decrescendo ; (misty)
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❝ these violent delights have violent ends and in their triumph die, like fire and powder which as they kiss consume.
Il y’a déjà un petit bout de lui dans le manoir Wicke. Accroché à l'un des piques du portail vole au vent un morceau de sa veste. Une sorte d'étendard à la conquête de
Le château de la princesse était facile à trouver, le plus difficile c’est d’y rester. Dès qu’un gardien s’approche, un mur d’illusion le dissimule. Il se fond parfaitement au décor ce qui est ironique quand on sait que c'est plus le genre de type payé à le bâtir plutôt qu'à en faire partie.
Son aventure l’amène au milieu d’une cour circulaire où trône une élégante fontaine assez large pour s’y baigner. La demeure épouse la forme de cette place où il l’imagine bien se promener ou bien s’assoir sur la margelle, les doigts dans l’eau. Un sourire rêveur traîne sur ses lèvres comme s’il pensait tout haut. L’objet de ses songes est quelque part par-là, s’il se fie à ses derniers posts sur momento sa chambre devrait être à l’aile est. Ce qui le rassure c’est les lumières à l’étage, il n’aura même pas besoin de la tirer du sommeil ! Sa silhouette passe devant la fenêtre, il en profite pour faire sonner son téléphone mais elle ne décroche pas.
Elle était sérieuse quand elle lui parlait de distance ?
En tout cas, ça en a tout l’air. Misty ne bouge plus, elle ne vérifie même pas son écran. Est-ce qu’elle l’a bloqué ? Elle a fait ça ? Vraiment ?
« Misty ! » Elle ne l’entend pas. « Pssst MISTY ! » Toujours rien.
Il tourne sur lui-même et tombe nez à nez avec une très mauvaise idée. Elle ne pèse pas bien lourd dans sa main mais le poids de ses conséquences en revanche lui n’est pas à négliger. Il devrait prendre la mesure des dégâts potentiels, oui,
La pierre ricoche sur le mur, sa seconde tentative rebondit sur la baie vitrée mais elle n’attire toujours pas son attention. Il récolte d’autres missiles, entre-temps on a ouvert la fenêtre pour aérer la pièce ce qu’il ne remarque pas. C’est donc dans cette large ouverture qu’il balance son SOS dans le dos d’une gouvernante. Son erreur de trajectoire se vocalise en hurlement strident, suivi d’un « QUI VA LÀ ?! » Il se cache sous le balcon, les lampes étirent sur les pavés une ombre vindicative armée d’un plumeau. « Fermez les fenêtres miss Wicke, je vais aller chercher la sécurité. » La menace de se faire prendre devrait le faire rebrousser chemin, attendre demain pour l’affronter elle et toutes les barrières qu’elle croit devoir placer entre eux comme s’il n’avait jamais appris à les enjamber, contourner, pousser.
Une barrière c’est que dalle, suffit de prendre un peu d’élan et
« MISTY ! » À l’étage l’agitation s’est tassée, il croit avoir entendu une porte claqué. Elles sont sorties chercher quelqu’un pour le lâcher à sa poursuite ? « MISTY ?! » Une forte brise soulève les rideaux,
« Qui je suis ? » Il joue, comme s’ils avaient le temps pour ça. Comme si personne n’allait venir l’arrêter dans la minute, lâcher les chiens, le bannir
(( Lorsqu'il cherche ses mains qu'elle croise dans son dos à son attention et qu'ils se tiennent par les doigts à l'abri des regards. — Quand elle répond en bouquet de sourires aux petits mots qu'il cache sous le pied de ses coupes de champagne ou qu'il coince dans le col de ses robes entre l'étiquette et sa peau l'indice d'un rendez-vous qu'elle doit élucider avant minuit. — Quand ils sont deux et que la présence des autres s'annule. — Quand il la repère avant qu'elle ne le fasse, parce qu'elle le cherche, qu'elle ressent tout comme lui le besoin chronique de le savoir près d'elle. ))
Il s’aide du support au mur où pousse le lierre pour grimper jusqu’à elle. Un sourire extatique, celui de leurs retrouvailles, clame son bonheur de la revoir enfin.
Oublié l’agitation qu’il a provoquée, oublié tous les risques qu’il a encourus et qu’il va de nouveau encourir en restant sur ce balcon à l’admirer comme si elle était faite d’étoiles et l’univers tout autour réduit à une vaste nuit qui n’existe que pour lui permettre de briller.
« Je pensais que tu m’aimais bien, moi je t’aime bien. »
Je t’aime même beaucoup, trop ?
Il sait pas exactement mais ce dont il est certain c’est que quand elle est pas là il a envie de rien. Il l’a dans la tête comme une chanson qui rend fou.
