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Once upon a time... || ft. Kaëden le pirate
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ft. @Kaëden Draigwen — Paradise Road
Once upon a time...Un endroit à la saveur différente des jours d'autrefois. A cette heure-ci, sur Paradise Road, on ne voyait de toute façon pas les mêmes choses qu'à la nuit tombée. Mais pour celui qui ne fréquente pas le genre d'établissements qu'on y trouve, il y a d'autres préoccupations
à présent.
« Non plus à droite. Si tu le mets là ton clou, ça tiendra pas ! T’es con ou quoi ? »
Marteau en main, regard surpris, le Komeyt avait relevé les yeux vers celui qui semblait avoir pris le rôle de chef de chantier. Consolider une entrée, telle était la tâche pour laquelle il s’était porté volontaire pour le moment.
Sans ressources, avec pas grand chose à offrir, il n’avait que ses mains à donner à Zaun aujourd’hui.
Bricoleur dans l’âme, du moins il en avait envie, il s’était retrouvé là dès l’ouverture, pour proposer ses services là où on aurait besoin de lui. S’il avait passé les premières heures à déblayer quelques gravats, sa motivation, son investissement, on encore la fougue de sa jeunesse, l’avaient mené vers de nouvelles responsabilités.
Il prenait ça à coeur. Malgré les risques, il y avait tenu…
Le vieux ne serait pas trop là aujourd’hui.
En réalité, il manquait souvent à l’appel ces derniers temps et la liberté qu’il en obtenait, il en profitait sans doute un peu trop.
Un nouveau souffle, l’innocence du profit, il s’était même laissé aller à proposer une sortie à Zylith le lendemain.
Le vieux, il avait trop de plans.
Et n’était-il pas supposé suivre les premiers en attendant ?
C’était sans aucun doute ce qu’il attendait de lui… continuer à fureter, à droite, à gauche… essayer d’obtenir des informations… se rapprocher des Draigwen.
Mais ce client auquel il tirait les cartes depuis quelques mois, il y avait un moment qu’il ne lui avait plus donné signe de vie….
Il l’attendait parfois.
Souvent.
Ce Draigwen à qui il était supposé conter une jolie histoire.
Mais ces derniers temps…
… peut-être qu’il préférait se faire tirer les cartes par quelqu’un de plus compétent ?
Ou peut-être lui était-il arrivé malheur…
Une éventualité balayée par l’absence de retour de son geôlier. Si un truc dans le genre était arrivé, il le saurait non ?
Alors il n’était plus que le type au marteau « Là ? » qui voulait bien faire et replacer un clou avant d’attendre l’aval d’un monsieur muscles « Bah oui là gamin ! T’es sûr que t’as déjà bricolé ? » tête hochée, aucun mensonge là-dedans, il avait déjà aidé Elan dans des travaux de montage de meubles…
… à l’envers…
… d’accord…
Mais le bricolage, il avait les bases.
Alors sans se soucier des cloques naissantes sur ses doigts, il avait enfoncé le clou sans amocher ses doigts.
Un beau miracle qui avait laissé la fierté s’exprimer sur ses lèvres, et son regard chercher des félicitations sur le visage d’un chef de chantier qui ne le regardait déjà plus.
Non, c’était un autre regard que le sien avait alors croisé.
Un revenant…
La définition prenait tout son sens à la gueule…
Sans pouvoir s’en empêcher, marteau toujours en l’air, ses yeux l’avaient détaillé et sur le coup, il n’avait rien trouvé à dire…
« … »
Pas même un p’tit salut pour saluer le visage Draigwen ?
« J’ai pas… »mes cartes ?
Ouais ses cartes. Ici, il n’était même pas supposé en avoir… confession discrète et silencieuse faite par les doigts de sa main libre qui étaient venus soigneusement replacer les mèches sur son front « Salut… »
à présent.
« Non plus à droite. Si tu le mets là ton clou, ça tiendra pas ! T’es con ou quoi ? »
Marteau en main, regard surpris, le Komeyt avait relevé les yeux vers celui qui semblait avoir pris le rôle de chef de chantier. Consolider une entrée, telle était la tâche pour laquelle il s’était porté volontaire pour le moment.
