chemistry,, (aquarelle #1)

24.06.23 19:08

( 24.06.2023 ) ( OUTFIT )

chemistry

one day you can turn around and feel a part of a magic you can't deny in the moment. i can't help but want you, help but love you, you're something i just can't resist.

destins croisés — fils de vie se nouent inexorablement, en un regard, en un battement, et voilà que light sombre, doomed. ou peut-être vole-t-il à vrai dire ; peut-être plane-t-il, loin au-dessus du sol, au-dessus des nuages, transcendé par la grâce à chaque instant où le regard de la prêtresse d'ulena se pose sur lui. bénédiction ou drame ? il ne saurait le dire, light ; a couru si longtemps après la liberté, a tant désiré fuir les murs du temple, qu'y trouver sa dulcinée sonne comme une moquerie du destin, pied-de-nez brodé d'ironie. son bonheur serait-il ici ?

masqué dans l'ombre d'un pilier il fixe les gestes gracieux de love. dévore du regard chacun de ses pas, chacun de ses sourires. elle allège les maux des fidèles, de ses prunelles, de son toucher, apaise leurs myocardes endoloris, engourdit leurs peine. elle rend espoir, elle fait chanter les cœurs, et le sien bat à l'unisson, boom, boom. il s'affole, tend vers elle, comme mû par l'irrépressible besoin d'échapper à sa cage pour la rejoindre. chaque seconde loin d'elle est une tourmente, chaque instant à attendre est une éternité. il voudrait que tous et toutes disparaissent pour ne laisser plus qu'elle et lui, à jamais réunis.

peu à peu les visages s'effacent. la nuit jette son lourd manteau sur velaris et les astres s'éveillent, le temple qui brille parmi les étoiles ferme ses portes aux mortels. ne reste qu'elle, drapée dans une robe qui complimente sa silhouette gracile. alors les lumières faiblissent, se tamisent. elles se font douces et intimistes, sous l'égide du pouvoir de light. comme une évidence love devine sa présence, tourne sur elle-même ; elle le cherche et en réponse il ébauche un pas hors de la pénombre, simple silhouette lui faisant signe de n'énoncer un mot. elle le sait sur ses pas alors elle se détourne, empruntant le chemin de ses quartiers personnels ; telle une ombre il la suit, détournant les lueurs pour qu'elles le masquent aux regards extérieurs, jusqu'à atteindre la porte de sa chambre. un regard par-dessus son épaule et il la ferme derrière lui— pour tomber dans ses bras, ses bras ouverts pour lui. respirer son parfum, s'en engourdir les sens. mains dans ses mèches brunes interminables, puis prenant les siennes, en portant une à ses lèvres qui en embrassent les phalanges, l'une après l'autre, avec révérence. j'ai attendu cet instant des jours durant, souffle-t-il contre sa peau. ses yeux cherchent les siens, s'y accrochent. enlève-les, quémande-t-il, ces lentilles qui me masquent tes yeux d'or rose, enlève-les. je meurs de les voir briller pour moi. il la laisse lui échapper à grand-peine, doigts demeurant accrochés aux siens jusqu'au bout, jusqu'à ce qu'elle s'éclipse dans un rire qu'il partage. fais vite ! il chuchote, pressant, pressé. de la revoir, de la ravoir. elle est tout. elle est l'univers, la splendeur des éléments. elle est sa destinée.

il esquisse quelques pas pour s'appuyer à son balcon. à ses pieds s'étale le monde, la vie qu'il s'est choisie ; tandis qu'elle trône là-haut, aux côtés des déesses. tu ne t'es jamais sentie seule, ici ? demande-t-il lorsqu'il la sent revenir, l'approcher. s'est toujours questionné, demandé par quel miracle elle demeure ainsi cloîtrée, sans jamais désirer s'échapper. enfermée ? un soupir. sujet qui fâche. ils ne s'entendront jamais sur ce point — son départ, qui a laissé dans les cœurs des plus jeunes une vive douleur, les séquelles de l'abandon. peu importe, élude-t-il le sujet, refusant d'aboutir à une dispute. pas si vite, pas si tôt. pas alors qu'il brûle de sentir ses lèvres sur les siennes, sa main dans la sienne, son palpitant contre le sien. son index glisse derrière une oreille quelques cheveux d'ébène. d'ici comme d'ailleurs tu es la plus belle merveille sur laquelle il m'ait été donné de poser les yeux, tu sais ? croise leurs doigts, levant la main pour la faire tourner sur elle-même et choir contre lui, dos contre son buste qui l'accueille, dans ses bras qui la cueillent. il les referme autour de sa taille, plonge le nez dans son cou, inhale profondément son odeur à nouveau. je ne peux pas m'en lasser. tout en toi me fascine, souffle en apposant sur son épaule un doux baiser. as-tu passé une belle journée ? demande-t-il en la relâchant enfin, nullement repu de son contact pourtant. tu ne mérites pas moins. le regard tendre, refusant que le moindre drame vienne plisser de tracas ce front délicat.

