desert mermaid ⸻ kiki & rome

08/06/2023

( 03.2023 ) ( OUTFIT )

desert mermaid

Parfums éclos d’une couvée d’aurores qui gît toujours sur la paille des astres. comme le jour dépend de l’innocence, le monde entier dépend de tes yeux purs ; Et tout mon sang coule dans leurs regards.

j'ai trouvé quelque chose !
je ne sais pas ce que c'est...
ou même si ça respire encore...

créature des eaux, à la peau aussi sèche et rugueuse que le sable du désert, immobile. la tête plongée dans une flaque d'eau boueuse, faite des déchets de la ville céleste. son corps est recouvert d'écailles ternes qui menacent de s'effriter au moindre toucher, comme de petits amas de poussière sur une peau autrefois dorée. de son éclat, la sirène est dépourvue. la traversée du désert a creusé des sillons de sécheresse sur son corps meurtri, et de ce dernier ne reste plus qu'un pâle copie de ce qu'il a été. de la pointe de sa chaussure, comme si elle n'était qu'une chose répugnante qu'on rechigne à toucher, le gosse de la mafia la secoue sans provoquer aucune réaction.

ça a l'air mort

oh, elle aurait aimé l'être, kiki, morte. elle ignore si les murmures des voix qu'elle perçoit sont réelles ou seulement le fruit de son imagination, mais à ce stade, quelle importance ? la mort flotte comme une douce délivrance. et pourtant le goût amer dans sa bouche irritée qu'elle se refuse à avaler. car, si près du but, ce ne peut être la fin. quand elle a enduré mille maux pour arriver ici, mille tortures pour trouver le courage de s'en aller, pour saisir l'opportunité d'arracher sa liberté ; il n'y a pas moyen qu'elle laisse la victoire à une personne aussi froide que la mort ! la colère enfle sous ses paupières alourdies, et l'or en fusion lui brûle la rétine, à en déverser des larmes de sécheresse diluviennes.

assure toi en. ces créatures sont vicieuses, on ne sait jamais avec.

la faux tournoie au-dessus de son corps-cadavre inerte, menace planante et le couperet s'apprête à tomber, à lui ôter sa dernière chance. Brise tes chaines, Ariel ! alors, ses lèvres coupées s'ouvrent, et sa langue ventouse aspire l'eau salie dans laquelle elle avait trouvé un répit. goût exécrable et vomitif qui retournerait les estomacs les plus solides. la sirène est prête à tout pour sa survie. et en réaction, aussitôt ses doigts palmés se recouvrent de ces longues griffes coupantes comme des rasoirs. alors, dans un hurlement désespéré, puisant dans ses forces, elle se redresse brusquement et tranche l'arme qui allait l'occire. sous la stupéfaction générale, elle se dévoile, sirène bien vivante, et recule en se hissant à bout de bras car ses jambes ne fonctionnent plus. elle traîne son corps dans la boue infâme des marécages du fold, ignorante des dangers alentours.

touch me no ! back off ! back off ! i kill you !

( @Rome Vasserys )

by moonset

21/03/2023

( 03.2023 ) ( OUTFIT )

J'ai trouvé quelque chose !
je ne sais pas ce que c'est...
ou même si ça respire encore...

Les mots lui sont lointains, en arrière par rapport au reste du groupe. Jeunes de la mafia à qui il doit apprendre le métier mais bien trop dissipés en cette fin de journée. Et c’est sur le chemin du retour qu’il a décidé de les laisser partir devant, tout en gardant un œil sur eux. Clope entre les lèvres, un main dans la poche, il traîne le pas, Rome. Juste assez en retrait pour pouvoir intervenir en cas besoin. Il ne saisit pas tout de suite ce que l’un des gamins vient de sortir. Aurait-il trouvé quelque chose d’intéressant dans ce coin à peine vivable ? sourcils levés, il se rapproche doucement du groupe dont la discussion va de bon train.

Ca a l'air mort.

