❝ Le venin d'une œuvre d'art ❞ ⸻ Soran & Nessie

15/09/2022

❝ Le venin d'une œuvre d'art ❞

violence psychotique, pensées nuisibles. Enchanteresse cacophonie. Délicieuse ecchymose putride qui se repaître de cet organe vital. Le palpitant se dissipe dans le tempo. La souffrance hilare devant cette entité en peine. Damné de ses propos médisances, de ses propres maux. Cette entité ébruite un soufflement entre ses pulpeuses. Ses orbes oculaires choient la dorure d’un monde la beauté factice. Le crépuscule susurre les égarements du protagoniste sous une chansonnette presque inaudible. Le doigté expert du minutieux ne cesse de glorifier ce magnifique présent qui semble embellir ses fantasmes chimériques. Sa somptueuse soeur en serait ravie de porter le fruit d’un amour inconditionnel. Cette délicieuse brume accorde un oasis paradisiaque. Seulement, la vérité déchire les pensées heureuses de ce bienfaiteur. Sa protégée s’est dissipée dans le néant de l’obscurité. Le doux Soran quémande la barque du Styx pour y quérir l’âme de sa délicieuse, néanmoins Charon lui rit au nez. Doux dédale psychotique, le fil d’Ariane s’est estompé à la suite des pas frêles de sa tendre…envolée. Que sa rage inonde son havre de paix. Ses canines croquent la pulpe de sa lèvre inférieure pour procurer un filet de pourpre. Puis soudainement, un ricanement. Cristallin et doucereux. Oui, elle ne peut le laisser seul. Elle est en vie.

L’atelier aux effluves de milles une merveilles. La caverne d’Ali baba aux bijoux exquis, à l’avarice démesurée, éteignait ses lumières pour la réservation d’une soirée intime. Et c’est sur une note aiguë, que la douce invitée entrait dans un terrain minutieusement embellis. Les mirettes du bienfaiteur se délectaient de cette entité féminine dont l’esquisse ne cessait de faire fleurir une somptueuse chaleur dans son essence si glacée. Le parfum, l’attitude, elle représentait la beauté même d’une réincarnation de la pureté. Et pourtant, n’était-elle guère la plus artistique avec un liquide pourpre sur les fins traits de son doux visage de poupin. De son enchanteresse attitude, droiture d’un gentleman aux paroles imageant le sifflement d’un reptilien, sa dextre se tendait vers la douce Nessie pour lui quémander sa plus totale attention.

❝ Bienvenue dans mon monde. Suis-moi donc. ❞

énonçait l’enchanteur en démontrant sa nouvelle confection aux multiples pierres précieuses. Il y décrochait ce doux bracelet pour le faire siéger au poignet de son invitée. La commissure de ses pulpeuses s’élargissant devant la beauté de cette union. Une oeuvre d’art dont la signature était un secret, un serment psychotique. Elle lui ressemble tellement…

❝ Qu’en penses-tu ? ❞

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20/09/2022

❝ Le venin d'une œuvre d'art ❞

En soirée
with @soran salizar

violence psychotique, pensées nuisibles.lippes qui s'étirent en l'esquisse d'un sourire. cacophonie mélodieuse qui berce la quiétude de son appartement vide. l'appareil est déposé, les yeux sont fermés. la main glisse sur son faciès tiré par les ficelles insidieuses de la fatigue. when did you last close your eyes nessie? la question qui se répète, en boucle. qui s'entrecoupe de pensées déplacées, qui l'empêchent ultimement de se concentrer. c'est le bruit d'un tournevis qui tombe au sol qui la ramène dans le monde présent. chaos de l'atelier qu'elle tente vainement de remettre en ordre. elle abdique, troque la tunique pour quelque chose de plus soigné. les soies qui ornent l'ivoire de ses cuisses. elle quitte les abysses de la basse-ville pour rejoindre midrias où elle est attendue.

l'accueil est chaleureux, elle peut le voir dans ses yeux. ses pulpeuses se peignent d'un croissant de lune, carmin plastré en vitesse sur ce visage immaculé. un simple geste et toute son attention lui est vouée ( l'effet qu'il a sur elle n'est plus à prouver ).