Sans ressources, avec pas grand chose à offrir, il n’avait que ses mains à donner à Zaun aujourd’hui.
Bricoleur dans l’âme, du moins il en avait envie, il s’était retrouvé là dès l’ouverture, pour proposer ses services là où on aurait besoin de lui. S’il avait passé les premières heures à déblayer quelques gravats, sa motivation, son investissement, on encore la fougue de sa jeunesse, l’avaient mené vers de nouvelles responsabilités.
Il prenait ça à coeur. Malgré les risques, il y avait tenu…
Le vieux ne serait pas trop là aujourd’hui.
En réalité, il manquait souvent à l’appel ces derniers temps et la liberté qu’il en obtenait, il en profitait sans doute un peu trop.
Un nouveau souffle, l’innocence du profit, il s’était même laissé aller à proposer une sortie à Zylith le lendemain.
Le vieux, il avait trop de plans.
Et n’était-il pas supposé suivre les premiers en attendant ?
C’était sans aucun doute ce qu’il attendait de lui… continuer à fureter, à droite, à gauche… essayer d’obtenir des informations… se rapprocher des Draigwen.
Mais ce client auquel il tirait les cartes depuis quelques mois, il y avait un moment qu’il ne lui avait plus donné signe de vie….
Il l’attendait parfois.
Souvent.
Ce Draigwen à qui il était supposé conter une jolie histoire.
Mais ces derniers temps…
… peut-être qu’il préférait se faire tirer les cartes par quelqu’un de plus compétent ?
Ou peut-être lui était-il arrivé malheur…
Une éventualité balayée par l’absence de retour de son geôlier. Si un truc dans le genre était arrivé, il le saurait non ?
Alors il n’était plus que le type au marteau « Là ? » qui voulait bien faire et replacer un clou avant d’attendre l’aval d’un monsieur muscles « Bah oui là gamin ! T’es sûr que t’as déjà bricolé ? » tête hochée, aucun mensonge là-dedans, il avait déjà aidé Elan dans des travaux de montage de meubles…
… à l’envers…
… d’accord…
Mais le bricolage, il avait les bases.
Alors sans se soucier des cloques naissantes sur ses doigts, il avait enfoncé le clou sans amocher ses doigts.
Un beau miracle qui avait laissé la fierté s’exprimer sur ses lèvres, et son regard chercher des félicitations sur le visage d’un chef de chantier qui ne le regardait déjà plus.
Non, c’était un autre regard que le sien avait alors croisé.
La définition prenait tout son sens à la gueule…
Sans pouvoir s’en empêcher, marteau toujours en l’air, ses yeux l’avaient détaillé et sur le coup, il n’avait rien trouvé à dire…
« … »
Pas même un p’tit salut pour saluer le visage Draigwen ?
« J’ai pas… »
Ouais ses cartes. Ici, il n’était même pas supposé en avoir… confession discrète et silencieuse faite par les doigts de sa main libre qui étaient venus soigneusement replacer les mèches sur son front « Salut… »
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ft. @Callen Komeyt — Paradise Road
Once upon a time...Paradise road.
L’ironie du patronyme fait sourire le pacifieur. Depuis son arrivée à Zaun, le prodigieux subit chaque instant de son séjour tout en perdant joyeusement la notion du temps. Les combats et les tours pour veiller sur le campement, le jeune homme est certainement confronté à ce qui craint le plus dans ce monde. Il regrette un peu plus sa vocation alors que ses mains sont souillées par le sang. Les victimes sont parfois des dommages collatéraux des stratagèmes incertains lancés par le commandant de l’unité. Et puis, on demandait au jeune homme de surveiller les alentours, utilisant donc ses capacités mais il entendait beaucoup trop de choses, voyait plus de choses que les autres... S’il a appris à vivre avec les effets indésirables de son pouvoir, il devait surtout supporter l’utilisation d’une accentuation des sens, en tant que tel. De nouveaux souvenirs s’ajoutent à sa collection automne/hiver. Ils pourraient faire fureur pour les gens de la haute, curieux de connaître les histoires des gueux. Kaëden était tellement fatigué, qu’il regrettait même ces cérémonies ridicules. A défaut, il avale discrètement des gélules bleues pour essayer de trouver le sommeil, rendant le lendemain encore plus difficile. Le Draigwen n’était pas dans une boucle mais plongé dans un cercle vicieux sans fin.