La mort aurait-elle fait une victime ici ? Il les voit toucher du bout du pied une chose inerte au sol qu’il n’arrive pas à identifier. Pas assez proche et les gamins tout autour qui l'empêchent de voir distinctement. Ils ont l’air à la fois fascinés et dégoûtés de ce qu’il voit. Faisant dire à Rome que ce “ça” ne devait pas être un simple humain. La cigarette se consume totalement et le mégot s’écrase au sol au moment où l’un de ses petits protégés soit sa faux prêt à abattre pour de bon ce qui n’est qu’à demi vivant.

Assure toi en. Ces créatures sont vicieuses, on ne sait jamais avec.

Ce serait donc une créature qui intrigue à ce point les futurs tueurs; Et Rome s’apprête à les arrêter, avant que l’irréparable soit commis. Besoin de confirmer ce qu’il pense avoir entre aperçu entre les silhouettes trop nombreuses autour de la pauvre victime. Et avant qu’il n’est pu attraper l’un de bras d’un de ces gamins, c’est la surprise qui les prend. Les corps se reculent par instinct alors que la faux se brise en deux. Sirène -car s’en est bien une - qui reprend soudainement vie devant les portes de la mort.

touch me no ! back off ! back off ! i kill you !

Mais ça n’a que le don de les échauffer un peu plus et il voit déjà un autre sortir son arme, prêt à en découdre. D’un geste vif, Rome enroule ses doigts sur son poignet et attire l’attention à lui. Stop it. Les paires d’yeux qui se posent sur son visage, surpris par sa demande. Mais les corps se font moins remuants, dans l’attente du prochain ordre. Car ici, au final, c’est bien lui qui commande. Step back.

L’espace libéré, il peut enfin poser totalement son regard sur la fameuse chose qui les intriguait tant. Sirène à l’agonie aux écailles ternes qui menacent de s’effriter. Regard rond, presque fou qui se pose sur lui, sûrement prêt à l’étriper s’il s’approche de trop. Mais la faiblesse de son corps est visible et il ne donne pas cher de sa peau s’il se décidait, lui, de lui asséner le coup de grâce. What's a mermaid doing here? Aucune menace ne plane dans sa voix. Il se demande juste comment une créature des eaux a pu se retrouver ici, à Zaun, gisant à moitié mort sur ce sol boueux. You look bad.

( @Kiki Rolz )

by moonset

08/06/2023

( 03.2023 ) ( OUTFIT )

desert mermaid

Parfums éclos d’une couvée d’aurores qui gît toujours sur la paille des astres. comme le jour dépend de l’innocence, le monde entier dépend de tes yeux purs ; Et tout mon sang coule dans leurs regards.

l'étau se resserre sur la créature des mers ; kiki suffoque, la gorge pleine de poussière et de sable du désert. les fines branchies à son cou sont bouchées, et celles sur ses côtés toute craquelées. elle n'a plus de forces, la traversée des badlands les a toutes épuisées. et si elle doit encore supporter son calvaire avant de basculer en enfer, elle le fera en se battant jusqu'au bout, car ce n'est pas dans sa nature de renoncer. après tout, n'est-elle pas déjà morte mille fois dans ce bocal électrifié ? elle recule. sa peau s'écorche sur le sol jonché de multiples débris. tout est inconnu ici, rien n'est familier. et si elle tremble, ce n'est pas tant de peur que de fatigue et d'épuisement, car la sirène est restée hors de l'eau trop longtemps. ses longues griffes raclent le sol, elles représentent une sérieuse menace pour quiconque osera l'approcher ; car dans sa folie, kiki a toutes les chances de devenir meurtrière. et alors qu'elle s'imagine le pire, l'un d'entre eux intervient, ordonne le repli des autres.

il a les cheveux blonds comme les blés, et la peau pâle, délicatement satinée. son aura semble bienveillante, mais elle a du mal à s'y fier, kiki, bien que la lune sur son front s'agite, lui renvoie une multitude de possibilités. elle est à la croisée des destins, cet homme peut faire basculer ses lendemains, aussi l'observe-t-elle avec attention. ses gestes, sa prestance, ses mots. i ran away. pourquoi mentir ? elle ferait tout pour mourir au lieu d'y revenir, alors elle ne craignait pas vraiment de châtiment pire. from utopia. the desert city. les murmures de l'assemblée la font frissonner. la cité des plaisirs est bien connue, au-delà du désert. paradis du vice et de l'argent gaspillé, où les grosses fortunes viennent se vautrer dans leur propre cupidité, satisfaire leurs sombres désirs inavoués. elle a vu trop d'horreurs pour s'émouvoir, kiki. elle en a subi beaucoup trop, aussi.