En tout cas y’a rien de plus proche qu’il ait jamais ressenti auparavant pour quelqu’un d’autre. Il savait même pas que ça pouvait exister, peut-être même que y’a qu’eux qui savent explorer ces émotions. C’est le coup de foudre, la passion et l’amour comme dans les poèmes — Même s’il en a pas lu beaucoup, il est quasi sûr que ça parle de ce qu’ils vivent.
Elle peut pas ignorer tout ça, eux, pour une putain d’alliance.
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❝ these violent delights have violent ends and in their triumph die, like fire and powder which as they kiss consume.
— Il m'a trompé Nanny! s'offusque-t-elle sur un accent tremblant et ce n'est pas sa voix seule qui flagelle sur ses fondations, la chambre à coucher prend des airs de forêt tropicale, au plafond les peintures se dévoilent, son ciel étoilé aux
d'aimer
— Oh Nanny que vais-je faire? Si-si on me force à l'épouser je cr-crois que j'en mourrais! toujours
quel est donc ce
Elle ne la reconnait pas, son nom murmuré d'une drôle de façon, un rythme amoureux non courtois, dont l'urgence semble faire danser chaque syllabe. Alors elle le force à s'annoncer, les doigts s'avancent vers la fenêtre mais c'est pour mieux commander à la nuit de se
Elle ne sait, si elle doit s'en outrer,
Elle se dérobe difficilement au baiser qu'il cherche à lui voler, referment les portes derrière lui d'un claquement de vent. — Mais tu es fou! et cette
A peine les rideaux tirés elle grogne, les lèvres pincées, les pupilles s'agitent de noires pensées ((
La tête secouée de gauche à droite, mimant ses propres résolutions, elle se doit de revenir à la raison. Qu'est-ce qu'il lui prend? Elle n'a que trop conscience de leurs corps si proches l'un de l'autre, de sa présence dans cette chambre, elle ne peut empêcher son regard de
— Non! Elle proteste mais son expression a tout d'empruntée, elle ne parvient même pas à formuler une phrase entière
— Tu ne me connais même pas! Pourtant il juge assez l'aimer pour
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« Mais tu es fou ! — Fou de toi. » Clame-t-il comme s’ils étaient en train de jouer à l’âme soeur.
Mais ils ne jouent pas, c’est réel ce qui se passe là. Cette attraction qui lui donne la fièvre, allume le feu de joie dans ses yeux.
Sa main emprisonne sa voix pour camoufler sa présence mais elle ne peut pas cadenasser ses baisers. Un baisemain inversé lui chatouille la paume. Contrariée, elle verrouille à double tour une éventuelle récidive d’affection, creusant une grimace à l’amant rebelle.
Pendant qu’elle assure ses arrières il la boit du regard, s’alcoolise de la moindre goutte d’elle. Quand elle desserre son emprise, il craint déjà la gueule de bois, celle qui va le clouer au lit lorsqu’ils devront se séparer.
Karma le trouve ridicule, il dit qu’il perd la tête,
Le jour où il voudra faire un sondage sur le taux de réussite de sa vie amoureuse il saura vers qui se tourner mais pour l’instant monsieur-le-juge-frustré de mes couilles, je t’ai pas sonné !
Ses doigts lui tombent des lèvres, elle se détourne de lui comme s’ils étaient les comédiens d’une
S’il n’était pas obnubilé par la Wicke, il prendrait la mesure de la richesse de ces cinq "petites" lettres. Elle foisonne du mur au plafond, c’est plus grandiose que tout ce qu’il n’a jamais connu. Ça dépasse même la limite de son imaginaire et pourtant il y est insensible.
Parce qu’elle est là, elle absorbe et réfléchit la lumière comme du cristal. Son
Le désir ondule entre eux, il a la courbe d’une flamme et danse dans l’air à la manière des cendres en tombant sur eux comme une pluie de
C’est une course au rapprochement qu’ils mettent en scène là, elle recule quand il avance, elle fuit pour de faux et lui chasse pour de vrai. Quand elle ne peut plus fuir, piégée entre le mur et le bruit d’allumette que fait sa bouche en se frottant à sa peau, comme s’il essayait d’y mettre le feu, il entend « Non ! »
Ce frein inattendu lui fait l’effet d’un gond frappé trop près de la tête. L’esprit sonné, il la dévisage avant de comprendre qu’elle lui donne la réponse à une question qu’il a déjà oublié.
Il essaie de se la remémorer mais c’est compliqué avec la vision d’elle nue dans ses bras qui s’est imposée aussi naturellement que cette envie constante d’avoir le sucre de ses soupirs qui lui fondent sur la langue.
