Mon pseudo Hamartia
Je voudrais jouer... Haru ; début vingtaine ; humain ou dreamer ; prothésiste ou receleur d’objets illégaux.

Je viens ici car je suis toujours l’indécision et que je suis un peu rouillée dans la création de perso.
J’ai pas mal de facteurs principaux qui se retrouvent d’une idée à une autre, mais pas mal de bout d’idées qui vont dans tous les sens.

le background:

Alors c’est à partir d’ici que ça se complique parce que j’ai plusieurs idées.

Option 1 - Haru est un simple humain.

Haru n’est rien d’autre qu’un de ces clébards mis au ban de la société. La tête pleine d’étoiles, rêveur par procuration, il laisse sa sœur peindre à l’envers de ses paupières un monde qu’il souhaite palper de ses doigts. La douleur n’en serait que plus immense quand son aînée, gifted, se verrait rafler. Prisonnière de sa mémoire, figée en un abandon permanent, elle le hante. Obsédé par l’idée de la retrouver, destiné à vivre cette irrémédiable fêlure, il est prisonnier de la trajectoire de son histoire. Prisonnier à convoiter les astres et souffrir la réalité de sa propre cosmogonie.    

Option 2 : haru est un dreamer resté à zaun.

Arraché à la naissance des bras de sa génitrice, l’enfant porte à même la carne le sceau de sa malédiction. Enfer personnel logé au creux même de l’encéphale, il n’y eut que sa sœur pour adoucir l’horreur venue ronger ses songes. Il n’y eut qu’elle pour adoucir la morsure de ces nuits passées à trembler, incapable d’appréhender les confins de son univers personnel. La solitude, primaire, ancestrale, ne manqua pas de festoyer à même la carne du gamin abandonné. Du garçon toujours délaissé. Ne resta à Haru que la terreur, que la souffrance plus saillante encore l’empêchant de rêver. Le forçant à se laisser crever par peur. La terreur de plus savoir qui de lui ou du rêve est réel, à se demander parfois si elle ne l’avait pas rêvée et puis abandonnée lui aussi. La carne émaciée peine à camoufler l’indécence d’un corps violenté, de rêves nappés d’obscurité où ne s’échouent que rouages pour ses prothèses ou horreurs animées. À feindre la vie quand ne s’étend au gré des prunelles qu’une illusion de cendre et de fumée.

Option 3 : haru est un dreamer emmené à celestia

Dans cette version, le gamin est arraché au confluent de sa misère. Arraché aux bras de sa sœur alors qu’il dénoue à peine la réalité de leurs jeux d’autrefois. Éduqué loin du labeur ayant pourtant été si longuement sien, Haru souffre de tant avoir quand il ne veut de rien. De n’être rien qu’un outil, tantôt marteau si tôt enclume. De vouloir crever face à l’opulence ou juste se laisser dépérir aux pieds de leur arrogance. Décharné, cadavre animé, il s’exécute piteusement en un rôle ne lui séant pas. Oiseau sauvage crevant en leur cage dorée, c’est la misère qui reste agrippée à ses membres, les fantômes qui se cachent dans les pans de son manteau. Ce sont les souvenirs qui le hantent et lui qui ne sait vers où fuir quand il ne se rappelle même plus où s’érigeait autrefois son foyer.

En conclusion

Certains thèmes se retrouvent d’une idée à une autre. La douleur toujours présente, mais différente. J’aime beaucoup l’idée de jouer un prothésiste autant qu'un receleur et tout pareil pour humain ou dreamer. J’adore le concept dreamer et tout ce questionnement identitaire que ça implique (sans parler de la remise en question absolue de la réalité que ça peut entraîner) (puis i’m obsessed avec the dreamer trilogy). Vraiment, en dehors de ses origines, de la perte de sa soeur d’adoption (et la future déchirure qu’il vivra en découvrant qu’en fait bah, c’est pas sa soeur) et de son taff, je penche dans tous les sens. Je cherche donc opinion, réponse à mon indécision, liens (une soeur maybe ), everything.  Puis pour finir pour de vrai, merci mille fois d’avoir lu jusqu’ici, je sais c’était long.  

Me contacter discord @ hamartia#5289, sinon le flood c'est bien aussi.