la muqueuse de ses yeux est gorgée de poussière, ceux-ci sont rouges à force d'être agressés ; mais dans son regard rubéfié, elle supplie cet homme de lui accorder une chance, de ne pas la livrer à nouveau à ses bourreaux. i want to see my friend. sen. elle s'y accroche si fort. à la pensée de le revoir. il est parti vers la cité des splendeurs, l'incroyable Velaris dont les contes ont bercés leurs nuits et leurs rêves imaginaires. a-t-elle réussi à l'effleurer ? la cité des lumières ? he in velaris. i have to go there. trémolos écorchés dans sa voix. elle est à l'agonie, mais sa fureur de vivre reste intacte. tant qu'elle ne l'aura pas vu, tant qu'elle ne l'aura pas serré dans ses bras, elle se battra. car c'est ainsi que ça doit se passer. elle a tout fait pour le retrouver, alors ça va marcher.

ça va marcher, pas vrai ?
help me, stranger.

( @Rome Vasserys )

by moonset

21/03/2023

( 03.2023 ) ( OUTFIT )

Ca chahute devant. Jeunes qui forment un cercle autour de quelque chose qu’il ne voit pas tout de suite. Il observe, écoute, Rome. En retrait par rapport au reste de son groupe. Il reste cependant attentif, dans le cas où il devrait intervenir. Les échanges lui parviennent par bribes mais il comprend rapidement qu’il ne s’agit pas de quelque chose mais de quelqu’un. Créature qui les fascine et dégoût, les deux à la fois. Qui semble à moitié mort d’après ce qu’il entend. Mais pas assez pour empêcher l’un d’eux de proposer de l’achever pour de bon. De quoi le faire froncer les sourcils, décroiser les bras et avancer vers eux. Il s’apprête à en tirer un en arrière pour se faire une place mais les corps se reculent d’eux-mêmes. Surprise au sein du groupe lorsque la sirène se redresse, menaçante, les yeux exorbités. Pas prête à se laisser tuer.

Griffes acérées qui raclent le sol alors que l’un des siens sort son arme, poussé par l’adrénaline et les mots criés. ne se rend-il pas compte que c’est lui qui risque de finir embrocher ? D’un geste vif, le cadet Vasserys attrape son poignet et le tire en arrière, sous les regards surpris des autres. Le ton est sec et ne permet pas la moindre contestation. Et ils savent, les jeunes, qu’on ne remet pas en question les ordres du second.

Seul face à la sirène, il s’approche et prend le temps de l’analyser. Dans un sale état. Ecailles qui menacent de s’effriter et le corps écorché par le sol sur lequel elle gisait encore quelques secondes auparavant. Il cherche à comprendre, Rome, ce qu’une créature des eaux fait ici, à Zaun. Prête à tuer le premier qui s’approche trop près d’elle. Explications qui tombent et les murmures qui s’élèvent autour de lui. Utopia… Murmure qui assombrit son regard. Cités des plaisirs et du vice qu’il ne porte pas dans son cœur. Car même s’il n’y a jamais vraiment mis les pieds dans cette cité où tout est permis, il sait ce que c’est d’être de ceux qui ont été utilisés pour assouvir les desirs des plus riches.

Il se redresse dans un soupir et se tourne vers ceux dont les murmures ne cessent de l’ennuyer. D’un simple regard, il les fait taire. Return to QG. Right away. Parce qu’il n’est plus question d’apprendre pour aujourd’hui. Esprits trop dissipés pour se concentrer et leurs présences bien trop envahissantes pour que la créature se sente en confiance. Geste de la tête pour appuyer ses dires et les jeunes s’éloignent, pour certains déçus de ne pas connaître le fin mot de l’histoire.