Alors, il est venu traîner sur cette foutue route du paradis. Bien sûr, il a utilisé ses neurones pour s’habiller en civil. L’arrivée des pacifieurs et des gifted ont permis d’augmenter le chiffre d’affaires des commerçants, surtout ceux de nuit. Certains continuent de craindre leur passage compte tenu des activités illégales présentes ici mais la majorité a compris l’intérêt de les avoir parmi eux. Les pacifieurs sont devenus leurs meilleurs clients et Kaëden ne fait pas exception. Oui, de loin, il entend la voix de Nyeleka ou plutôt son rire. Les paillettes ne brillent plus autant qu’avant mais elle continue d’échanger avec lui, voir si tous les deux progressent vers la même direction. Jetant un coup d’œil autour de lui, on dirait qu’il patrouille - déformation professionnelle – jusqu'à ce qu’il croise un visage connu. Etonné de le voir ici, il a malgré lui un sourire qui se dessine sur ses lèvres. Sans vouloir être méchant, croiser un petit être simplet pourrait le divertir un instant. Il s’approche de lui, pour le saluer mais marque un temps d’arrêt quand le voyant prend la parole. J’ai pas ? Il doit faire référence à ses cartes, et par chance, Kaëden ne fait pas attention à sa retouche coiffure. En effet, ses yeux se posent sur le chantier. “Salut. “ C’est presque trop familier comme terme ? Ils ne sont pas amis tous les deux mais bon, il ne va pas broncher. Ce n’est pas comme s’il était en service. “ Ca avance bien ? Je ne savais pas que tu serais venu jusqu’ici. “ Est-il lié à Zaun ? Comme quoi, même à l’autre bout du pays, sa curiosité fait toujours acte de présence. “ Et que tu bricolais d’ailleurs. Ca fait partie de ton histoire ? “ Il regarde un autre homme pas trop loin d’eux, qui échappe un soupir. Sa présence dérange ou c’est le manque de compétences de Callen qui le fait souffler ?
L’ironie du patronyme fait sourire le pacifieur. Depuis son arrivée à Zaun, le prodigieux subit chaque instant de son séjour tout en perdant joyeusement la notion du temps. Les combats et les tours pour veiller sur le campement, le jeune homme est certainement confronté à ce qui craint le plus dans ce monde. Il regrette un peu plus sa vocation alors que ses mains sont souillées par le sang. Les victimes sont parfois des dommages collatéraux des stratagèmes incertains lancés par le commandant de l’unité. Et puis, on demandait au jeune homme de surveiller les alentours, utilisant donc ses capacités mais il entendait beaucoup trop de choses, voyait plus de choses que les autres... S’il a appris à vivre avec les effets indésirables de son pouvoir, il devait surtout supporter l’utilisation d’une accentuation des sens, en tant que tel. De nouveaux souvenirs s’ajoutent à sa collection automne/hiver. Ils pourraient faire fureur pour les gens de la haute, curieux de connaître les histoires des gueux. Kaëden était tellement fatigué, qu’il regrettait même ces cérémonies ridicules. A défaut, il avale discrètement des gélules bleues pour essayer de trouver le sommeil, rendant le lendemain encore plus difficile. Le Draigwen n’était pas dans une boucle mais plongé dans un cercle vicieux sans fin.
