en faire du latex pour la laisser jouer avec ?
Si c’est le cas alors il n’en a conscience qu’à moitié.
Il se redresse en position assise, ses mains sous ses cuisses pour rattraper ses essaies de distance. « Je trouvais ça marrant, c’était stupide. » Il la rapproche, glisse ses phalanges entre ses barbelés. Il déforme le grillage pour y faire un espace qui retrace parfaitement sa silhouette, creusant une entrée avec ses paumes qui la berce et ses baisers qui la décoiffent.
Il en oublierait presque le crochet et le trou béant qu’il lui a fait.
Presque, parce qu’il peut faire semblant de bien vivre son rejet mais il ne sait pas comment s’y prendre pour étirer le spectacle jusque dans la loge de ses émotions.
Alors il se refuge dans la peau familière de celui qui a un sourire difforme, radieux de pigments écarlates, celle du clown.
Simplet d’apparence pour couvrir la tristesse rance.

L'extase embrasse le zénith, les corps ont joué les malentendants pour pouvoir en jouir. Des bruits de bouche et de soupirs étirent la parenthèse qu'ils se sont permise l'un à l'autre mais l'une d'elle se fait la malle quand les regards de Jess finissent par se faire bavards, ils dénaturent leur relation pseudo artificielle. Love sort ses aiguilles pour s'échapper de la bulle qu'ils se sont fabriqués à deux. En la voyant quitter les draps, il s’empresse de la prévenir. « Salem a dit qu’il allait pleuvoir, tu risques de rentrer sous la pluie. » Une invitation à s’attarder bien peu discrète. Il l’entend faire quelque chose, peut-être dans la cuisine ? La roulotte n’est pas bien grande, peu importe où elle est, il sait qu’il l’entendra. Il suffit seulement de parler un peu plus fort.
« Je sais que tu veux pas en parler mais j’ai besoin de te demander. » Il semble qu’elle se rapproche, son volume diminue alors. « Pourquoi ça serait si mal qu’on soit ensemble ? Tu m’aimes bien non ? Moi je t’aime bien aussi. Et c’est compliqué mais ce que je comprends pas c’est pourquoi. » Elle semble ne plus bouger de là où elle est, il se penche pour tenter de l’apercevoir derrière le rideau mal rabattu qui sépare sa chambre de la pièce à vivre. « T’as qu’à me dire ce que je fais qui te dérange. Le parfum, je le mettrai plus. » Il essaie d’en rire mais ça sonne faux, comme si ses cordes vocales avaient failli à se raccorder à la bonne émotion. « Love, tu m’entends ? »

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30.06.22 19:18
érostime, sexe, relation toxique
— you taste like cigarettes —
27/06/22



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La pulpe de son index effleure la nuque lorsque les ongles dansent à la naissance de la chevelure rougeoyante, à deux doigts de chavirer [ [ c'est la collision des corps ] ] l'étreinte des âmes qui se (re)découvrent et s'enlacent dans un frisson délicieux (( ne me laisse pas partir )) c'est un rugissement féroce en fa silencieux, un simple ronronnement quand il cherche à l'apprivoiser de nouveau, la ramener à lui de mensonges qu'il tente de faire sonner vérité. Il se veut rassurant. Il se veut éloquent. Il croit deviner ce qu'elle voudrait entendre et contre sa peau elle les fait tous s'absoudre —


regrets, culpabilité



abandon, désespoir



a v e u x
cupidité


Dans sa traîne se tarissent les serments d'éros et les larmes d'hadès, à leurs jubilés se joint la certitude d'un instant de répit de sa chair à la sienne. Elle accroche sa chaleur à sa chaleur, par deux fois la pression est douleur - tantôt parasite - c'est l'animal nocturne, au cœur des bas-fonds, elle remonte les flots le long de son bras, de sa gorge, de son bassin qui trempe dans les eaux d'encre. Les souffles sont intimes, témoignent de secrets qui ne peuvent jamais se dévoiler sous peine de s'estomper, de s'écailler (( de s'effacer )) certains rituels  de tendresse qu'évoquer à voix haute reviendrait à condamner à mort. Certains rires. Certains regards arrachés dans la caresse de l’ombre et dont la jouissance se promène et rejaillit en un coin de la nuit. Tant de choses si fragiles, les dire serait les abîmer.