j'aurais dû mettre les pieds ici bien avant...

les mots s'éteignent lorsque les ambrées du joallier s'accrochent aux siennes. spectacle mirobolant lui coupant le souffle, à tout coup, même après toutes ces années. les prunelles de la poupée s'échouent sur le bijou, création délicate qui repose sur son poignet. elle refuse de bouger, par peur d'en ternir la beauté. elle finit par retourner l'oeuvre, la regarde d'un oeil critique, subjugué par la sublimité et la complexité.

vraiment soran... je ne peux accepter.

les susurrés sont presque trop doux. les minutieux s'accrochent à l'alliage pour en défaire l'attache, glisse délicatement le bijou entre les habiles du witcher.

je ne mets aucunement en doute la beauté de la chose, au contraire. juste que.. c'est trop.

l'humilité qui s'y met de la partie. elle qui avait jadis tout perdu, avait toujours du mal à se faire aux biens matériels. le sourire étire toujours ses pulpeuses, tandis que ses doigts glissent contre le poignet du jeune homme, délicate caresse, volatile promesse.

je n'ai rien à te donner en retour, je me sentirais ingrate d'accepter un bijou dont la valeur est inestimable.

la dette serait trop salée à payer. à voler si prêt de l'astre, elle finirait par s'en brûler les ailes.

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15/09/2022

❝ Le venin d'une œuvre d'art ❞

En soirée
with @nocturne veis

violence psychotique, pensées nuisibles. La froideur glaciale de ce rejet sous les effluves de la reconnaissance éternelle. Le voile de ses cils s’abaissait légèrement sous ce minois en peine sous ce refus. La dorure de ses oeillades choyait la ramure de ce bijou qui séjournait au creux de ses paumes. La caresse d’une plume comme pour pardonner, Soran essoufflait tout l’oxygène de ses poumons à travers son nez. Une magnificence s’adonnant à la majestueuse plénitude sous la lullaby de sa tendre soeur qui hilare dans sa psyché. Délicatement, la pulpe de son index se délectait en une somptueuse caresse le haut des clavicules nacrée de la demoiselle. Un doucereux chemin remontant vers cette gorge, cette pomme d’Adam dont l’ivresse de la compresser, la mordre lui susurrait ce vilain vice. Avec délicatesse, son envoûtant minois s’inclinait vers ce cou nu qui lui invoquait de vilains maux. Ses pulpeuses effleuraient cet épiderme avant de remonter vers cette ouïe si attentive. De sa voix craquelante, l’enchanteur voguait dans la séduction pour la marier à son timbre de voix.

❝ Une peine enivre mon coeur, mais ma raison t’accorde le dernier mot. ❞

Un mouvement de recul s’illustrait, le damoiseau lui accordait la vision de son égarement dans une autre pièce de son atelier. Une vitrine dévorait les avides penchants des passants lorsqu’ils posèrent leurs regards sur les trésors dévoilés. La somptueuse confection siégeait dans sa propre vitrine, déposant un doux mot sur le haut de cette plateforme en verre. « Réservé »

❝ Lorsque tu auras convenu à un échange équivalent, reviens récupérer ce qui t’appartient. ❞

La sonorité de ses semelles fracassant le parquet, la longitude de son index ainsi que de son pouce venait quérir le menton de la demoiselle pour le mouver vers la hauteur. Son dos se courbait pour ancrer ses prunelles dans la profondeur de cette âme, désirant dévorer cette pureté qui n’habitait plus la sienne.

❝ Ou dois-je comprendre que toi aussi, tu me hais ? T’aurai-je insufflé cette colère à cause de mes erreurs passées ? Non, tu n’es pas lui… Tu me fais confiance, n’est-ce pas ? ❞