Alors, il est venu traîner sur cette foutue route du paradis. Bien sûr, il a utilisé ses neurones pour s’habiller en civil. L’arrivée des pacifieurs et des gifted ont permis d’augmenter le chiffre d’affaires des commerçants, surtout ceux de nuit. Certains continuent de craindre leur passage compte tenu des activités illégales présentes ici mais la majorité a compris l’intérêt de les avoir parmi eux. Les pacifieurs sont devenus leurs meilleurs clients et Kaëden ne fait pas exception. Oui, de loin, il entend la voix de Nyeleka ou plutôt son rire. Les paillettes ne brillent plus autant qu’avant mais elle continue d’échanger avec lui, voir si tous les deux progressent vers la même direction. Jetant un coup d’œil autour de lui, on dirait qu’il patrouille - déformation professionnelle – jusqu'à ce qu’il croise un visage connu. Etonné de le voir ici, il a malgré lui un sourire qui se dessine sur ses lèvres. Sans vouloir être méchant, croiser un petit être simplet pourrait le divertir un instant. Il s’approche de lui, pour le saluer mais marque un temps d’arrêt quand le voyant prend la parole. J’ai pas ? Il doit faire référence à ses cartes, et par chance, Kaëden ne fait pas attention à sa retouche coiffure. En effet, ses yeux se posent sur le chantier. “
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ft. @Kaëden Draigwen — Paradise Road
Once upon a time...Ok Callen. Reste cool.
L’effet était le même que s’il venait de voir débarquer le gars populaire du quartier.
Génial. S’il se laissait aller, il se mettrait à se comporter comme le vrai fan boy.
C’était quoi son problème au juste ?
Reste zen. T’assures.
Ouais. Il assurait. Mais c’était un concept un peu flou en présence du Draigwen… et il ne savait pas trop pourquoi.
Cette vision sans doute. Celle qui avait bouleversé sa vie. C’était normal que ça lui foute la pression. Il était supposé apprendre il ne savait trop quoi d’une manière encore plus floue.
Pourtant… il y avait commeun truc en plus . Quelque chose d’indéfinissable.
Il trouvait Kaëden Draigwen très cool… pour un pacifieur en tout cas.
Est-ce qu’il aurait voulu être un peu comme lui s’il avait été quelqu’un de normal ?
Une question qu’il s’était posée. La réalité, c’était qu’il ne le connaissait pas tant que ça. Il n’avait pas appris grand chose… et la sensation dérangeante que le Draigwen le comprenait mieux que l’inverse venait souvent torturer ses pensées.
Parce qu’il n’était pas si doué avec lui sans doute. Lui. Le Roi du mensonge. Il avait le sentiment de s’être planté plusieurs fois…
Et s’il parlait au vieux de ce délire de s’inventer une histoire… il lui répondrait probablement qu’il était un abruti fini….
« Ouais, j’ai presque fini. » il avait entendu “l’inspecteur des travaux” soupirer… ne pas en tenir compte lui avait semblé être la bonne option « Pas vraiment. J’ai un don pour ça. » et bah au final, il savait mentir !
Quoi ? Il n’était pas si nul ! Et puis, c’était en frappant qu’on devenait chef de marteau… ou un truc comme ça « Du coup, j’me suis dit que mon coup de marteau pourrait être utile ! »
Callen, est-ce que tu viens de lancer ton marteau pour le faire tourner et le rattraper ?
Est-ce que tu viens de manquer de le faire tomber de justesse ?
…
Pauvre abruti…
« Enfin bref. » ouaisenfin bref « Et toi ? Tu fais quoi dans le coin ? » …
…
Est-ce qu’il pouvait le tutoyer ?
Ce n’était pas parce que le Draigwen lui parlait plus familièrement qu’il devait prendre des libertés.
Question intérieure. Doute. Il s’était insulté, mais il avait essayé de tenir le cap du mec décontracté… ouais… du manche de son marteau, il avait désigné le “héros du coin” « Qu’est-ce qu’il t’es arrivé ? T’as pas l’air bien. »
Ok… c’était trop bizarre.
Est-ce que ce serait plus bizarre de le vouvoyer à nouveau ou est-ce qu’il devait rester sur le tu ?
…
Cinq minutes. Même pas. Voilà le temps qu’il avait tenu avant d’être con.
L’effet était le même que s’il venait de voir débarquer le gars populaire du quartier.
Génial. S’il se laissait aller, il se mettrait à se comporter comme le vrai fan boy.
C’était quoi son problème au juste ?
Ouais. Il assurait. Mais c’était un concept un peu flou en présence du Draigwen… et il ne savait pas trop pourquoi.
Cette vision sans doute. Celle qui avait bouleversé sa vie. C’était normal que ça lui foute la pression. Il était supposé apprendre il ne savait trop quoi d’une manière encore plus floue.