Il vaut bien mieux les laisser se mélanger, les sourires et les silences, leurs membres nus, les larmes qui coulent de l'intérieur et la sueur, ses mains sur ses reins, ses crocs à sa bouche, ses doigts qui retracent les tâches de rousseur semées sur ses larges épaules. Elle accueille ses expirations comme le témoin de sa présence éternelle et pourtant déjà le myocarde s'affole, se chagrine des soupirs qui s'éteignent, quand la poitrine se soulève de soudains sursauts pour mieux se fondre à sa peau.


c'est avide
[ [ d é v o r a n t ] ]
c'est fébrile, c'est vivant


À peine l'a-t-il lové au creux de son étreinte, nichée entre ses bras, au plus près de son organe vital battant la cadence des confidences qu'il renferme, que déjà elle se soustrait à ses fragrances d'amour dont elle semble fuir le moindre murmure. Quittant l'îlot de draps elle s'échappe, glisse loin de lui pour s'abreuver hors de sa vue, les sourcils se froncent à l'entente de la piètre excuse, les lippes s'amusent, se retroussent d'un sourire attendri qu'il saura deviner dans sa voix. — Tu as peur que je me fasse agresser par de méchantes gouttes d'eau ? Comme c'est prévenant. se moque-t-elle le verre suspendu entre deux phalanges, le regard se perd vers les nuages gris, ils émergent derrière la lucarne entre-ouverte, elle laisse filtrer l'odeur de la pluie, la douce mélodie d'un calme avant la tempête -- ainsi l'éclair zèbre entre eux quand les mots s'élèvent de nouveau, alors même qu'elle envisageait dans sa contemplation muette de s'attarder d'avantage. Prolonger le partage.


[ [ N O N ] ]
je ne veux pas en parler

tais-toi
tais-toi
t a i s - t o i

[ [ N O N  ] ]
je ne t'entends pas


Pourquoi m'obliges-tu à faire ça ?


C'est pas le parfum. et le ton dénonce les douleurs à venir. La main dépose le verre dans l'évier, il claque sur son socle en un brisement p r o p h é t i q u e.C'est toi. c'est moiJe ne veux pas être avec toi. ni avec personne d'autreC'est pas compliqué, c'est simple. C'est toi qui ne veux pas comprendre. continue-t-elle émergeant de derrière les rideaux au travers desquels il essaye de l'apercevoir, — On en a déjà parlé. Pourquoi tu m'obliges à me répéter ? s'abaissant vers son blouson échoué au sol elle farfouille dans ses poches pour chercher un paquet de cigarettes à moitié écrasé, elle en sort une et l'allume aussitôt, crachant entre les deux visages sa fumée t o x i q u e. — T'as qu'à te trouver une gentille copine à présenter à tes amis et à qui tenir la main dans la rue, parce que c'est pas moi ça.

Chaque fois elle se raccroche à lui pour ne pas se ternir un peu plus, avec une malveillance si bien dissimulée que son poison, vile serpent invisible, le ronge délicatement, imprègne ses poumons et sa tête, elle l'esquinte, sans le vouloir vraiment avec ses indécisions et ses excès de tendresse meurtriers. Elle le tue, elle l'assassine avec une passion v o r a c e et refuse pourtant de s'arracher à lui. C'est égoïste, c'est vrai, mais elle chérit sa silhouette, ses éclats comme des fragments d'éden qui vous effleurent et vous apaisent. Alors elle ne peut pas arrêter, répondre à sa demande malheureuse qui attend d'elle, si ce n'est une libération, une promesse de répit. — Écoute... ça marche bien comme ça, non ? Là, tu crois que c'est ce que tu veux, mais demain on ne sait pas. Pourquoi prendre le risque de tout gâcher ? Il n'y a rien à gâcher puisqu'ils ne sont r i e n n'est-ce pas ?  Les yeux déplorent les lumières qui vacillent dans les siens lorsqu'elle le mutile de ses paroles venimeuses, les doigts se referment autour du visage, forcent le menton à se redresser vers elle tandis que d'un baiser-morsure elle marque sa possession au coin de ses commissures, adore cette bouche qu'elle n'arrive pas à délivrer.Tu veux que je m'en aille ? lui laisse-t-elle ainsi les cartes en main, l'illusion du choix.

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06.07.22 16:44
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— you taste like cigarettes —
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I hit it every chance i get. Girl, you got me dripping sweat, you pull me back every time i quit. You taste like cigarettes, your body feels like disrespect. Let you play me like an instrument but I'm addicted to it. I felt her coming and i couldn't escape. I'm in the belly of the beast again.


