météores,, dirk & juliet

08/06/2023

météores

Avril 2023

Les nuages s’en font discrets,
ta lueur en transcende les cieux.

Étoile si étincelante, les rêves en sont offerts aux prunelles de ces autres qui ne se lassent de t’admirer. Tableau que tu façonnes de ta silhouette, à s’en faire maître sur ce parquet dont toi seul en est le souverain. Et l’on entend en échos, dans cette salle éperdue pour ton talent, les éloges à ton encontre. Onomatopées qui s’en laissent chanter, tu les fascines de plus belle.

Comme à conter des secrets,
à en muer banalité en merveilleux.

Applaudissements comme grand final, à t’offrir ovation et acclamation que tu mérites, tu en rejoins la pénombre, laissant derrière toi ces astres qui s’en dessinent désormais dans leurs orbes à eux. Lui, à en écouter, dans un silence qui lui est propre, ce qu’ils ont à dire sur toi. Fierté qui s’en laisse dessiner par un sourire, à s’en réjouir de te voir s’accaparer ce monde de ton halo.

Ton art que tu assènes de ton fleuret,
à même en subjuguer les dieux.

Il en rejoint à son tour les coulisses, Juliet, accompagné de son escorte, à t’attendre dans une discrétion certaine, pour ne t’en brusquer. A finalement vouloir s’en heurter à ta lumière après t’en avoir contemplé dans l’ombre. Cœur qui s’en chamboule d’en rencontrer ton être, à déjà s’émerveiller d’en réciter sa passion pour tes prestations dont il ne se lasse de s’enivrer. Et voilà toi, de ta stature, à t’en montrer dans son champ de vision. “Dirk Vescio, incroyable performance, comme toujours.” Mains qui entrent en collision entre elles pour t’en féliciter, avant de t’en tendre l’une d’entre elles pour des salutations plus amicales. “Je suis heureux d’enfin te rencontrer, après avoir assisté à nombreuses de tes performances.” Éloges encore pondérés, quand il en aurait voulu t’en offrir un océan de louanges.

A t’en accorder mon intérêt,
mon lyrisme t’en rendra radieux.

@dirk vescio celestia theater

01/06/2023

météores

Avril 2023

les débris du cœur se réédifient tandis que la silhouette aérienne se meut de manière spécifique au travers du faisceau lumineux. les cordes vocales graves et solennelles captivent l'audience fanatique. les récits tragiques sont divinement déclamés, les émotions déchirées et pathétiques constellent le faciès outrancier et émeuvent les plus sensibles ; les papillonnements dans sa poitrine l'extasient, frissons courent sur sa chaire dés lors que le regard se perd vaguement sur la foule énivrée; dirk se délecte de l'effet qu'il suscite et se sent vivre pendant qu'il incarne énième personnage, parce qu'il sait que ses milles artifices captivent et qu'il brille sans contredit le plus quand il revêtit masques d'autrui.

dénouement du dernier acte sous les applaudissements, le corps s'incline gracieusement, sublimé par l'ovation du public - le sourire se fait humble alors que les yeux, eux, luisent insidieusement d'une étincelle avide. et ce n'est qu'une fois rassasié, minutes écoulées, que la lumière de la scène est abandonnée, engouffré par les ténèbres des coulisses où l'attendent communément adeptes plus sélectes. disposé à collecter leurs louanges faites à son ipséité, néanmoins habitué d'elles au quotidien. dirk, qui est également imposture que les plus crédules croient bénis par les déités de ce monde ; lorsqu'il est le fils vescio, ce sont les mensonges de sa famille qui sont glorifiés, entrailles se mourant d'ennui, mépris et d'indifférence sous les yeux imploreurs de sa miséricorde ; lorsque qu'il est l'interprète vescio, c'est le talent dit inné, en réalité perfectionné dés son enfance contre sa volonté, qui est magnifié, le palpitant se réanime de ce fait, se régalant unanimement des compliments décernés.

les dernières politesses superficielles sont accordées aux thuriféraires, dirk désormais seul, l'esprit quelque peu ailleurs, aux clameurs de plus tôt - jusqu'à interruption des songes, âmes nouvelles se présentent à ses prunelles distraites avant qu'il n'ait fait mouvements “Dirk Vescio, incroyable performance, comme toujours.” l'attention se focalise sur l'auteur de ces mots, gravitant vers le faciès d'une beauté sans pareil, à n'en être réelle. dans l'instant, semblablement persuadé de le connaitre d'avant car ce n'est si souvent que dirk est pris de telles pensées au sujet d'un autre (que lui-même) “Je suis heureux d’enfin te rencontrer, après avoir assisté à nombreuses de tes performances.” et l'organe pulsatile s'agite à la souvenance de l'être en face de lui, plume favorite, illustre poète romanesque de ce siècle: “juliet lovecraft” l'étonnement s'emparent sincèrement des traits, l'amoureux de lettres qu'il est ayant dévoré multiples de ses écrits qu'il s'est continuellement imaginé interpréter “quelle coïncidence” engouement difficilement passé sous silence au moment où la main de l'acteur vient à la rencontre de celle offerte par l'écrivain, “je voulais également un jour te rencontrer car en toute honnêteté je pense avoir lu tous tes manuscrits, même les plus durs à trouver” plaisante ironie, qui ne s'éloigne tant de la réalité, s'invite à leur échange, “merci d'être venu à mes performances, j'espère n'avoir jamais déçu tes attentes”. les mots sont éloquents, contrôlés, variant entre artifices et exactitudes, difficiles à cerner, car c'est comme ceci qu'il a appris à communiquer. le sourire raffiné ne quitte les lèvres de dirk, accompagnant ses pupilles rieuses qu'il ne cherche réellement à cacher.

mais dubitatif de la présence de juliet, ici précisément, les sourcils s'élèvent légèrement, “que me vaut le plaisir de cette visite? car je me doute que tu sois venu jusqu'à mes coulisses uniquement pour me complimenter, pas vrai?” expressions émaillées d'une douce malice, jurant presque avec l'image angélique collant usuellement sa chaire, mais un quelque chose indescriptible incite dirk à se comporter ainsi.

@juliet lovecraft celestia theater

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