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20/09/2022

❝ Le venin d'une œuvre d'art ❞

En soirée
with @soran salizar

violence psychotique, pensées nuisibles.le masque du damoiseau ne craque point. il ne se meut presque pas, impassible. et pourtant, la belle ressent cette déception dans tous les pores de son être. cette pointe de remord qui nait au creux de sa gorge, l'espace d'un instant. qu'elle image lui envoyait-elle en déclinant une offre si délicate? pourquoi ne pouvait-elle tout simplement pas courber l'échine, et accepter, sans s'opposer. c'aurait été bien moins compliqué. d'un simple geste, soran parvient à étouffer ses doutes, à lui couper le souffle ( ou le retient-elle? ) cette façon qu'il a de se rapprocher, à vouloir s'en brûler sans totalement s'engager. il lui faut un moment pour que ses ébènes suivent ses mouvements, et que son corps même se mette de l'avant pour le suivre. la note lui saute aux yeux, pointe de reconnaissance derrière sa conscience vacillante.

les lippes s'entrouvent pour formuler une réponse qui ne viendra pas. elle s'égare une nouvelle fois dans l'ambre de ses orbes, jusqu'à la confusion qui tord ses traits si doux.

soran... comment oses-tu penser que je pourrais même te détester?

les mots sont susurrés, pour mieux les assimiler. elle aurait pu emprunter la voie de la contrariété, mais là n'était pas la solution. situation complexe dans laquelle elle voguait du mieux quelle le pouvait, animosité ressentie des deux partis, nullement partagée. elle a refusée de trancher pour mieux conserver ces liens prisés. habiles graciles qui viennent quérir ce visage d'un geste des plus tendres, pouces qui glissent sous ces orbes envoûtantes.

je ne ressens aucune colère envers toi, même après tout ce qui s'est produit. même après tout ce qui a pu être dit. tu possèdes ma confiance depuis l'instant où nous nous sommes rencontrés.

et peut-être était-ce de l'innocence, ou de l'insouciance, elle n'en faisait plus la différence. à se lancer dans le vide les yeux fermés, assurée qu'il serait toujours présent pour la rattraper. espoir, illusoire. minutieuse caresse sur l'épiderme, course lente sur cette gorge offerte, pour mieux atteindre la nuque du witcher.

n'en doute jamais, je t'en prie... y a-t-il quelque chose que tu convoites, ou que je puisse faire pour toi?

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15/09/2022

❝ Le venin d'une œuvre d'art ❞

En soirée
with @nocturne veis

violence psychotique, pensées nuisibles. La cacophonie des ricanements de l'infidèle. La brume ombrait sa vision sur les fins traits de la délicieuse. Un nappage de flou, l'hilarité d'un timbre de voix qui épouvantait sa psyché en quête de plénitude. Le nauffrage de sa barque, le doux fil d'or d'Ariane illustrait sa signification devant l'âme immaculée de cette enchanteresse duchesse. La sincérité était lisible dans les éclats pétillant de ses mirettes. La longitude de ses fibres osseuses se délectait du soyeux de cette chevelure. Que désirez de plus que cet apaisement inné en cette colombe blanche. Un burlesque grésillement irritait ses pensées. Une présence se façonnait dans la noirceur de cette pièce au fleuve des susurrements inaudibles.

Elle te demande ce que tu convoites. Pourquoi ne pas dire la mort pour me retrouver dans les limbes du néant ? Et si tu as peur... tu l'envoies elle.

Insolence et inepties. Cette voix ne profanera aucunement ses pensées. Seul son être contrôlera ses choix. Brutalement, ses bras venaient enlacer cette essence contre son palpitant. Le grésillement s'estompait lorsque la chaleur de ce charnel logeait contre son sain. Ses charnues soufflaient contre cette ouïe pour y dévoiler son plus agonisant tourment.

❝ S'il te plaît, qu'importe mes choix ou l'avenir de notre futur... restes à jamais à mes côtés. ❞

Dans un soufflement, il relâchait délicatement cette entité si précieuse pour y ancrer ses œillades brillant de peine et de maux.

❝ Chaque jour, je la vois. Elle me parle, elle me chuchote, elle hilare, elle me hurle dessus. Je sombre dans l'agonie à chaque fois... s'il te plaît... aide-moi. ❞

Quel affront. La brûlure d'un souffle calcinant l'épiderme de cette son ouïe droite. Cette abomination façonnée par ses remords et la démence lui rappelait cette trahison d'émettre un SOS. Le damné ébruitait un fin ricanement à travers la ramure de ses pulpeuses. Une douce compression, tel un empoignement qui compressait sa carotide bien que cette dextre soit invisible pour autrui, elle était logis dans les prunelles dorées du chasseur. Sa senestre ôtait cette attraction du cuir chevelu de sa princesse pour doucement pincer cette croquante pommette.