Ce n’est que lorsqu’il est sûr de ne plus les voir réapparaître qu’il se tourne à nouveau vers celle qui l’intrigue. Son regard le supplie de ne pas s’en prendre à elle, de l’écouter. Alors s’agenouille, se met à sa hauteur et la questionne à nouveau. Elle lui parle d’un ami qui vit à Vélaris. De son besoin de le voir. In your condition, you won’t get very far. Peut-elle ne serait-ce que marcher alors qu’elle était à la limite de passer l’arme à gauche tout à l’heure ? Impossible. I can help you but we have to get out of here, first. Regard félin qui inspecte les environs, guettent la moindre présence suspecte. Car ils sont à Zaun ici où la moindre opportunité de gagner de l’argent est saisie sans se poser de question. I can ? Main tendu vers elle, à lui demander s’il peut la toucher. Plus facile s’il veut pouvoir la téléporter loin de cette boue dans laquelle elle se vautre.

( @Kiki Rolz )

by moonset

08/06/2023

( 03.2023 ) ( OUTFIT )

desert mermaid

Parfums éclos d’une couvée d’aurores qui gît toujours sur la paille des astres. comme le jour dépend de l’innocence, le monde entier dépend de tes yeux purs ; Et tout mon sang coule dans leurs regards.

meurtre, vulgarités, violences, abus
she scared.
but she will fight for her life until the last breath.
ses iris perçants rougis par la poussière du désert et la brume du fold, ne se détachent pas de sa silhouette en approche. au moindre mouvement suspect, elle n'hésitera pas à l'égorger du bout de ses griffes, comme elle l'avait fait là-bas, pour s'échapper. tuer pour gagner sa liberté.

come here, monster. let me see what you can do with your nasty tongue ⎯ la rage noircissait son cœur d'une opacité funeste au fur et à mesure que la haine enflait en elle. son corps entier tremblait de fureur devant les ordres obscènes de ces fichus "clients à satisfaire". n'était-elle que ça ? un objet (dit répugnant) qu'on vendait aux uns et aux autres, l'usant jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien. 24 heures plus tôt, au seuil de la mort alors que ce foutu healer la ramenait à la vie en jouant avec la sienne, elle avait voulu hurler au désespoir. que cela se termine, qu'on en finisse, qu'elle meurt une bonne fois pour toute. mais d'aussi bas qu'elle chutait, elle devait toujours trouver les moyens de se relever ⎯ d'obéir ⎯ et elle n'en pouvait plus, Kiki. psyché fatiguée, au bord de la rupture et les voix graveleuses autour d'elle qui renforçait ce besoin impérieux de contrôle sur sa propre vie. didn't you hear, stupid ? is she deaf or what ? ⎯ les cheveux tirés vers l'arrière, et la gorge en offrande. respiration coupée, derrière les paupières fermées, la détermination prend une direction sanglante. et lorsqu'elle rouvre les yeux, c'est le crime qui s'immisce. au bout des palmes, les lames qui percent les peaux sans mal, à plusieurs reprises. trouent la peau libidineuse sans répit. ichor qui gicle dans la pièce insalubre, et bientôt la décoration sera digne des pires cauchemars. elle se souvient, kiki, du sang recouvrant son visage. elle se souvient de son odeur, de sa texture et de son goût. et elle chérit ce souvenir, symbole du début de la lutte pour sa vie.

i need water. parvient-elle à articuler en fixant la main tendue qu'il lui offre. devait elle la saisir ? devait elle s'en méfier ? lune au milieu de son front qui brille soudainement, s'illumine et la décision qu'il a déjà prise, qu'elle aperçoit dans les croisées et variables des destins entrelacés. les leurs sont liés, pour quelques temps. les griffes se rétractent, et sa main palmée vient chercher le contact de la sienne, sans qu'elle ne quitte son regard. help me, stranger.

