douceur carmin ; (romance)
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❝ je sens les vagues, vagues qui me montent à la tête et je divague-vague dans la fumée, dans la fête. Je me suis offerte au luxe de tes mains, je me vois trembler sans amour demain. Et j'ai des centaines de flèches dans le cœur. Et j'ai des millions d'envie de te plaire.
Convaincue que la vie le remettrait
Sait-il que son myocarde s'est emballé chaque fois qu'elle a cru le reconnaître dans les rues de Velaris? Fatigué d'avoir tantôt différé
Mâchouillant la queue de cerise de sa liqueur grenat dans un geste
comme s'ils ne s'étaient pas quittés en si
— Pourquoi c'est à elle que tu offres un verre alors que c'est l'autre que tu dévores des yeux? lui demandes-t-elle d'un intérêt
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❝ je sens les vagues, vagues qui me montent à la tête et je divague-vague dans la fumée, dans la fête. Je me suis offerte au luxe de tes mains, je me vois trembler sans amour demain. Et j'ai des centaines de flèches dans le cœur. Et j'ai des millions d'envie de te plaire.
Elle est divertissante à défaut d’être exceptionnelle, cette trompe-l’ennuie qu’il courtise sans familiarité. Un peu comme un cours de bienséance où on apprend à être un vrai gentleman, il la séduit avec des compliments génériques et elle tombe dedans.
Sans doute pour son nom, peut-être aussi pour sa plastie.
En tout cas, l’alchimie est
En trinquant avec elle, il croise le regard d’une autre.
S’il devait se fier aux bruits de couloir, c’est auprès d’elle qu’il devrait passer sa soirée. Après tout, c’est sa promise du moins dans l'utopie de son grand-père mais lui est loin de la partager.
Elle détourne la tête dans un mouvement de cheveux qui gifle l’air, à défaut de lui il présume.
« Il y’a mon frère là-bas, je dois lui donner quelque chose. Je reviens tout de suite. — Je ne bouge pas. » Promet-il sans vraiment se soucier de son absence car elle lui permet d’observer son ex petite amie de loin.
Il comprend lorsque toutes ses copines regardent dans sa direction que c’est parce qu’elle leur a demandé « est-ce qu’il me regarde toujours ? » Depuis leur séparation c’est comme si leur page était collée, impossible de la tourner complètement.
Il lève son verre à elles, quelques-unes roulent des yeux ou soupirent en solidarité avec leur amie. D’autres ont une notion de l’amitié plus relative et trinquent avec lui avec la coupe de leurs sourires.
« Pourquoi c'est à elle que tu offres un verre alors que c'est l'autre que tu dévores des yeux ? — Encore toi. » Dit-il faussement surpris car entre-temps il a pu y repenser à elle,
« Tu n’es pas censée tout savoir de moi ? » C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il se permet de lui répondre avec si peu d’élégance, avec elle il est déjà exposé alors un peu plus ou un peu moins…
« Être belle, c’est bien sa seule qualité. » Il pourrait avoir cette conversation avec les Snyder qui surenchériraient derrière, parce qu’ils sont mauvais après quelques verres et que c’est toujours plus marrant de lâcher la vipère d’une table à l’autre à plusieurs.
Esfir semble ne pas être une bonne partenaire à ce genre de jeu, il fait semblant de ne pas l’avoir remarqué en continuant de boire sans le moindre remords.
« Je ne pensais plus te revoir. » Ment-il. « Encore moins dans ce genre d’endroit. » S’il avait dû imaginer leur rencontre, ce qu’il a malencontreusement fait en songeant à elle car sa folie a réussi à le contaminer, il aurait plus pensé à quelque chose comme un salon de thé ou à la rotonde aux miroirs là où il a l’habitude de jouer du violon seul.
Ça aurait été totalement son genre de s’y rendre avec pour seul carton d’invitation «
« Pourquoi me poses-tu la question ? » S’amuse-t-il à demander. « Tu penses que c’est à elle que je devrais offrir un verre ? » Il a peut-être un accent plus charmeur qu’avec sa précédente
Je te l’ai déjà dit Esfir, nous ne sommes pas faits l’un pour l’autre.
Mais, il y’a chez elle
Cette démonstration d’amour véritable, il ne l’a pas oublié. Il fait de son mieux pour effacer la forme pour ne garder que le fond de cet acte.