( @aqua lovelace )
k-ittymoon, s-heon

by moonset

13/06/2023

( 24.06.2023 ) ( OUTFIT )

chemistry

one day you can turn around and feel a part of a magic you can't deny in the moment. i can't help but want you, help but love you, you're something i just can't resist.

gracieuse jusque dans les sourires, elle évolue au milieu des fidèles — accorde sa bénédiction à ceux qui viennent la demander, chante les louanges d'ulena depuis son plus jeune âge. bat des cils, le rire mélodique qui se fait entendre, sèche d'un souffle les peines qu'elle lit sur les visages des plus malheureux, victime de la désillusion que l'amour dans son ensemble pouvait-être parfois. love is tricky. la plus belle chose existante et la pire aussi. fait battre le coeur à toute vitesse ou l'inonde d'un fléau parfois impossible à supporter. magie divine qu'elle fait virevolter du bout des doigts, spectacle coloré qu'elle offre à ceux venu admirer les joliesses de son don — la beauté dont elle se pare.

princesse évolue dans son élément, vibre au rythme des âmes qu'elle découvre, enjolive ce qui se trouve autour d'elle sous les regards emplit de fierté des prêtre·ss·e·s eux aussi avide du ballet. peut-être est-ce perceptible pour ceux l'ayant vu évoluer, ce changement doux et pourtant éclatant de vérité — ne conte plus seulement l'amour mais y croit plus que jamais. light qui navigue au creux de ses pensées, s'infiltre davantage à chaque seconde lui tirant les sourires rêveurs qui s'amoncellent sur les lippes rosées.

alors même quand la fatigue s'installe, épuisée de la foule incessante — des efforts mis en place pour offrir à chacun un peu de son temps, elle continue à briller de milles feux, attends sagement que les portes se ferment pour s'offrir une pause dans les romances des autres et se prêter davantage à la sienne. évolue dans les jardins bordés de colonnes sculptées, le sourire qui perce sur les pulpeuses ; parce qu'elle sait. et la robe fleurit tournoie, accompagne les gestes, observe la silhouette tant attendue — les jours semblables à une agonie, avant de reprendre sa route, rejoindre l'architecture abritant les lovelace pour trouver la paix dans ses propres appartements. prends le temps pourtant de ne pas éveiller les soupçons, démarche tranquille et révérence offerte à ceux croisant son chemin, s'élève jusqu'aux portes battantes habillées des teintes de son artefact — tournoie sur elle-même pour trouver refuge dans tes bras, bercée par le parfum devenu source de répit. j'ai attendu cet instant des jours durant, j'en ai rêvé chaque nuit, confessions se superposant aux rythmes de vos cœurs accordés. enlève-les, douceur d'un sourire qu'elle offre, plongée dans les prunelles où elle referait le monde, ces lentilles qui me masquent tes yeux d'or rose, enlève-les. je meurs de les voir briller pour moi. mais tes bras la retienne, nouvelle cage improvisée dans laquelle elle se complait, mélodie qui résonne en symbiose avec la tienne, fais vite ! et c'est au pieds de la coiffeuse dorée qu'elle s'arrête, observe les prunelles noisettes — celles qui étaient siennes avant de ne croiser ta route à nouveau. retire le subterfuge pour dévoiler la belle vérité, iris rosés prônant la candeur des sentiments pour toi.

