I just don't care about you // Alheri & Amore
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I'm cold, I'm drunk
I just don't care about, care about you
I smoke too much and I just don't care about you
I just don't care about, care about you
I smoke too much and I just don't care about you
Amore alluma sa cigarette, mais le goût de la cendre était plus amer que d’habitude. La question lui tourmentait l’esprit depuis qu’elle s’était affiché sur l’écran de son téléphone. Oui, pourquoi allait-elle la voir finalement ? Il avait voulu l'impressionner, lui prouver sans cesse qu’il avait eu raison, qu’il avait finalement gagné tout ce dont il avait rêvé ou presque. Que toute sa douleur avait payé d’une manière ou d’une autre ; qu’il avait démontré, à tous, qu’il était le meilleur. Alors, pourquoi n’arrivait-il pas à lui prouver, à elle ? Pensait-elle qu’il aurait pu être un banal chimiste dont le travail continuait d’être pillé par plus puissant que lui ? Il n’y avait personne d’autre, à Midrias du moins, qui l’était maintenant. Il n’y avait plus personne pour lui dicter ses gestes et lui ordonner quoi faire, et Alheri n’échappait pas à cette règle, aussi chère avait-elle pu être à son cœur. Le daemonis cherchait sa validation - il ne l’avait pas eu, et ne l’aurait sans doute jamais, vu le peu de cas qu’elle faisait de tout ce qu’il avait pu lui montrer. Ce n’était pas son genre d’arrêter d’essayer ; mais peut-être devrait-iel l’oublier comme iel avait décidé d’oublier tout le restant de Zaun, de son ancienne vie. Elle n’était qu’une épine dans son pied qui lui rappelait qu’il n’était pas un vrai Midriais, et elle n’avait même pas la décence d’être impressionnée par tout ce qu’il avait accompli.
Peut-être avait-elle raison. Peut-être cela ne valait-il pas le coup.
Amore écrasa sa cigarette, en ralluma une autre. Le chauffeur lui avait indiqué qu’ils étaient arrivés mais iel n’était plus si sûr de vouloir sortir de la limousine flamboyante si c’était pour quelqu’un qui n’en avait cure. Il pouvait supporter la haine, Amore, presque autant que l’adoration. Elles allaient de paire lorsqu’on était une personne comme lui, une personne qui avait
Elle ne comprenait pas que pour arriver au sommet, peu importait les moyens utilisés. C’était sans doute pour cela qu’elle habitait toujours là-bas. Rien qu’à l’idée de retourner dans ce taudis, le daemonis frissonnait. Il était bien mieux ici, entre ses murs dorés, et tant pis si tout cet or n’était que plaqué. Ce ne serait pas lui qui en gratterait la couverture pour sonder la profondeur des ténèbres cachées dessous.
Tant pis pour elle si elle ne savait pas apprécier à sa juste valeur ce qu’iel lui offrait. Elle avait eu ses privilèges auprès de lui, mais ce temps était révolu ; aujourd’hui serait la dernière fois qu’elle profiterait de ses faveurs, puisqu’elle préférait lui rappeler qu’elle n’appréciait pas la manière dont il pouvait lui offrir.
Amore ravala l’amertume qui lui restait dans la gorge et afficha un sourire de circonstance en sortant de la voiture, se redressant pour la toiser de toute sa hauteur avec un sourire de circonstance. Maître dans l’art de masquer ses émotions, ce n’était pas le moment de les laisser l’envahir. Et puis, iel pouvait toujours se gorger du luxe dans lequel ils allaient tremper ce soir, tous les deux.
-I’m finally here, darling. There was no need to be so upset.
Il lui offrit son bras pour qu’elle puisse s’y accrocher.
-Should we go ?
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you know you gonna
go broke tryna handle me
take it from someone who
knows how to handle me
go broke tryna handle me
take it from someone who
knows how to handle me
Jeux incessants, toujours avec lui. Comment quelqu'un qui avait pu tant donner, lui donner, pouvait être aujourd'hui ainsi ? Pimpant, grâce à la misère des autres. Il se repaissait du malheur des autres. Installait des addictions, des tragédies, tout ça pour monter une marche de plus vers le sommet. Alheri détestait ce que son ami d'enfance était devenu. Sans ces souvenirs bienheureux à ses côtés, elle l'aurait retiré de sa vie depuis bien des années. Il représentait tout ce qui n'allait pas, en ce bas monde. L'égoïsme, l'avarice. Tous les vices. Hypocrisie de tous les instants, quand elle aussi s'en délectait, de ces vices. D'une manière différente, certes, mais était-elle foncièrement meilleure que lui ? Elle ne se posait pas la question. Ne voulait pas se la poser. Car de cet ascendant factice, qu'elle avait prétendument sur lui, elle espérait pouvoir en tirer quelque chose. Secourir son âme, peut-être. Toutes leurs interactions ne tournaient qu'autour de ça. De cet espoir puéril. Celui qu'il agirait, enfin, pour le bien de quelqu'un d'autre que lui. Cet espoir était de plus en plus vain. Flétrissait. Alheri le savait, ils s'apprêtaient à atteindre le point de non retour. Ce moment où elle se verrait dans l'obligation de l'abandonner. Aucune envie de le perdre, et pourtant...