Pourtant… il y avait comme
Il trouvait Kaëden Draigwen très cool… pour un pacifieur en tout cas.
Est-ce qu’il aurait voulu être un peu comme lui s’il avait été quelqu’un de normal ?
Une question qu’il s’était posée. La réalité, c’était qu’il ne le connaissait pas tant que ça. Il n’avait pas appris grand chose… et la sensation dérangeante que le Draigwen le comprenait mieux que l’inverse venait souvent torturer ses pensées.
Parce qu’il n’était pas si doué avec lui sans doute. Lui. Le Roi du mensonge. Il avait le sentiment de s’être planté plusieurs fois…
Et s’il parlait au vieux de ce délire de s’inventer une histoire… il lui répondrait probablement qu’il était un abruti fini….
« Ouais, j’ai presque fini. » il avait entendu “l’inspecteur des travaux” soupirer… ne pas en tenir compte lui avait semblé être la bonne option « Pas vraiment. J’ai un don pour ça. » et bah au final, il savait mentir !
Quoi ? Il n’était pas si nul ! Et puis, c’était en frappant qu’on devenait chef de marteau… ou un truc comme ça « Du coup, j’me suis dit que mon coup de marteau pourrait être utile ! »
Callen, est-ce que tu viens de lancer ton marteau pour le faire tourner et le rattraper ?
Est-ce que tu viens de manquer de le faire tomber de justesse ?
…
Pauvre abruti…
« Enfin bref. » ouais
…
Est-ce qu’il pouvait le tutoyer ?
Ce n’était pas parce que le Draigwen lui parlait plus familièrement qu’il devait prendre des libertés.
Question intérieure. Doute. Il s’était insulté, mais il avait essayé de tenir le cap du mec décontracté… ouais… du manche de son marteau, il avait désigné le “héros du coin” « Qu’est-ce qu’il t’es arrivé ? T’as pas l’air bien. »
Ok… c’était trop bizarre.
Est-ce que ce serait plus bizarre de le vouvoyer à nouveau ou est-ce qu’il devait rester sur le tu ?
…
Cinq minutes. Même pas. Voilà le temps qu’il avait tenu avant d’être con.
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ft. @Callen Komeyt — Paradise Road
Once upon a time...Il
admire la patience des hommes. Construire, reconstruire sans cesse pour se forger un abri alors qu’une nouvelle attaque pourrait tout détruire en seulement quelques minutes. Lui comme les autres n’ont pas le choix. L’espoir continue de les animer car il ne reste malheureusement plus grand-chose sur ces terres lointaines de son confort personnel. Le pacifieur observe les mouvements du plus jeune. Lui-même n’est pas un grand bricoleur mais il pense pouvoir relever quelques incohérences dans son travail. Certains croient plus en l’espoir que d’autres... Il esquisse un léger sourire et garde sa remarque pour lui. Il n’est pas ici pour l’accabler et même la personne la plus grincheuse ne pourra jamais lui faire de véritables reproches : il y met toute sa volonté. Elle serait simplement plus notable si les compétences suivaient. “Combien de dons tu as à ton actif, au juste ? “ Il devrait faire attention. Poser ce type de questions, en ce moment, est assez délicat mais par chance, l’expression du Draigwen permet de comprendre la plaisanterie derrière ses mots. Kaëden le regarde jouer avec son marteau. Il est envahi par une sensation de déjà-vu. S’il n’avait jamais fait ça avec un marteau, il s’était amusé à imiter Lucky Luke avec son arme plus d’une fois. Il était convaincu que ça plaisait aux filles. Est-ce que le tireur de cartes cherchait à le séduire ? Non, il tenait juste à faire son malin. Dommage pour lui, le pacifieur avait été comme lui, à une époque. Il lui en faudra beaucoup plus pour être impressionné ! Il jette un coup d’oeil derrière Callen. “ A part regarder le maître du marteau ? Je me baladais juste. “ Pas vraiment troublé par le tutoiement, le prince Draigwen espère qu’il ne gardera pas cette habitude à Célestia. Les principes sont importants pour flatter son égo et surtout pour garder son autorité là-bas... S’il parvient à en conserver un peu, car petit à petit, son monde semble se briser à droite et à gauche. “ T’es en train de dire que j’ai une sale tronche ? “ Impossible. Le charisme de Kaëden brillera toujours, même décapité ! Il prend néanmoins place et s’installe sur le rebord d’une murette. Peut-être que ce môme pourrait finalement le divertir. “ Je manque juste de sommeil. “ C’est loin d’être un mensonge. “ Tu comptes rester ici longtemps ? ” Une majorité des habitants avait fui mais voici qu’il joue au bon samaritain. “ Je crois que j’ai percé ton secret : tu es un nomade. “ Quel détective franchement.