tu ne t'es jamais sentie seule, ici ? le murmure lui parvient quand elle glisse jusqu'à toi, observe par delà le balcon les lumières d'une ville enchantée. enfermée ?, tu sais qu'on a pas le choix, murmure s'envole, peu importe, mais toi t'es partie avant même qu'elle ne comprenne, fuis les murs protégés pour découvrir le monde plus bas. et si parfois elle ose quitter sa prison dorée, elle sait ne pas être en mesure de disparaître au milieu des autres — le destin tracé. oublie pourtant les tracas, destinée qui s'efface pour mieux se perdre dans les secondes avec toi, d'ici comme d'ailleurs tu es la plus belle merveille sur laquelle il m'ait été donné de poser les yeux, tu sais ? et le rire cristallin résonne à nouveau, se laisse porter par la danse légère, le souffle qui s'échappe lentement, ferme les yeux quelques secondes pour profiter du contact offert. je voudrais tant que tu restes, elle confesse d'un murmure, les mains qui se posent sur les tiennes pour soutenir l'étreinte, observe les étoiles brillants dans le ciel. je ne peux pas m'en lasser. tout en toi me fascine, ô ce qu'elle t'aimes, fil du destin vous ayant liés pour l'éternité quand désormais, tu hantes ses pensées. as-tu passé une belle journée ? poupée gracile revient te faire face, les doigts s'envolent jusqu'aux mèches sur ton visage, repousse avec délicatesses les aventureuses sur ton front. tu ne mérites pas moins. comment pourrait-elle être autrement que parfaite maintenant que tu es là ? sincérité des mots qui s'exfiltrent de ses lèvres, ne se lasse jamais des secondes volées en ta présence — à l'abri des jugements possible. combien de temps ? question revenant à chaque fois, s'enquiert de connaître le temps accordé avant de disparaître jusqu'à la prochaine. les jours sans toi sont des supplices, avoue-t-elle sans exagération, chaque personne confronté au grand amour pouvant attester de l'agonie de l'attente sans l'être aimé. et du bout des lèvres, elle quémande cette affection tant désirée, mélange les souffles harmonieux au goût de trop peu. tu vois comme je t'aime, les prunelles roses venant confirmer la sincérité des mots — accentue la douleur de tes absences quand jamais pourtant elle ne t'obligerais à abandonner ta liberté.

( @narsis lightwood )
k-ittymoon, s-heon

by moonset

24.06.23 22:24

( 24.06.2023 ) ( OUTFIT )

chemistry

one day you can turn around and feel a part of a magic you can't deny in the moment. i can't help but want you, help but love you, you're something i just can't resist.

et dans ses prunelles délicates il voit, perçoit la beauté de ce qu'ils partagent, de ce qui les unit. il est son grand amour — est-elle aussi le sien ? sans doute aucun : elle l'est. jamais il n'a connu un tel émoi, boulversé à sa simple pensée, jamais il n'a tant désiré la présence d'une autre, jamais il ne s'est senti aussi complet, comblé, qu'à ses côtés. je voudrais tant que tu restes, murmure-t-elle, et il prétend ne pas entendre, prétend ne pas comprendre sur l'instant. la berce plutôt de mots doux, mots d'amour, pour voir rosir ses joues, briller ses iris aux couleurs chatoyantes. elle lui fait face à nouveau, chasse quelques mèches blondes de ses yeux et il traque la menotte l'ayant effleuré — poigne se referme sur l'avant-bras qu'il parsème de baisers, remontant du poignet au creux du coude. combien de temps ? les jours sans toi sont des supplices… et il la croit, oh combien il ne peut que la croire quand l'émotion est partagée, subie avec la même intensité : un manque lancinant, cruel, accompagnant chaque pas, chaque souffle, jusqu'à ce qu'il la revoie. tu vois comme je t'aime… oh ? il joue la surprise, quémande dis-le moi encore, et à nouveau lorsqu'elle se répète, encore, du bout des lèvres il l'embrasse, encore, sourit-il contre les pulpeuses, éclate d'un rire joyeux, le cœur comblé. je t'aime, souffle-t-il à son tour, contre son front, le répète en apposant un baiser sur le bout de son nez, son menton, sa bouche, à nouveau, dans un chuchotement destiné à elle seule : je t'adore. et cette fois il s'attarde contre elle, caresse ses douces lèvres des siennes, à mouvements lents, car rien ne presse. emprisonne sa lippe de ses babines gourmandes, la taquine de ses incisives joueuses, mord juste un peu fort— avant d'embrasser comme une excuse muette, emprisonnant sa taille étroite dans une étreinte passionnelle. leurs souffles se mêlent et meurent à la coupe de leurs lèvres jointes, tandis qu'il souffle : je ne m'en lasserai jamais… d'elle, d'eux, de ces baisers qui font tourner le monde sur son axe.