Échange venimeux, avant qu'il daigne se montrer. Si la demoiselle était patiente, ou du moins savait se canaliser, elle détestait attendre. Détestait l'attendre lui. Le temps était précieux. Chaque instant comptait. Une femme si resplendissante ne méritait pas d'attendre seule. Alheri était sur son trente et un. Comme souvent, tout le temps. Des étoffes transparentes enlaçaient sa silhouette, laissaient deviner ses contours, son épiderme. Équilibre difficile, entre indécence et élégance. La plèbe de Midrias se serait probablement révolté face à ses atours habituels. Ceux qu'elle portait fièrement dans les rues malfamées de Zaun. L'avis des gens lui importait peu, ceux qui l’exécraient, au fond, la désiraient ardemment. Tous inféodés à sa beauté. Aux plaisirs qu'elle était en mesure de prodiguer. Mais à quoi bon risquer un refus, à l'entrée du restaurant ? Elle ne voulait manquer pour rien au monde ce moment. Peut-être le dernier. Ses ongles, finement limés, continuaient à tapoter frénétiquement sur l'écran de son téléphone. Les réponses se faisaient évasives, puis soudainement absentes. Le signe discret, évident, qu'il était sur le point de faire sa grande entrée. Un long soupir s'échappa d'entre ses lèvres. Quel abruti. Quel homme. Au moins l'attente prenait fin, enfin. Annonçait le début d'une nouveau chapitre. Un nouvel affrontement.
Un crissement de pneu sourd, sournois, annonçant son arrivée. Le regard charbonneux de la demoiselle se reporta immédiatement vers la source de cette cacophonie. Fidèle à lui-même. Tant dans ses sourires que ses atours. Alheri ne put s'empêcher de sourire, délicieusement. Les lèvres légèrement relevées en un rictus tout aussi moqueur que satisfait. - Finally my love. I was about to leave. And slash the tires of all your bloody vehicules. L'éclat de ses dents se révélait enfin, en une moue cette fois fausse. Plus de temps à perdre, alors ses doigts vinrent trouver un semblant d'accalmie dans le creux du bras de son... ami ? - You already wasted enough of my time. So yes, we should. Désintérêt pour son éventuelle réponse, déjà Alheri l’entraînait à sa suite dans l'intérieur du restaurant. L'endroit était luxueux, beaucoup trop à son goût. Elle aimait les belles choses, mais là c'était l'indigestion. Sans aucune envie de réclamer l'attention du personnel, la matriarche fit un vague signe de tête vers la réception. Comme pour indiquer à son soupirant que tout reposait entre ses mains. - I hope for your sake that all the chairs were glued down. I'm feeling especially feisty today. Clin d'oeil attendu. Rappel inévitable de ces retrouvailles, marquées à jamais dans les livres d'histoire.
Échange venimeux, avant qu'il daigne se montrer. Si la demoiselle était patiente, ou du moins savait se canaliser, elle détestait attendre. Détestait l'attendre lui. Le temps était précieux. Chaque instant comptait. Une femme si resplendissante ne méritait pas d'attendre seule. Alheri était sur son trente et un. Comme souvent, tout le temps. Des étoffes transparentes enlaçaient sa silhouette, laissaient deviner ses contours, son épiderme. Équilibre difficile, entre indécence et élégance. La plèbe de Midrias se serait probablement révolté face à ses atours habituels. Ceux qu'elle portait fièrement dans les rues malfamées de Zaun. L'avis des gens lui importait peu, ceux qui l’exécraient, au fond, la désiraient ardemment. Tous inféodés à sa beauté. Aux plaisirs qu'elle était en mesure de prodiguer. Mais à quoi bon risquer un refus, à l'entrée du restaurant ? Elle ne voulait manquer pour rien au monde ce moment. Peut-être le dernier. Ses ongles, finement limés, continuaient à tapoter frénétiquement sur l'écran de son téléphone. Les réponses se faisaient évasives, puis soudainement absentes. Le signe discret, évident, qu'il était sur le point de faire sa grande entrée. Un long soupir s'échappa d'entre ses lèvres. Quel abruti. Quel homme. Au moins l'attente prenait fin, enfin. Annonçait le début d'une nouveau chapitre. Un nouvel affrontement.
Un crissement de pneu sourd, sournois, annonçant son arrivée. Le regard charbonneux de la demoiselle se reporta immédiatement vers la source de cette cacophonie. Fidèle à lui-même. Tant dans ses sourires que ses atours. Alheri ne put s'empêcher de sourire, délicieusement. Les lèvres légèrement relevées en un rictus tout aussi moqueur que satisfait. - Finally my love. I was about to leave. And slash the tires of all your bloody vehicules. L'éclat de ses dents se révélait enfin, en une moue cette fois fausse. Plus de temps à perdre, alors ses doigts vinrent trouver un semblant d'accalmie dans le creux du bras de son... ami ? - You already wasted enough of my time. So yes, we should. Désintérêt pour son éventuelle réponse, déjà Alheri l’entraînait à sa suite dans l'intérieur du restaurant. L'endroit était luxueux, beaucoup trop à son goût. Elle aimait les belles choses, mais là c'était l'indigestion. Sans aucune envie de réclamer l'attention du personnel, la matriarche fit un vague signe de tête vers la réception. Comme pour indiquer à son soupirant que tout reposait entre ses mains. - I hope for your sake that all the chairs were glued down. I'm feeling especially feisty today. Clin d'oeil attendu. Rappel inévitable de ces retrouvailles, marquées à jamais dans les livres d'histoire.
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