C’est si
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[ [ V L A N ] ]
ça tombe
Telle une pierre qu'elle sent descendre le long de son œsophage lorsqu'elle avale sa salive, elle est rugueuse contre son palais,
Il n'a peut-être pas désiré sa présence, n'a sans doute pas même songé à elle, qu'importe, désormais elle se tient à ses côtés et il ne semble pas sur le point de la chasser. La panique l'étreint quand elle repense aux dernières paroles échangées:
dénigrant son ancien amour
dans un discours qui sent fort l'amertume
— Tu devais bien lui en trouver d'autres, sinon tu ne serais pas sorti avec elle. lui répond-t-elle sur le ton de la conversation, seul un léger froncement de nez
— Je pense que si c'est ce dont tu as réellement envie, alors oui. Esfir se demande s'il fait parfois ce qui lui plait et juste ce qui lui plait sans réfléchir à ce que vont en penser les autres,
— Tu es toujours amoureux d'elle?
[ [ a u c u n d é t o u r ] ]
[ [ a u c u n d é t o u r ] ]
Une deuxième pierre vient rejoindre la première au fond de son estomac, elle ne sait pas pourquoi elle a demandé tant
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Il détourne le regard pour afficher un
De Misty il pourrait, s’il était de meilleure composition, louer plusieurs de ses qualités. Il a été attiré par sa beauté mais il est tombé amoureux pour son authenticité et tous ses actes d’amour du quotidien.
Il n’avait jamais rien vécu d’aussi sincère et il a tout gâché.
La réflexion le laisse amer, lui qui s’imaginait ne jamais pouvoir échouer. Elle est la preuve que
Et il déteste ça, autant que de l’avoir perdue.
Esfir ramène son sourire à la surface, il est pour lui-même et il accompagne sa pensée « ça devrait être interdit d’être si naïve. »
« Il y’en a de bien mieux. » La malice traîne dans ses iris, elle ignore qu’il s’amuse d’elle. C’est un sempiternel forgeron d’apparence, il déconstruit son insolence pour en faire de fines particules de diamant.
Un rêve ne contrarie pas, il
Es-tu séduite Esfir ?
« Ce dont j’ai envie ? » Peut-être bien que ça lui plairait, qu’elle accepte un verre de sa part. Qu’ils finissent la soirée ensemble sur le fameux pont qu’ils adoraient traversé à l’époque. Tout en verre il offre une vue plongeante sur le bleu froid de l'eau et les points lumineux blancs d'une espèce de poisson qui imite un ciel griffé par un soir d'étoiles filantes. Elle lui prendrait le bras et elle lèverait la tête pour le regarder, parce qu’il est trop grand pour elle, trop loin pour qu’elle puisse lui voler un baiser. Il serait à nouveau le pilleur de bouche et de rires qu'elle aimait.
Peut-être…
« Je ne m’attendais pas à cette réponse. » Avoue-t-il pour se dérober du mauvais piège qu’il a pourtant participé à élaborer.
Nice try, mais Esfir lâche le filet malgré sa belle tentative de sortie.
Elle a du sel dans la bouche et le frotte sur toutes ses plaies profondes.
Ça l’agace, à en fêler la vitrine de son regard.
« Non. » Oui.
Ça ne la regarde pas, maudite fouine.
« Je ne crois pas qu’on puisse dire que ça serait une chance. » Son humour n’atteint pas la voyante, c’est bien dommage.
Qu’est-ce qui la fait donc rire ?
Il est sûr d’avoir la même expression qu’elle le jour où elle lui sortira une plaisanterie, l’envie de boire en supplément.
« Comment ça fonctionne ? » Demande-t-il plus intéressé par la pratique que la proposition en elle-même.
La magie sous toutes ses déclinaisons est précieuse, sacrée.
Il se penche vers elle, au-dessus des cristaux pour les examiner de plus près. Leurs couleurs mystiques sont comme un avertissement, il ne sait pas pourquoi mais il est persuadé de ne pas devoir les toucher.
C’est comme si l’essence d’Esfir avait imprégné ses artefacts et qu’elle en était devenue l’unique propriétaire et de ce droit, la seule permise à mettre la main dessus.
« Et si. » Il la regarde, prenant conscience de leur proximité et de l’effet qu’il a sur elle. — Il sourit.
« Tu me mens, comment pourrais-je le savoir ? » C’est là toute la question depuis leur rencontre.
Il la croit mais à quel point tout ce qu’elle lui dit est véridique ? Tisse-t-elle de jolis mensonges entre de grandes vérités ?