se décide à contre-cœur à répondre à la question qu'elle lui a posée un peu plus tôt : une mission m'attend demain— mais pas avant l'après-midi, l'informe-t-il, étrangement hésitant. je pourrais… et light s'interrompt, pesant les mots, les insinuations, les intentions. je pourrais rester, cette nuit. si tu m'acceptes à tes côtés, quémande, supplierait presque. m'endormir et m'éveiller dans tes bras, il soupire, quel délice… n'oserait demander plus, sous-entendre qu'elle lui offre autre chose qu'asile et chaleur de ses bras. je peux aussi rentrer, si tu préfères. je ne voudrais pas te mettre mal à l'aise. caresse du dos de l'index la pommette haute, scrute les prunelles des siennes, attentif à la moindre hésitation. nous avons toute la soirée, rien ne t'oblige à me répondre immédiatement, rassure-t-il avant qu'elle n'ait eu le temps d'émettre un son, et quoi que tu décides je te suivrai sans hésiter. ne te sens pressée de rien, amour. inquiet qu'elle craigne qu'il nourrisse d'autres attentes, là où un simple regard d'elle suffit amplement à le combler.

( @aqua lovelace )
k-ittymoon, s-heon

by moonset

13/06/2023

( 24.06.2023 ) ( OUTFIT )

chemistry

one day you can turn around and feel a part of a magic you can't deny in the moment. i can't help but want you, help but love you, you're something i just can't resist.

elle sait. le comprends dans chacun de tes regards. tu vis pour ça, tu respires pour ça. et pour rien au monde tu ne souhaiterais être de nouveau associé à une case, dans l'obligation de rester dans le cercle tracé sans avoir le droit — la liberté, de t'en échapper quand bon te sembles. bien sûr qu'elle réclame ta présence, love, bats des cils et susurre le manque, cesse pourtant d'insister quand elle pense percevoir le moindre tiraillement sur tes traits parfaits. les peines de ton absence remplacées par la douceur des mots d'amour quand le même jeu voit le jour ; dis-le moi encore, et elle s'y prête, murmure et répète à quel point elle t'aime — confesse entre deux baisers les sentiments l'ayant prise au dépourvu, se berce des sourires et de la légèreté des rires. les je t'aime qui volent en écho, se mêlent, glissent de l'un à l'autre dans une symphonie aux allures de perfection. je t'aime souffle encore sans jamais s'en lasser, les doigts qui eux s'accrochent au tissu porté, t'emprisonnes en toute légèreté. et la passion s'en mêle, se mêle, le coeur qui bat si vite, lui fait perdre le souffle — je ne m'en lasserai jamais… frôle les lippes des siennes là où seul les étoiles étaient témoins. je t'aimerais pour l'éternité.., ajoute-t-elle, et des promesses qu'elle t'offres, elle en pense chaque syllabe, y croit dur comme fer.

une mission m'attend demain— mais pas avant l'après-midi, le palpitant se serre, comme à chaque annonce. imagine le pire, se demande constamment si tu lui reviendras. les angoisses réelles, oppressantes — lisible dans les prunelles colorés. please, let him come back to me. supplie chaque soir les divinités, ulena en particulier. je pourrais… paume de la main s'aventure jusqu'à ta joue, laisse les doigts éprouver la douceur de ta peau, je pourrais rester, cette nuit. si tu m'acceptes à tes côtés, les gestes en arrêt soudainement, pause dans le temps. m'endormir et m'éveiller dans tes bras, quel délice… elle y songe, aqua. à la demande teintée de détresse, au besoin ressenti dans tes mots. je peux aussi rentrer, si tu préfères. je ne voudrais pas te mettre mal à l'aise. les yeux plongés dans les tiens, incapable de s'en défaire, de dériver — et si aisément, elle n'est plus qu'un livre ouvert que tu peux si facilement déchiffrer. nous avons toute la soirée, rien ne t'oblige à me répondre immédiatement, appose son front contre le tien, les doigts reprenant les caresses contre ta joue, et quoi que tu décides je te suivrai sans hésiter. ne te sens pressée de rien, amour. — reste, conviction dans laquelle elle s'exprime, bienveillance de tes mots.