( @Rome Vasserys )

by moonset

21/03/2023

( 03.2023 ) ( OUTFIT )

Hésitation perceptible dans le regard abîmé de la sirène. Et il pouvait tellement la comprendre. Il n’était qu’un inconnu, chef des gamins qui voulaient l’achever quelques minutes plus tôt. De quoi inspirer inquiétude et méfiance. Mais pour autant, il ne baisse pas sa main, Rome, ni même le regard. Et il attend patiemment que le choix vienne d’elle. Qu’elle accepte sa main tendue et l’aide qu’il peut lui apporter. Chose qu’elle n’a sûrement jamais connue à Utopia. Cité des vices et plaisirs dont beaucoup souffrent d’en être les objets. Et même s’il n’a jamais vécu là bas - heureusement - il sait ce que c’est d’être le pantin des gens friqués qui se moquent bien des sentiments de leur victime. Parce ce que c’est bien qu’ils ont été, chacun de son côté : des victimes.

Hochement de tête lorsque les mots sortent difficilement d’entre les lèvres de la créature des eaux. Il l’a bien compris, Rome, que le besoin d’eau devenait vital. Lune qui attire son regard sur son front, attise sa curiosité de savoir ce qu’elle a bien pu voir et qui la pousse à accepter sa main. Les griffes laissent placent à une main palmée et le contact sur sa peau le surprend légèrement. Sourire chaleureux qui étire ses lèvres tandis qu’il raffermit sa prise et l’attire doucement à lui. Hang on. Pas le choix, il ne peut pas juste la tenir par la main pour la transporter avec lui. Ni une ni deux, il entoure ses épaules de son bras libre et se téléporte sans attendre.

C’est les pieds dans l’eau qu’il réapparaît, le vent du large soufflant entre ses mèches blondes. Bras qu’il relâche après être sûr que sa passagère soit consciente de l’endroit où il se trouve; plage au sable fin et à l’eau turquoise. There is no one here. Dans ce coin un peu à l’écart. Un de ses points de chute lorsqu’il a besoin de s’aérer l’esprit et se retrouver loin des tumultes de la ville. Sensation de liberté. Et c’est ce qu’il lui offre en l’amenant ici pour reprendre des forces. Libre de choisir ce qu’elle ferait ensuite. Et Rome qui recule de quelques pas, quitte l’eau pour le sable et s’y installe, dans l’attente de voir. Seer qu’il n’est pas contrairement à elle.

( @Kiki Rolz )

by moonset
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08/06/2023

( 03.2023 ) ( OUTFIT )

desert mermaid

Parfums éclos d’une couvée d’aurores qui gît toujours sur la paille des astres. comme le jour dépend de l’innocence, le monde entier dépend de tes yeux purs ; Et tout mon sang coule dans leurs regards.

meurtre, vulgarités, violences, abus
trust.
what a strange word with so many meanings.
they said trust must be earned. but sometimes, you just don't have the choice.
you have to trust in yourself.

les doigts palmés glissent contre la paume chaleureuse de sa main tendue. les mini ventouses s'y accrochent furieusement tandis qu'il l'attire contre elle. contact soudain, un peu brutal et maladroit, sauvage et désarticulé ; car elle n'a plus d'équilibre, Kiki, elle bascule innocemment dans ses bras, s'en remettant à sa bonne foi, et à cette humanité qu'elle a vu en lui. confiance qu'elle lui accorde pour un temps limité.

caresses salines de l'océan dont elle fait la découverte soudaine, en seulement quelques secondes. elle n'a eu le temps que de fermer les yeux, Kiki, et la voilà plongée au coeur de son univers. marée transcendante et aussitôt revigorante, la sirène se fait happer par les fonds marins et les vagues la recouvrent entièrement. elle disparaît, Kiki, laissant Rome sur la rive. floraisons de dérives ; à contre-courant et sa nageoire scintille, ses écailles brillent, retrouvent leur vigueur. lorsque ses yeux s'ouvrent brusquement au fond de l'eau, jaunes comme de l'or et brûlants comme le soleil, c'est une révélation. tout est si beau dans cet endroit. coraux aux couleurs de l'arc-en-ciel, bancs de poissons hyalins qui la frôlent et ce grand bol d'eau marine qu'elle aspire alors, lui redonne vie, vient faire pulser ses veines d'un souffle nouveau. i made it. sen, eme, i made it to the ocean ! pleurs qui se mêlent aux pluies de l'océan, et la nageoire ondulant, la voilà revenue à la surface en quelques secondes seulement.