Si c’est le cas alors peut-être n’est-elle pas aussi loin de lui qu’il l’imagine.
Il se souvient qu’avant Esfir il était accompagné, la jeune femme revient sans oser revenir à la table qui était pourtant la leur.
Il se demande alors de quoi ils ont l’air tous les deux ? S’ils inspirent une distance respectueuse alors cela doit ressembler à un tête à tête intime.
« Excuse-moi, j’ai été un peu longue. » Elle se rapproche maintenant qu’il a rétabli de la distance entre eux. « Pas de soucis. — Je dérange ? — Je te présente mon amie Esfir, elle était en train de me partager ses secrets. — Enchantée, je suis Willow. » L’embarras de se sentir de trop, crispe son sourire. « Si c’est une conversation privée je ne vais pas m’attarder, je te laisse mon numéro ? — Désolé, je ne l’ai pas vu depuis longtemps. — Ne t’en fais pas, vraiment. Attends je te donne ça. » Elle griffonne sur son calepin sorti de son sac à main une succession de chiffres qu’il va finir par perdre ou dans le meilleur des cas, retrouver plus tard chez lui sans avoir la moindre idée d'à quoi ils correspondent.
« Merci. — Bonne soirée à vous. »
Il ne la regarde pas partir alors qu’elle se retourne avec au fond de l’oeil l’espoir d’avoir en commun l’impatience de se revoir.
Mais ses yeux sont sur
« Alors ? »
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Les astres s'allument dans son regard, poussière d'étoile bordant ses cils agités par l'excitation
ça s'envole ça s'éteint
— Oh non pas du tout! C'est moi! Je me suis invitée à la table de Romance sans prévenir- elle l'avait t o t a l e m e n t oublié, s'en veut instinctivement de s'être montrée si grossière, mordillant sa lèvre inférieure elle s'apprête déjà à se lever pour lui rendre sa place, mais Romance la coupe dans son élan par une initiative pour le moins surprenante. Elle ne peut empêcher une expression
L'humeur morose se
Les paupières closes s'agitent soudain, le
comme une
que l’œil dans l'ombre fixe et fuit
— Je crois que quelque chose se prépare-... une fête? Non.. quelque chose de plus petit... où vous serez bientôt réunis... Je vois une interruption, une flamme qu'on éteint- elle n'est pas réelle... Un grand fracas venant d'en bas et le blanc sera tâché de pourpre... Tirée de sa
Profitant de l'atmosphère de confidences entre eux, le ton devient plus
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Il est impressionné, non pas par elle mais par sa propre performance. Aucun sourcil ne se lève, pas même à « chakra du coeur. » Il acquiesce seulement de temps en temps pour lui assurer qu’il ne se perd pas dans sa longue explication, tout en pensant que s'il y'a une chose qui devrait bouger là tout de suite chez lui, c'est ses yeux en direction du plafond.
« Je vois. » N’importe quel caillou peint en rose ferait l’affaire, du moins c’est ce qu’il en conclut. Il en a vu passer des médiums au poste des Pacifieurs, très souvent ils réussissent à créer des cultes aberrants à l’aide d’accessoires du même acabit et/ou de prémonitions divines dont ils sont le Dieu unique. Le dernier "élu" en date avait promis à tous les sans pouvoirs qu’ils auraient accès à la magie dans leur prochaine vie à condition de lui prêter une totale allégeance. À côté de ça, Esfir et ses prédictions à l’eau de rose ça porte à sourire, ce qu’il fait.
« Je viens de t’agacer ? » Demande-t-il sur le même ton du secret qu’elle a employé sur la fin de sa phrase avec en prime, les commissures pleines d’étincelles mutines. « Ce qui doit arriver arrivera. » Il la cite avec le regard aussi tactile qu’une caresse. « Ça ne doit pas être amusant de tout savoir à l’avance et d’être persuadée que tu n’es qu’un réceptacle de fatalité. » En essayant de réaffirmer son point de vue, elle ne fait que souligner ses faiblesses. « As-tu déjà essayé de modifier le destin ? » Il est
L’interlude étranger est maintenant hors de la composition principale de leur soirée — La séance de divination.
Elle lance ses cristaux sur la table, comme elle jetterait des dès. Ses yeux font un aller-retour entre elle et le résultat ou de… Peu importe ce que c’est. À première vue ce n’est qu’une masse dispersée sans la moindre logique, ça ne forme rien. Ni un symbole, ni une lettre mais la voyante elle semble y voir clair dans cette mise en scène à laquelle il participe en étant activement concentré sur la composition de ses expressions plus que celle de son esprit. — Il s’étonne d’ailleurs qu’elle lui fasse la morale à ce sujet.