elle sait parfaitement pourquoi l'hésitation était palpable, le choix des mots important pour ne pas lui laisser penser que tu en attendais davantage — quand bien même ne l'aurait-elle sûrement pas fait. comment peux-tu penser que je sois mal à l'aise avec toi ? pas quand c'était si naturel, qu'elle semblait ne s'éveiller réellement qu'en ta présence — éperdument amoureuse de chaque détail la ramenant à toi. je donnerais n'importe quoi pour que tu sois là tous les soirs, pour avoir la chance de finir et commencer chaque journée, logée dans le creux de tes bras. je donnerais n'importe quoi pour que ce soit toujours toi et moi, elle ajoute, le sourire venant tirer les lippes, recule d'un pas, la main venant accrocher la tienne. je te suivrais n'importe où, les yeux fermés sans jamais douter une seule seconde, ni de toi ni de tes mots. et c'est toi qu'elle guide présentement jusqu'au hamac seulement baigné par la lumière de la lune, te laisses prendre place avant de se blottir contre toi. tu vas partir longtemps, pas vrai ? s'en doute, le coeur qui se serre malgré elle. tu n'as pas le droit de m'abandonner, tu le sais. parce que tu le lui as promis, parce qu'elle s'y accroche à chaque fois que tu t'en vas te confronter aux dangers qu'elle n'a lu que dans les livres de la bibliothèque sacré. promet-le, encore une fois.

( @samaël lightwood )
k-ittymoon, s-heon

by moonset

01.07.23 18:51

( 24.06.2023 ) ( OUTFIT )

chemistry

one day you can turn around and feel a part of a magic you can't deny in the moment. i can't help but want you, help but love you, you're something i just can't resist.

qu'elle est belle, des traits à l'âme en passant par le cœur, sublime lorsqu'elle offre aux rayons de lune la douceur de son être, touchante lorsqu'elle lui confie ses espoirs et ses peines. l'astre dévoile ses angoisses, crues et sans ambages, et le cœur de light se serre, de lui infliger pareille douleur, pareilles terreurs. mais c'est lui, c'est tout lui, ce besoin d'aventure empreint de désinvolture, à se porter volontaire qu'importe la mission, à se précipiter au-devant du danger quitte à crever des cœurs ; c'est lui et il ne saurait se faire autre, s'éteindre, se contraindre à l'apathie quand la passion fait vibrer chaque fibre de sa dévotion. reste, accepte-t-elle alors et ses prunelles la scrutent, cherchant dans son regard le moindre soupçon d'hésitation pour n'y trouver qu'une assurance farouche. je donnerais n'importe quoi pour que tu sois là tous les soirs, elle assure, rassure, et il lui embrasse les phalanges comme on saluerait une reine, sans jamais la quitter de ce regard tendre qu'il ne réserve qu'à elle, qui ne naît que pour elle. qu'ai-je seulement fait pour te mériter ? lui échappe dans un murmure en réponse à ses vœux. il se laisse guider sans hésiter, les pas dans les siens, main dans la sienne, avant de se laisser choir avec précaution dans le hamac qui bascule au moindre de leurs mouvements conjoints, jusqu'à se stabiliser lorsqu'ils se lovent en son creux.

elle dans ses bras, à deux bercés par les cieux, il jurerait à cet instant que rien d'autre n'existe, que rien d'autre ne compte. tu vas partir longtemps, pas vrai ? quelques jours en effet, admet-il à contre-cœur, trois, peut-être plus. moins d'une semaine en tout cas. un baiser sur son front à nouveau, réconfort éphémère qui laissera sur sa peau un souvenir volatile, une ombre de lui en son absence. tu n'as pas le droit de m'abandonner, tu le sais. promets-le. et il le voudrait — promettre, jurer, rassurer — il voudrait mais ne peut, au risque de mentir, de blesser. je ferai toujours tout ce qu'il m'est possible pour te revenir, offre-t-il en échange, toujours. parce qu'elle lui a donné une raison de rester, point d'ancrage d'une âme partie à la dérive dix ans auparavant. elle est ce que son cœur qualifie de maison, plus que le petit appartement sobre qu'il loue depuis qu'il perçoit un salaire, et plus que le temple ne l'a jamais été auparavant, tout fait de faste éhonté et de cristaux éblouissants. le monde d'en bas n'est pas celui des livres, confie-t-il, a compris longtemps auparavant que les histoires qu'il leur contait autrefois n'était que cela — romancées, altérées, loin de la réalité crue de ce monde et de ses sordides fatalités. mais loin, aussi, d'en couvrir tous les mystères, tous les délices. il est à la fois meilleur et pire, cruel et pourtant digne d'être sauvé. si j'y peux quelque chose- en sauver la moindre parcelle, la moindre vie, je l'accepte comme un devoir. solennel. il a toujours cherché un but, samaël, une raison à sa présence dans ce monde, sur cette terre ; parce qu'il fut héritier avant de ne plus l'être, subitement dépossédé à un jeune âge, incertain de quelle était désormais sa place dans ce microcosme, ce cocon aimant mais étroit, si étroit qu'il y peinait parfois à prendre un souffle, si strict qu'il s'en sentait constamment pressé, compressé. plus encore si, à terme, nos efforts continuent de maintenir le fold loin de toi, chuchote-t-il contre ses mèches brune dont il respire à pleins poumons le parfum-délice, au bord d'un précipice, entre espoirs et désespoirs. tu m'accompagnes. à chaque souffle, à chaque pas, tu es ma raison de revenir qu'importent les immondices face auxquelles je m'enlise, la plus belle des raisons de vivre au cœur de l'enfer aux portes desquelles chaque mission me propulse. tu me rends plus fort, plus que tu ne pourrais l'imaginer. alors ne t'inquiète pas. naesala me guide à travers les ténèbres, mais c'est bien ta lumière qui me ramène à la maison. qu'il chancèle ou titube, jamais il ne tombe, revigoré par son seul souvenir à chaque instant.