Il se souvient ! Le fiancé, elle ne l’aime pas.
Il devrait se sentir soulagé mais il était déjà
Et pourtant elle lui échappe, encore, pour poursuivre sa construction de rempart. « Tu sais bien comment ça fonctionne. » Non et ça le fout en l’air. « Je peux être aussi avisé que tu veux. » C’est le moment d’avouer qu’il sait pas ce que ça veut dire mais comme ça a l’air d’être ce qu’elle veut, il est pas trop sûr de se planter. « Je fais des bonnes études. » C’est plus ou moins… Bon ok, c’est complètement faux mais c’est qu’un détail. « Je viens d’une bonne famille. » Ils sont tous cools, ça c’est vrai ! Même Karma l'oiseau de mauvais augure, il est génial les jours où il a rien à lui reprocher. C'est pas si souvent mais ces rares moments sont d'une qualité extraordinaire. « Je suis aussi un mage. » Être un mage ça veut dire, faire de la magie non ? Il fait des illusions, ça rentre dans la définition. « Et moi je tiens vraiment à toi. — Tu ne me connais même pas ! — C’est faux ! » S’insurge-t-il en la regardant droit dans les yeux comme s’ils contenaient à eux seuls tous les arguments pour la contredire. Techniquement il a pas besoin d’en donner, ça peut pas s’expliquer ce qui se passe entre eux, ça se sent et
« Je t’ai déjà dit que j’dirai rien. » Trop préoccupé par l’idée de la rassurer il oublie de se vexer.
On ne te croirait pas de toute façon.
« Attends, tu m’as pas dit que c’était Romance ! » Le type parfait, ouais, parfaitement connard. Il le déteste pour avoir brisé le coeur de Misty et pour y avoir eu sa place.
Il aurait préféré que ça soit un gars pour qui elle a jamais eu de sentiment, mais non. C’est le pacifieur puissant contre l’énorme mytho qu’il est.
« J’suis une incartade moi ?! » Minuscule en plus qu’elle a osé dire ! « Si on fait le point sur notre relation, j’suis le gars que tu te tapes jusqu’à ce que tu trouves mieux ? » Misty Wicke, le fantasme féminin qui cultive l’intérêt sans jamais le rendre. — C’est ce qui se dit à Célestia mais il s’est jamais senti concerné par leurs avertissements, pour eux ça a été rapide,
Et même s’il avait voulu l’appliquer, il en connaît pas une ligne !
Mais maintenant, elle le fait douter.
Est-ce que ce que cette attraction est l’invention de l’arcastigma ?
Il ne veut pas y croire.
« Tu mens. » Objecte-t-il avec une force de conviction qui cette fois-ci, manque d’aplomb. Il tâtonne la surface de la réalité un peu comme s’il essayait d’échapper à une terreur nocturne. Depuis qu’il est malade les hallucinations visuelles et auditives font partie de son quotidien, le plus souvent c’est aussi fou qu’un mauvais rêve. C’est illogique, parfois traumatique mais ça dure le temps d’une longue apnée seulement.
Misty, si elle n’est pas réelle a battu tous les records de sa vésanie.
« Nous deux ça existe. » L’affirmation vacille, il a espoir qu’elle le corrige avec ses certitudes. Qu'elle soit traversée par ce frisson cardiaque, le même qui réside en lui comme un organe depuis le premier sortilège qu'ils se sont jetés. Celui des
Il n'y tient plus.
Sa bouche écrase un manque
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— Arrête un peu, je n'ai pas le temps pour ces billevesées! ce n'est pas qu'elle n'y croit pas, ou plutôt si, c'est p r é c i s é m e n t le problème, il exagère, pousse la flatterie et les discours d'adoration plus loin qu'elle ne le demande - - elle ne peut nier pourtant que
Ce n'est pas sa faute si les hommes ne naissent pas égaux, on l'a élevé avec des principes d'excellence, ne jamais se contenter de la deuxième place
Alors, lorsqu'il s'offusque de ses déclarations, elle se sent presque un peu coupable, mais la vulgarité dont il fait preuve pour condamner son outrage l'empêche de lui présenter quelques excuses. Elle fulmine au contraire d'un comportement qu'elle juge totalement
noir et argent
un
face à ce corps a b s e n t
Il l'accuse de mentir, c'en est trop, elle e n r a g e, la pupille se teinte d'un acier tranchant,
Les rafales hurlantes deviennent
— Lâche-moi. objecte-t-elle en digne femme du monde, mais déjà
Il répond à son désir en l’étreignant si fort qu’elle sent ses os craquer. Elle lui dit en riant : — Tu m’étouffes. alors qu'un
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