« Je ne lutte pas. » Ment-il, d’abord l’attention fixée sur sa lune où il remarque une singulière variation de couleurs puis elle
« Une flamme qu’on éteint et qui n’est pas réelle. » Il pose ça là pour la faire méditer mais comme ça ne va pas assez vite à son goût, il lui donne la réponse. « Ça ne veut rien dire. » Il secoue la tête l’air de dire « c’est ridicule, tu m’as fait perdre mon temps. » Si Misty s’était assise à leur table, elle aussi se serait moquée, mais de lui. « Je le saurais quand ça arrivera, ça valait le coup de l’entendre. Heureusement que je ne t’ai pas donné le moindre sou, je me serais senti floué. » Et pourtant, il est là à essayer de démystifier l’impossible. Elle n’a pas fait semblant,
Elle souffle sur ses préjugés en lui confiant des indices qui tout de suite lui évoque un souvenir. Son regard absent laisse deviner qu’il fouille sa mémoire à la recherche du dernier flashback de sa conversation avec son grand-père et il l’avait effectivement prévenu du triste sort qui allait dans les prochaines semaines s’abattre sur la capitale.
« Tu ne devrais pas en parler. » Son arrogance prend la rouille sur son armure de gardien, elle chasse les vilaines ombres de son caractère pour lui conférer une aura protectrice, presque chaleureuse. « Il ne t’arrivera rien, on est préparé au pire scénario cette fois-ci. » En parlant du pire, le nouveau venu dans leur petite sphère très privée entre en scène. Karma il-ne-sait-pas-quoi, les ombres reviennent discrètement enfouies dans un joli sourire qui cache le rasoir d'une langue beaucoup moins belle. « Tu as une intuition plus développée que la moyenne non ? » Il l'interroge sans la regarder, les orbes rivés sur la Wicke qui n'a plus le moindre égard pour lui. « Le garçon là-bas. » Celui qu'il ne pourra pas oublié de sitôt, tant par ce qu'il provoque que par son accoutrement, le même depuis qu'ils se sont rencontrés il y'a deux mois. Sa garde-robe est restreinte à une veste, une paire de chaussures et deux ou trois hauts différents. « Tu en penses quoi ? »
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❝ je sens les vagues, vagues qui me montent à la tête et je divague-vague dans la fumée, dans la fête. Je me suis offerte au luxe de tes mains, je me vois trembler sans amour demain. Et j'ai des centaines de flèches dans le cœur. Et j'ai des millions d'envie de te plaire.
Il ne l'agace pas, mais cette perspective semble le réjouir d'une
Il s'amuse de sa capacité à p r é v o i r leur destin quand, en réalité, elle ne connait qu'une
— Et bien... en réalité je préfère tirer le meilleur parti de tout. Certains verraient cette lune sur mon front comme une malédiction, mais c'est un don. Tu prends le problème à l'envers, la question n'est pas de savoir si tu peux ou non changer ces prédictions, mais bien comment tu vas les vivre. Tu peux lutter contre la vérité, négocier, t'en rendre malade de vouloir modifier le cours des choses ou au contraire, l'accueillir avec sérénité, la voir dans son ensemble. Faire la paix avec elle. Elle sent bien que son discours ne fait pas écho chez lui,
— J'ai déjà provoqué des forces qui me dépassaient si c'est ta question- et le regard
Elle calme sa respiration sur sa prédiction, la concentration mise à mal par l'environnement, mais les ondes pyrrhoniennes de Romance sont encore le pire obstacle à une lecture fluide. Elle émerge difficilement de ses vapeurs mystiques, une nuée douce ondoyant sur le fil de ses pensées, qui s'éclaircissent jusqu'à ce qu'elle rouvre les yeux pour faire face au visage du scepticisme dans
Elle ne s'offusque pas lorsqu'il l'accuse de son manque de pertinence, ni même du peu d'efforts qu'il met dans ses formules pour lui paraître
— Je n'ai pas peur pour moi. L'évidence résonne dans sa voix, les iris fixent ses jumelles, l'inquiétude bordant son regard, à ses strass d'étoiles se mélangent la crainte de
— Lui? demande-t-elle en le désignant discrètement de la tête, les orbes quittent alors le faciès pour inspecter la lueur qui l'entoure, chargée de vapeurs pourpres qui lui sont totalement
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❝ je sens les vagues, vagues qui me montent à la tête et je divague-vague dans la fumée, dans la fête. Je me suis offerte au luxe de tes mains, je me vois trembler sans amour demain. Et j'ai des centaines de flèches dans le cœur. Et j'ai des millions d'envie de te plaire.