( @aqua lovelace )
k-ittymoon, s-heon

by moonset

13/06/2023

( 24.06.2023 ) ( OUTFIT )

chemistry

one day you can turn around and feel a part of a magic you can't deny in the moment. i can't help but want you, help but love you, you're something i just can't resist.

représente l'amour dans son ensemble et pourtant, n'aurait jamais imaginé un jour ressentir, vivre, quelque chose d'aussi fort. aussi idiot que ça puisse paraître, aussi bête que ce que certains pourraient penser, le coeur s'était illuminé à la seconde où les opales s'étaient teintées de rose — lui laissant alors penser qu'avant toi, elle n'avait jamais réellement vécue. que sans toi, elle ne serait plus. et de tes sourires qu'elle imagine à chaque fois que tu t'absentes, rien n'est comparable au vide ressenti, à la peur oppressante de celle de ne pas te voir revenir. elle sait, pourtant, love. elle sait à quel point tu chéris cette liberté, ce besoin ressenti de continuer à voguer à ta guise sans te sentir retenu en arrière — et peut-être est-ce la raison pour laquelle elle ne te supplie pas de rester, peu importait à quel point elle le voudrait. please, don't go. hurle le coeur à chaque séparation quand elle se pare pourtant de ses plus beaux sourires en se languissant de la prochaine fois.

qu'ai-je seulement fait pour te mériter ? — laisse moi te retourner la question ? minaude en battant des cils avant de se lover contre toi, inspire le parfum rassurant — celui qui la hante à chaque mission la forçant à se séparer de toi. quelques jours en effet, et le coeur se serre à nouveau, soupir léger s'échappant des lippes charnues à défaut de pouvoir y redire quoi que ce soit. trois, peut-être plus. moins d'une semaine en tout cas. c'est déjà trop, hurle l'esprit contrarié, les doigts qui viennent pourtant se lier aux tiens, fait et défait les liens physiques à répétition, perdue dans les pensées qui la hante. je ferai toujours tout ce qu'il m'est possible pour te revenir, toujours. serait-ce suffisant ? je ne te laisserais jamais me quitter, pas de cette façon. pas quand elle était persuadée que le tout serait synonyme d'une souffrance éternelle dont elle ne serait jamais capable de se relever — s'imagine te rejoindre si tu venais à disparaître.

et soudainement, elle trouve le tout emplit d'injustice. les années de séparations pour que les retrouvailles soient marquées de l'évidence — l'impossibilité pourtant de réellement être avec toi en tout temps comme elle l'aurait souhaité, comme elle l'avait imaginé en rêvassant par le passé à ce que serait son prince charmant. le monde d'en bas n'est pas celui des livres, et elle n'en connait pas grand-chose hormis ce que tu lui contes. se plonge volontiers dans les récits que tu lui offres à chaque instant volé — avide de découvrir ce qui t'attires tant dans le monde d'en bas quand celui-ci regorge de tout ce que vous pourriez désirer. il est à la fois meilleur et pire, cruel et pourtant digne d'être sauvé. si j'y peux quelque chose- en sauver la moindre parcelle, la moindre vie, je l'accepte comme un devoir. louable, souffle l'esprit. idiot, murmure le coeur. et à trop vouloir sauver le monde, tu serais celui te perdant dedans la laissant seule et éplorée, incapable de survivre à ta perte. plus encore si, à terme, nos efforts continuent de maintenir le fold loin de toi, les doigts glissent d'avant en arrière sur le bras dénudé, dessines des arabesques invisibles — médite sur son propre égoïsme. que suis-je censée faire si tu ne reviens pas ? le souffle empreint d'une peine étouffante, vient se répandre dans la nuque à découvert. tu m'accompagnes. à chaque souffle, à chaque pas, tu es ma raison de revenir qu'importent les immondices face auxquelles je m'enlise, la plus belle des raisons de vivre au cœur de l'enfer aux portes desquelles chaque mission me propulse. tu me rends plus fort, plus que tu ne pourrais l'imaginer. alors ne t'inquiète pas. naesala me guide à travers les ténèbres, mais c'est bien ta lumière qui me ramène à la maison. voix apaisante lui tire un sourire, le visage qui trouve le tien dans une envie soudaine, dépose les pulpeuses au coin des tiennes pour apaiser les tourments qui ne cessent de tournoyer. je t'aime tant, light chaque soupir, chaque geste empreint de son amour pour toi.