admire la patience des hommes. Construire, reconstruire sans cesse pour se forger un abri alors qu’une nouvelle attaque pourrait tout détruire en seulement quelques minutes. Lui comme les autres n’ont pas le choix. L’espoir continue de les animer car il ne reste malheureusement plus grand-chose sur ces terres lointaines de son confort personnel. Le pacifieur observe les mouvements du plus jeune. Lui-même n’est pas un grand bricoleur mais il pense pouvoir relever quelques incohérences dans son travail. Certains croient plus en l’espoir que d’autres... Il esquisse un léger sourire et garde sa remarque pour lui. Il n’est pas ici pour l’accabler et même la personne la plus grincheuse ne pourra jamais lui faire de véritables reproches : il y met toute sa volonté. Elle serait simplement plus notable si les compétences suivaient. “
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ft. @Kaëden Draigwen — Paradise Road
Once upon a time...Il a l’air un peu pathétique, non ?
Non. T’as simplement l’air très con.
Réalité faite de déception qui vient chatouiller ses pensées.
Ouais, il a déjà eu l’air plus cool que ça, et en forçant moins.
Mais aujourd’hui, il y a ce truc qui le pousse à tenter d’obtenir le rôle du mec cool du quartier.
Pourtant, même lui, il n’est pas convaincu que faire le mariole avec un marteau est d’une grande utilité… au mieux, ça lui bousillera un pied et c’est en boitant qu’il devra repartir vers Midrias.
« Trois je crois, bientôt quatre. » est-ce qu’il avait un texte défini d’avance ou est-ce que sa connerie sortait naturellement de sa bouche sans avoir aucun contrôle dessus ? « Je suis à ça de réussir le petit dej’ parfait ! » deuxième option, définitivement.
Tentative d’avoir l’air un peu marrant. Mais en réalité, le maître du marteau pourrait passer pour un être malaisant.
Un être malaisant et trop familier aussi sans doute.
« Si je peux divertir de mon talent ! »
Aucun. Il n’en n’avait aucun.
Et clairement pas celui d’être diplomate.
« Non ! » bien vite, la réponse avait franchi ses lèvres. Pourtant, en quelque sorte, c’était bien ce qu’il avait dit non ?
L’homme avait une sale gueule… clairement pas la tronche de quelqu’un en forme « Enfin un peu… » … mordre sa lèvre. Punition ou tentative de fermer enfin sa gueule quand un soupir franchit finalement ses lèvres.
Au moins, à la suite, il s’abstient.
Un silence avant lequel il tourne un oeil vers le chantier, comme si quelqu’un pouvait venir le chercher pour lui dire que la pause est finie.
Lui, loin des clous, c’est plutôt une bonne nouvelle
Le boss, il ne doit rêver que d’une chose, qu’il réponde maintenant qu’il compte se tirer d’ici une dizaine de minutes.
« Encore quelques heures. Je reviendrai. Je file juste un coup de main comme je peux… » … pour une fois qu’il pouvait faire un truc de bien… ce ne serait définitivement pas une bonne action de trop dans sa vie au passé jonché de mauvaises.
« Voilà. T’as tout compris. J’ai plus rien à t’apprendre. » un vous… c’était mieux… peut-être qu’il pouvait le reprendre une fois sur deux… non ?
N’empêche, que pour un simple manque de sommeil, le Draigwen n’a pas l’air en très grande forme.
Pensée qui lui revient en tête au silence suivant.