Les larmes bouchent ses artères, comme quoi, même hors de l’eau on peut mourir noyé.
Il garde les yeux au sec, pour le moment, car déjà l’illusion d’un « je tiens le coup » s’effrite. Il croule sous la douleur et la honte, même les restes de paillettes de son maquillage de scène ne suffisent plus à rehausser toutes les belles apparences qu’il s’efforce de préserver.
Il n’arrive plus à la regarder. Il a peur que ses émotions craquent, de subir le violent dépit de ses émeraudes.
À défaut de disparaître il hoche la tête pour lui signifier qu’il comprend. Il s’essaie même à sourire mais c’est un piètre exploit dont elle distinguera à peine les contours.
En voulant se reprendre, il croise son reflet dans le miroir ovale de sa coiffeuse.
Ce qu’il y voit le trouble.
Perdu dans le palais des glaces, chaque face ressemble à une vitrine et derrière elle se trouve Salem, Satine, Darcy et tous les autres… Ils ont chacun un petit mot pour lui.
Des paroles qu’il a déjà entendu mais qu’il n’écoute qu’aujourd’hui.
« Tu vas bien ? Tu as l’air différent. » ; « Tu ne devrais pas la laisser te parler comme ça. » ; « Tu vois bien que ça mène nulle part, tourne la page. »
C’est vraiment à ça qu’il ressemble quand il est avec elle ?
Malheureux, aveugle et pathétique.
C’est une dégradante décalcomanie de sa personnalité qui se réfléchit là, sur son visage et sur le leur.
Ça lui permet de vraiment prendre conscience de ce qu’elle lui dit. Il a acquiescé pour accepter son refus sans réaliser qu’il consentait aussi à tout ce qu’elle sous-entendait.
Ce n’est pas quelque chose qu’il a fait ou qu’il a dit qui l’empêche de partager ses sentiments.
Non, rien de tout ça.
C’est lui.
Elle n’aime pas ce qu’il est, elle le méprise jusqu’à l’amour qu’il lui porte.
Si insignifiant qu’il ne vaut même pas son ménagement.
Il pense ne pas mériter ce traitement mais il la regarde et là, son raisonnement tremble.
Il culpabilise de son manque de courage, il devrait lui tenir tête. Exiger plus de respect mais il est prisonnier de sa toile, il craint même d’en tomber.
C’est absurde, ridicule et pitoyable.
« Je voulais pas que t’aies l’impression de te répéter, si je t’ai demandé ça c’est parce que ça fait longtemps qu’on se fréquente et je m’étais dit que tu avais peut-être changé d’avis. » Il grigne une courbe artificielle, sa bouche sait mieux mentir que ses yeux qui eux n’ont plus la force de monter sur scène. « Ce qui n’est pas le cas. » Il pince ses lèvres entre elles avec la même intention qu’un garrot mais pour larmes. « Je suis désolé, j’ai pas envie de te demander de partir mais j’ai besoin de le faire. »
Et à nouveau,
Il ne peut plus la regarder en face.

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18.07.22 17:30
relation toxique
— you taste like cigarettes —
27/06/22



I hit it every chance i get. Girl, you got me dripping sweat, you pull me back every time i quit. You taste like cigarettes, your body feels like disrespect. Let you play me like an instrument but I'm addicted to it. I felt her coming and i couldn't escape. I'm in the belly of the beast again.

Il réclame la trêve, nécessite un temps pour se remettre des blessures infligées v o l o n t a i r e m e n t ça creuse une ride de contrariété entre ses sourcils, elle s'accentue lorsqu'elle réalise qu'elle ne sait même pas pourquoi elle s'en trouve si amochée, si contrainte d'un départ jugé précipité sans qu'elle ne le contrôle elle-même. C'est la première fois peut-être qu'il émet cette envie de - retrait - mais si ses sens s'en trouvent perturbés elle n'en montre rien sous le masque s t o ï q u e de la parfaite maîtrise de soi, mur de marbre au visage impassible, au flegme [ [ sibérien ] ] derrière la muraille sévère de son expression figée.

S'il a mainte fois su raviver les braises de l'intérêt il en faut d'avantage pour déclencher l'effet coupable qui devrait se manifester lorsqu'elle entend la voix trembler d'émotion, les yeux se détourner de honte ❝ ne sois donc pas si triste, je t'ai prévenu -- et ce n'est pas sa faute s'il n'écoute rien. La pointe au cœur est moindre parce qu'il a subi des assauts plus tortueux encore et elle ne peut se permettre d'abaisser la garde et faire trembler son empire pour quelques larmes amères. Elle ne veut pas voir l'importance de l'acte, les conséquences des briques de fer qu'elle lui balance toujours en plein dans la poitrine. Il ne fera pas germer la graine des remords, elle ne le lui a pas permis, pire encore, elle ne se l'autorise pas à elle-même.


V L A N, CLAC


C'est la porte qui se referme sur son faciès inondé de déception, une candeur singulière faisant office d'anomalie.  — Ok. Appelle-moi quand ça ira mieux. du velvet de ses lippes elle dépose un baiser brûlant au bas de sa tempe, elle ne tient pas à s'attarder d'avantage, récupérant les vestiges de ses vêtements elle n'a pas un regard en arrière quand elle sort de la roulotte et que l'orage éclate : il a vu juste. Ça lui arrache un rictus délabré, elle qui juge sa vision bien t r o u b l e -- comment un être pourvu d'un tel don peut autant se fourvoyer à son propos ? C'est un mystère sonnant presque délire quand de ses lunes prophétiques il s'arrache pour mieux la replacer au centre de son cosmos.


« Bravo, tu as été une sacrée garce. »
— Ta gueule.



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