je ne saurais comment exister si tu n'étais plus.. tu es le centre de monde et je ne peux imaginer l'idée que tu ne me reviennes pas. sais-tu à quel point les journées sans toi sont d'une lenteur infini ? je me languis de toi à chaque instant et je ne me sens vivre que quand tu es là. étais-ce misérable de ne se trouver un sens qu'en ta présence ? peut-être, sûrement. mais de la mélancolie soudaine venue inonder ses yeux, elle secoue finalement la tête, chasse la tristesse pour se ressourcer de cette nuit à tes côtés. regarde nous, chasse du bout des doigts les voiles d'illusions pour laisser apparaître ce que personne d'autre qu'elle n'était capable de voir — remonte la main ou s'enroule autour de son doigt le fil carmin venant se terminer à toi. de ce fil, commence-t-elle avant d'agiter l'autre main pour dévoiler cette fois les auras venant vous envelopper — les couleurs identiques venant vous englober, jusqu'à nos âmes, sourit tendrement cette fois, nous sommes liés. et jamais plus je ne pourrais me sentir vivre, libre, sans toi. évidences qu'elle laisse disparaître, ferme les yeux quelques secondes. ne m'abandonne pas, c'est tout ce que je te demande — jamais ta liberté.

( @samaël lightwood )
k-ittymoon, s-heon

by moonset

14·02·03	aqua mom dad naissance de la première fille lovelace, héritière d'ulena faisant la fierté de ses parents.
14·02·11	lovelace prêtre·sse·s fidel·e·s cérémonie de l'artefact attendue par tous. et sous les regards émerveillés, l'épingle se teinte de couleurs — accorde la bénédiction d'ulena quand bien même le pouvoir acquis semble flou.
22·06·16	dirk rencontre drik pour la première fois lors d'un repas officiel — amitié qui nait et grandit petit à petit quand, dans les silences, au fur et à mesure, elle saisit la complexité de sa vie — propositions sournoises qu'elle offre parfois pour soulager son quotidien.
14·02·21	lovelace prêtre·sse·s fidel·e·s majorité atteinte et avec ça, un nouveau rituel. passation d'ulena réussie et avec ça, le pouvoir de l'artefact qui retire son brouillard.
02·01·23	narsis narsis revient au temple après des années de désertion — et quand elle le croise, les réactions sont immédiates. le coeur qui accélère, le souffle court et les prunelles qui se teintent de rose, ne laisse aucun doute sur ce qui se passe ; true love.

14·02·03	aqua mom dad naissance de la première fille lovelace, héritière d'ulena faisant la fierté de ses parents.
14·02·11	lovelace prêtre·sse·s fidel·e·s cérémonie de l'artefact attendue par tous. et sous les regards émerveillés, l'épingle se teinte de couleurs — accorde la bénédiction d'ulena quand bien même le pouvoir acquis semble flou.
22·06·16	dirk rencontre drik pour la première fois lors d'un repas officiel — amitié qui nait et grandit petit à petit quand, dans les silences, au fur et à mesure, elle saisit la complexité de sa vie — propositions sournoises qu'elle offre parfois pour soulager son quotidien.
14·02·21	lovelace prêtre·sse·s fidel·e·s majorité atteinte et avec ça, un nouveau rituel. passation d'ulena réussie et avec ça, le pouvoir de l'artefact qui retire son brouillard.
02·01·23	narsis narsis revient au temple après des années de désertion — et quand elle le croise, les réactions sont immédiates. le coeur qui accélère, le souffle court et les prunelles qui se teintent de rose, ne laisse aucun doute sur ce qui se passe ; true love.