Pour quelques secondes, il se permet de le détailler davantage… même s’il est supposé en faire son meilleur ami, tout connaître de sa vie, un truc du genre… il ne sait finalement pas grand chose de lui. Par moment, il a même l’impression que Kaëden en sait plus sur lui que l’inverse… son enquête est un véritable échec si on en fait le bilan aujourd’hui…
« Y’a un truc qui vous tracasse ? »
Mentir, jouer un rôle, il se démerde à peu près.
Enquêter, ce n’est sans doute pas l’un de ses trois dons.
Et maintenant, cette simple question ne l’avancera pas plus que la veille.
Le vieux dirait sans doute que si ceci dit. Se montrer sympa avec Kaëden Draigwen, c’était gagner sa confiance, se rapprocher, se donner peut-être la chance d’apprendre un truc utile quand il avait bien trop de doigts à une main pour compter ce qu’il savait de lui.
Réalité faite de déception qui vient chatouiller ses pensées.
Ouais, il a déjà eu l’air plus cool que ça, et en forçant moins.
Mais aujourd’hui, il y a ce truc qui le pousse à tenter d’obtenir le rôle du mec cool du quartier.
Pourtant, même lui, il n’est pas convaincu que faire le mariole avec un marteau est d’une grande utilité… au mieux, ça lui bousillera un pied et c’est en boitant qu’il devra repartir vers Midrias.
« Trois je crois, bientôt quatre. » est-ce qu’il avait un texte défini d’avance ou est-ce que sa connerie sortait naturellement de sa bouche sans avoir aucun contrôle dessus ? « Je suis à ça de réussir le petit dej’ parfait ! » deuxième option, définitivement.
Tentative d’avoir l’air un peu marrant. Mais en réalité, le maître du marteau pourrait passer pour un être malaisant.
Un être malaisant et trop familier aussi sans doute.
« Si je peux divertir de mon talent ! »
Aucun. Il n’en n’avait aucun.
Et clairement pas celui d’être diplomate.
« Non ! » bien vite, la réponse avait franchi ses lèvres. Pourtant, en quelque sorte, c’était bien ce qu’il avait dit non ?
L’homme avait une sale gueule… clairement pas la tronche de quelqu’un en forme « Enfin un peu… » … mordre sa lèvre. Punition ou tentative de fermer enfin sa gueule quand un soupir franchit finalement ses lèvres.
Au moins, à la suite, il s’abstient.
Un silence avant lequel il tourne un oeil vers le chantier, comme si quelqu’un pouvait venir le chercher pour lui dire que la pause est finie.
Lui, loin des clous, c’est plutôt une bonne nouvelle
Le boss, il ne doit rêver que d’une chose, qu’il réponde maintenant qu’il compte se tirer d’ici une dizaine de minutes.
« Encore quelques heures. Je reviendrai. Je file juste un coup de main comme je peux… » … pour une fois qu’il pouvait faire un truc de bien… ce ne serait définitivement pas une bonne action de trop dans sa vie au passé jonché de mauvaises.
« Voilà. T’as tout compris. J’ai plus rien à t’apprendre. » un vous… c’était mieux… peut-être qu’il pouvait le reprendre une fois sur deux… non ?
N’empêche, que pour un simple manque de sommeil, le Draigwen n’a pas l’air en très grande forme.
Pensée qui lui revient en tête au silence suivant.
Pour quelques secondes, il se permet de le détailler davantage… même s’il est supposé en faire son meilleur ami, tout connaître de sa vie, un truc du genre… il ne sait finalement pas grand chose de lui. Par moment, il a même l’impression que Kaëden en sait plus sur lui que l’inverse… son enquête est un véritable échec si on en fait le bilan aujourd’hui…
« Y’a un truc qui vous tracasse ? »
Mentir, jouer un rôle, il se démerde à peu près.
Enquêter, ce n’est sans doute pas l’un de ses trois dons.
Et maintenant, cette simple question ne l’avancera pas plus que la veille.
Le vieux dirait sans doute que si ceci dit. Se montrer sympa avec Kaëden Draigwen, c’était gagner sa confiance, se rapprocher, se donner peut-être la chance d’apprendre un truc utile quand il avait bien trop de doigts à une main pour compter ce qu’il savait de lui.
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