Son écoute lui étire un sourire pensif. Elle est née sur la lune, c’est pour ça qu’elle en a un fragment incrusté au front. Toute sa logique est
« J'ai déjà provoqué des forces qui me dépassaient si c'est ta question. Ça-ça ne c'est pas très bien fini. » Il pourrait l'interroger sur ses regrets, il en a même le droit et ça lui ferait peut-être plaisir qu’il s’y intéresse. Pourtant ce droit qu’elle lui a donné en feuilletant sa vie au fond d’une tasse de thé, il a du mal à le réclamer.
À Célestia personne ne s’intéresse vraiment aux autres, sauf si ça peut alimenter une soirée de commérages oisifs. Le malheur est une source de divertissement mais du sien, il n’a pas envie de rire.
Alors il garde sa curiosité pour lui, en tout cas pour l’instant. Car il n’est pas encore prêt à ce degré d’intimité.
Son emportement soudain, aussi tonitruant que du papier bulles qu’on éclate lui soutire un rire tout aussi inattendu. « Tu te moques. — Je n’oserais pas. » Dit-il avec dans la voix des restes qui affirment pourtant le contraire. « C’est juste que. » Il inspire pour aplanir les vagues de son souffle. « Je te trouve amusante. » Sa bouille déconfite lui extorque une excuse. « Je ne voulais pas te vexer mais la voyance est le don qui est le plus monnayé avec celui de la guérison. Je ne vois pas le mal là-dedans, enfin, quand c’est fait dans les règles. » Ce qu’il a trop peu l’occasion de voir au vu de son métier. « Les gens et les choses ont bien un pouvoir, ce n’est pas de l’ordre de la croyance. Si mon insigne a un effet sur le comportement ce n’est pas parce que je prie très fort, c’est parce que je représente l’autorité et que la majorité s’accorde là-dessus pour le respecter. » Un débat stérile mais sans hostilité, ce qui avec leur personnalité respective n'est au final pas surprenant. « Je crois en toi mais je n’ai pas confiance en toi. » Une nuance sur le même ton comme si rien ne pouvait les faire entrer en éruption. Elle à cause de ses certitudes, lui grâce à son trône qui l’élève au-dessus de la masse.
Ses paupières se plissent comme s’il ne comprenait pas ses inquiétudes, mais en réalité c’est l’étonnement qui chiffonne son expression.
La dernière femme à s’en être souciée c’est Misty. Lorsque ses missions s’étalaient dans la nuit, son nom vibrait à l’intérieur de sa poche comme un rappel à prendre soin de sa vie. Il n’avait pas réalisé à quel point ça comptait avant de la perdre.
« Je n’ai pas peur pour moi. — Tant mieux alors. » Abrège-t-il avec une parure aimable à l’éclat discret aux commissures.
Esfir sonde l’étranger, il collecte toutes les informations qu’elle lui transmet et comme il l’avait subodoré, elles ne lui inspirent pas confiance. « Par contre, je peux te dire qu'elle s'illumine en présence de cette fille. Un peu comme la tienne. — Tu exagères. » S’emporte-t-il plus sèchement qu’il ne l’aurait voulu. « La tienne est très changeante, et sibylline. — Je n’ai pas de couleur spéciale. » Se corrige-t-il, cette fois-ci avec tempérance. Elle
« Je ne tolère pas tes insinuations au sujet de mon grand-père. » Elle a utilisé le mot « tâché », comme s’il était nuisible à sa palette de couleurs. De quel droit se permet-elle de parler de lui de cette façon ? Elle ne le connaît pas, elle ne sait rien du tout.
« Voir et interpréter sont deux verbes différents, tu en fais des synonymes comme si ton jugement à lui seul était la parole des dragons. Et bien je t’informe qu’elle ne l’est pas. » Il se lève, sans faire d’esclandre. Sa gestuelle est digne de celle d’une classe de bonnes manières, on pourrait croire qu’ils se quittent en bon terme après une soirée sympathique. « Bonne soirée à toi. »
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