14·02·03	aqua mom dad naissance de la première fille lovelace, héritière d'ulena faisant la fierté de ses parents.
14·02·11	lovelace prêtre·sse·s fidel·e·s cérémonie de l'artefact attendue par tous. et sous les regards émerveillés, l'épingle se teinte de couleurs — accorde la bénédiction d'ulena quand bien même le pouvoir acquis semble flou.
22·06·16	dirk rencontre drik pour la première fois lors d'un repas officiel — amitié qui nait et grandit petit à petit quand, dans les silences, au fur et à mesure, elle saisit la complexité de sa vie — propositions sournoises qu'elle offre parfois pour soulager son quotidien.
14·02·21	lovelace prêtre·sse·s fidel·e·s majorité atteinte et avec ça, un nouveau rituel. passation d'ulena réussie et avec ça, le pouvoir de l'artefact qui retire son brouillard.
02·01·23	narsis narsis revient au temple après des années de désertion — et quand elle le croise, les réactions sont immédiates. le coeur qui accélère, le souffle court et les prunelles qui se teintent de rose, ne laisse aucun doute sur ce qui se passe ; true love.

14·02·03	aqua mom dad naissance de la première fille lovelace, héritière d'ulena faisant la fierté de ses parents.
14·02·11	lovelace prêtre·sse·s fidel·e·s cérémonie de l'artefact attendue par tous. et sous les regards émerveillés, l'épingle se teinte de couleurs — accorde la bénédiction d'ulena quand bien même le pouvoir acquis semble flou.
22·06·16	dirk rencontre drik pour la première fois lors d'un repas officiel — amitié qui nait et grandit petit à petit quand, dans les silences, au fur et à mesure, elle saisit la complexité de sa vie — propositions sournoises qu'elle offre parfois pour soulager son quotidien.
14·02·21	lovelace prêtre·sse·s fidel·e·s majorité atteinte et avec ça, un nouveau rituel. passation d'ulena réussie et avec ça, le pouvoir de l'artefact qui retire son brouillard.
02·01·23	narsis narsis revient au temple après des années de désertion — et quand elle le croise, les réactions sont immédiates. le coeur qui accélère, le souffle court et les prunelles qui se teintent de rose, ne laisse aucun doute sur ce qui se passe ; true love.

14·02·03	aqua mom dad naissance de la première fille lovelace, héritière d'ulena faisant la fierté de ses parents.
14·02·11	lovelace prêtre·sse·s fidel·e·s cérémonie de l'artefact attendue par tous. et sous les regards émerveillés, l'épingle se teinte de couleurs — accorde la bénédiction d'ulena quand bien même le pouvoir acquis semble flou.
22·06·16	dirk rencontre drik pour la première fois lors d'un repas officiel — amitié qui nait et grandit petit à petit quand, dans les silences, au fur et à mesure, elle saisit la complexité de sa vie — propositions sournoises qu'elle offre parfois pour soulager son quotidien.
14·02·21	lovelace prêtre·sse·s fidel·e·s majorité atteinte et avec ça, un nouveau rituel. passation d'ulena réussie et avec ça, le pouvoir de l'artefact qui retire son brouillard.
02·01·23	narsis narsis revient au temple après des années de désertion — et quand elle le croise, les réactions sont immédiates. le coeur qui accélère, le souffle court et les prunelles qui se teintent de rose, ne laisse aucun doute sur ce qui se passe ; true love.

chemistry,, (aquarelle #1)

Invité

nevoria lesphira

nyx erenford

maxine starling

niyah rosenbach

lola kershaw

night savage

neela sigan

jewelry

object

narsis lightwood

bright lightwood

xx riverside

xx orchid

dirk vescio

. *. ⋆ 2023 — 1/3

24·06·23

26·06·23

00·00·00

aqua

mom

dad

lovelace

prêtre·sse·s

fidel·e·s

dirk

lovelace

prêtre·sse·s

fidel·e·s

narsis

nevoria lesphira

nyx erenford

maxine starling

niyah rosenbach

lola kershaw

night savage

neela sigan

jewelry

object

narsis lightwood

bright lightwood

xx riverside

xx orchid

dirk vescio

. *. ⋆ 2023 — 1/3

24·06·23

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aqua

mom

dad

lovelace

prêtre·sse·s

fidel·e·s

dirk

lovelace

prêtre·sse·s

fidel·e·s

narsis

nevoria lesphira

nyx erenford

maxine starling

niyah rosenbach

lola kershaw

night savage

neela sigan

jewelry

object

narsis lightwood

bright lightwood

xx riverside

xx orchid

dirk vescio

. *. ⋆ 2023 — 1/3

24·06·23

26·06·23

00·00·00

aqua

mom