❝ Quel facial froissé. Cette plaisanterie de mauvais goût t'aurait choqué ? Mes excuses, ma chère Nessi. Mais mes premières paroles soufflaient la sincérité. Restes à mes côtés. ❞

Et moi, je resterai à tes côtés Soran... Ne montre tes faiblesses qu'à moi, sinon je...

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20/09/2022

❝ Le venin d'une œuvre d'art ❞

En soirée
with @soran salizar

violence psychotique, pensées nuisibles.soran dévoile entre les lignes ce dont il désire. à demi-mots, camouflage sans jamais donner l'heure juste. depuis les années, la dreamer a appris à décoder ces messages secrets. s"est habituée à cette carapace formée, pour empêche quiconque de trop près s'en approcher. elle était privilégiée. à pouvoir le côtoyer, choyée dès que ses prunelles glissaient sur sa stature. elle n'était pas blanche comme neige nessie. sa robe était entâchée, souillée d'expériences qu'elle souhaitait parfois oublier, mais qui faisaient d'elle la dame qu'elle était désormais.

il y a la surprise qui se pointe dans ses orbes lorsque l'étreinte du jeune witcher se referme sur elle. elle n'ose broncher, laisse ses minutieuses se faufiler à la taille du comparse, jusqu'à ce que ce frisson lui courbe presque l'échine. ❝s'il te plaît, qu'importe mes choix ou l'avenir de notre futur... restes à jamais à mes côtés.❞ et elle ressent cette peine qu'il laisse entrevoir. soran qui lui semble toujours si loin de ses émotions, énigmatiques dans ses états d'âmes, même après cette tragédie qu'ils avaient tous surmonté. avant même qu'elle puisse entonner sa réponse, son faciès se crispe. il l'a voit? elle lui parle...? et le déclic se fait finalement. sa soeur. celles qu'ils recherchaient toujours, dans ce vain espoir d'un jour la retrouver. et elle était bien placée pour comprendre le sentiment, elle qui couvait toujours l'espérance de retrouver ce paternel trop rapidement envolé.

je comprends parfaitement, tu sais... je la vois dans mes songes. elle, mon père... je me demande parfois s'ils tentent de me faire passer un message.

ligne entre vésanie et raison se faisant parfois très mince. don poison, peste de son esprit dès les paupières fermées. nombre de fois a-t-elle tenté de les ramener à la réalité, pour se retrouver éreintée, couverte de nightwash. à trop se pousser, elle finirait par succomber. la demoiselle se meut, se dresse sur le bout de ses pieds pour presser ses pulpeuses à la commisure des lèvres de soran, sourire-soie pour apaiser ses peurs.

je n'ai pas l'intention de te quitter. ni maintenant, ni demain. je serai toujours à tes côtés, tant que la vie me le permet.

ce n'est toutefois pas une promesse. elle ne le peut, ignorant ce que l'avenir leur réservait. pas vers l'arrière, pour mieux fondre ses prunelles dans les siennes, habiles se glissant au creux des siens pour le tirer.

je peux rester pour la nuit si tu le désires? je ne souhaite pas te voir travailler jusqu'à l'aube, et je crois que tous les deux, nous devrions avoir une nuit de sommeil complète.

elle pour éviter tout dérapage, lui pour lâcher prise, l'espace d'un moment.

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15/09/2022

❝ Le venin d'une œuvre d'art ❞

En soirée
with @nocturne veis

violence psychotique, pensées nuisibles. Les effluves des songes, la senteur des maux humant leurs psychés, les protagonistes resserrent leurs étreintes contre leur jugulaire. L’ébauche d’une promesse exprimait subjectivement la compréhension de cette cacophonie agonisante. Nessie souillée par les ténèbres, sa robe de mariée sera teintée de noir pour profaner les péchés de son bienfaiteur. Douces pulpeuses énonçant les nuisibles paroles. La voir ? Un ricanement souffle dans son ouïe, un rire inexistant et pourtant, si impactant pour le Witcher. Les songes ne sont que les remords étouffés de la conscience. Mais n’est-ce pas problématique quand l’inconscience et la conscience s’épousent chaque jour ?