et le soleil, devenu terrifiant, la gratifie d'un tendre sourire lorsque son visage dépasse de la surface. elle s'extasie un instant devant cet espoir qui prend forme, ce bonheur invincible qui s'installe en elle, la fait vibrer de toutes les parcelles de son être. elle est comblée, Kiki. elle a réussi à atteindre son rêve, son objectif. I MADE IT TO THE OCEAN ! qu'elle crie, victorieuse, laissant éclater sa joie tout autour, à quiconque veut bien l'entendre. extase, elle éclabousse autour d'elle, saute hors de l'eau, y retourne et nage d'un bout à l'autre de la plage, juste pour ressentir cette liberté qui n'appartient qu'à elle. qui la sauve. la garde en vie. et si elle semble avoir oublié son sauveur, rapidement ses yeux de chats se tournent vers lui et le fixent avec une intensité nouvelle. il est la clé de son arrivée ici, à n'en pas douter.

déterminée, la voilà qui sort de l'eau, ruisselante. les écailles parsemant son corps à peine recouvert de tissu, les coquillages imposants à la place de ses oreilles et les branchies ouvertes et saillantes dans son cou. i need you, stranger, again. et c'est avec un immense sourire qu'elle s'adresse à lui, sans aucune crainte. car les astres le lui ont dit, qu'il l'aiderait ici. there is someone i need to find in this big city.

( @Rome Vasserys )

by moonset

21/03/2023

( 03.2023 ) ( OUTFIT )

Les doigts se referment autour de celle palmé que la sirène accepte de lui donner. Légère pression et la voilà dans ses bras le temps du transport. A peine quelques secondes. Le temps de fermer les yeux et de se rendre compte que l’environnement n’est plus le même. Eau saline qui lui caresse les jambes et les bras qui relâche sa passagère pour la laisser découvrir l’endroit qui lui permettrait de reprendre des forces. Il ne faut pas beaucoup de temps avant qu’elle ne disparaisse dans les fonds marins sous le regard félin du cadet Vasserys. Liberté qui lui ouvrait les bras.

Il s’éloigne, Rome. Retourne sur la terre ferme, s’asseyant à même le sable fin de la plage. Regard sur l’horizon et l’esprit qui s’allège doucement. Point de chute qu’il apprécie tant et le ramène un peu à ses origines. Il ne peut s’empêcher de fermer les yeux à la caresse du vent sur son visage et de jouer avec le sable sous ses doigts. Et des fois, il se demande ce qu’aurait été sa vie s’il n’avait pas fait le choix de s’éloigner de son foyer initial. Sentiment d’être inutile en tant que cadet et l’envie de toucher son rêve du bout des doigts. Malheureusement, il n’avait pu que l’effleurer avant de chuter et ne plus savoir remonter. Lente descente en enfer auquel il avait fini par s’adapter, devenir l’un des piliers. Regardant au loin son frère naviguer dans les nuages. Sans lui.

Sirène qui réapparaît à la surface, attire son attention et les coins de ses lèvres qui s’étirent en un sourire mi amusé mi attendri en la voyant faire. Profiter de cette liberté sûrement tant recherchée. Crier sa joie à qui veut l’entendre. Tout simplement revivre. Son regard agrippe le sien lorsqu’elle se retourne enfin dans sa direction. intensité aux fonds de ses prunelles et son sourire qui s’élargit, au second de l’onyx. La créature face à lui n’a plus rien à voir avec celle qui se mourrait dans les ruelles. Ecailles brillantes parsemant son corps à peine recouvert qui n’attire pourtant pas l’œil du jeune homme. Elle n’en reste pas moins magnifique.

Tell me. Curiosité dansante dans son regard. Who is this person ? Maybe i know her. Et il en connaît du monde, Rome, ayant été un peu partout dans Vélaris. De Célestia à Zaun. Du Paradis à l’enfer.

( @Kiki Rolz )

by moonset
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We are Twelve

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SHYMER - SIREN

MOON

SIREN SKILLS

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HOMELESS

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