La danseuse étoilée s’émerveille dans sa boîte à musique. Une somptueuse et apaisante attraction accordant les deux damnés à cesser de retenir un éveil écorché par la folie. D’un pas puis d’un second, le garnement se laissait manipuler vers les locaux plus intimes de l’atelier. Un étage si finement oublié par le propriétaire longuement fâché contre Morphée. Un lit encore entiché par le parfum d’une soeur perdue dans les limbes de ses erreurs. Quelques secondes suffirent pour laisser la demoiselle sans contact physique, juste le temps de positionner un parchemin, une lettre, dans la poubelle.

Dans une énième fourberie du damoiseau, son essence se permettait de quérir la délicate « danseuse » pour la placer sur le lit, comme une scène d’un conte de fée édulcorée. La longitude de son doigté s’appropriait la couverture pour embellir l’invitée de sa chaleur avant que son corps ne vienne se positionner aux côtés de la dulcinée, de profil, pour l’admirer devant le quai de ce nouveau voyage onirique.

❝ Si tu la vois dans tes rêves, est-elle bienveillante envers toi ? Elle te parle de moi ? Elle te maudit aussi ? ❞

La pulpe de son index glissait dans cette chevelure pour y embraser cette peau immaculée. Caressant cette mâchoire en s’invitant sur la longueur de cette carotide. La douceur vers les clavicules jusqu’à l’ébauche de ce vêtement noué par une ficelle qu’il tirait sans une once d’hésitation et d’impatience.

❝ Qu’attends-tu de moi ? Quelles sont tes viles pensées ? Tu n’es pas pieuse de la colombe, si ? ❞

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20/09/2022

❝ Le venin d'une œuvre d'art ❞

En soirée
with @soran salizar

violence psychotique, pensées nuisibles.les mouvements sont lents, presque trop. elle entend le bout de parchemin tomber dans la poubelle, préfère ignorer ce détail et continue sa route - elle investiguerait le lendemain. il ne faut qu'une mince seconde pour que le damoiseau l'ait de nouveau rejoint, que la distance entre eux se réduise, cette fois-ci à néant. ses pieds quittent le sol ne serait-ce qu'un instant, juste assez pour qu'un rire quitte ses pulpeuses, croissant de lune se formant sur ces dernières, à tirer sur la couverture pour mieux plonger dans ce regard envoûtant.

les paupières se ferment légèrement sous la pression du toucher, pour en savourer sa course, jusqu'à ses mots qui la tirent de ses songes. elle plonge dans ses ambres, hausse délicatement les épaules jusqu'à poser ses doigts sur son poignet, prunelles à l'affut que chacun de ses mouvements. elle est clémente... du moins, pour les peu de fois où elle réussit à me parler. j'ai trop de mal à me concentrer ces jours-ci, c'est le brouillard total dans mon esprit... je l'ai entendue prononcer ton nom. celui d'orion, puis le mien. jamais elle ne m'a maudit, et toi non plus... qu'elle murmure doucement, avant que les minutieux ne continuent leur course sur la musculature du witcher. je ne crois pas qu'elle veuille mal faire, ni même qu'elle nous en veuille... mais elle reste de produit de ma psyché nous n'avions pas le même lien, elle n'était pas de sang. elle est une précieuse amie... est. parce que tout au fond, il y a toujours cette lueur d'un espoir. qu'un jour ils iront dans le fold pour qu'elle soit là, à les attendre. inutile lueur.

mes viles pensées... les quelques mots prononcés ponctués sont d'un rire éthéré. les habiles qui se glissent sur ce vêtement soyeux, pour en défaire les boutons un à un dans une lente torture, moue placardée sur ses lèvres, feinte d'un moment de réflexion. je souhaite simplement faire taire les tiennes. te donner un moment de répit, pour que tu penses à autre chose. parce que tu n'arrêtes jamais Soran... et tout au fond d'elle-même, elle le comprenait. parce qu'elle en avait fait de même suite à la disparition de son paternel, seule figure parentale encore dans le décor. elle s'en est écorcé les doigts, s'est coupée sur ces ébauches, à tenter de faire taire les démons. et elle se redresse nessie, sous la couverture, pour enjamber le corps du damoiseau, apposant son poids plume sur son bassin. je veux que tu étouffes les miennes... au moins pour ce soir... murmure souillé par la douleur. celle qu'elle garde pour elle, évite d'étaler à ces deux hommes qui comblent la solitude de son existence. ils avaient tous leur némésis, leur combat intérieur. c'est contre ses lèvres qu'elle achève le sien, à quémander en silence le fruit de cette attirance.

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15/09/2022

❝ Le venin d'une œuvre d'art ❞

En soirée
with @nocturne veis

violence psychotique, pensées nuisibles. Névrose obsessionnelle.
Les susurrements implorent l’apaisement de deux psychés. L’adoration d’un effleurement sur cet épiderme de porcelaine, à la douceur du velours. Sa machination s’estompait sous la gestuelle de la dulcinée. Son veston d’ombre recouvrait sa magnificence de toute lumière pouvant froisser ses traits fins. La chevelure de la marquise épousait les joues du damné dans une promesse d’apaisement. Le souffle alertant cet acte comme une offrande aux dieux pour plaider en faveur d’un homme enchaîné par sa propre disgrâce. Leurs charnues se dégustaient dans un dialogue, une fiction chimérique dont les deux piliers de cette mélopée connaitront le sens. Un instant de relâchement, la ponctuation de cette nouvelle communication orchestrait une infime distance pour quérir les éloges de l’oxygène. Insolente senestre empoignant avec vivacité les racines de ces fibres capillaires. Son buste s’élevait avec férocité pour glisser la demoiselle sur ses cuisses. Assis, il gardait cette infime proximité en scellant leur front entre eux. Leurs pulpeuses encore vibrantes d’émotions face à leur conversation de la gestuelle, s’effleuraient avec une certaine tentation. Leurs orbes oculaires s’ancraient dans leurs consoeurs pour y choyer un autre éden dont ils pourront régner comme des divinités.

❝ Pourquoi quémander l’apaisement d’un soir, quand toutes les nuits peuvent être apaisées ? Que la noirceur de tes pensées ne s’évaporent sous le son de ma voix. Que ton corps se relâche sous la joug de mon doigté. De tes larmes s’écoulent sous mon regard et non, lorsque mon dos est tourné. ❞

La légèreté d’un vêtement bafoué par une attraction orchestrée, ce doux tissu fut ôté pour obtenir une délectation visuelle des plus exquise. De ce corps façonnant la beauté pure d’un joyau naturel, ses pulpeuses parcouraient la naissance de cette poitrine dévoilée. La morsure même du serpent sur le charnel élancée de Eve. L’humidité de cette dévergondée langue choyant en une ligne droite le bouton de chair rosie jusqu’à la jugulaire et la finesse du menton. Sa poigne allégeait son courroux sur cette chevelure pour laisser leurs charnues reprendre un dialogue légèrement plus impétueux. Ses dextres apportaient une meilleure proximité entre leurs bassins, après que l’une avait relâchée les fibres capillaires de la conquise. Les battements de ce palpitant lui annonçaient une réaction si longuement oubliée dû à la perte d’une moitié de son organisme. ELLE.

❝ Nessie, peux-tu combler cette partie morte ? ❞

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20/09/2022

❝ Le venin d'une œuvre d'art ❞

En soirée
with @soran salizar

violence psychotique, pensées nuisibles.y'a quelque chose de différent dans cette façon qu'ils ont de se considérer. dans la manière que leurs prunelles se jaugent, que cette connexion qui les unis les rapprochent dangereusement. jusqu'à maintenant la ligne avait toujours était visible. si claire qu'elle n'avait jamais eu à se poser de questions. ces garçons étaient des amis. les plus précieux qu'elle posédait, et desquels jamais elle ne souhaiterait être arrachée. elle arrive à peine à suivre le tango qui s'en suit. son corps réagit avant même que son esprit n'y soit rendu, à poursuivre cette la conversation muette qu'eux seuls arrivaient à décoder. et il la déplace avec tant d'aisance, soran. à soulever son être plume d'un mouvement si léger. il y a pourtant cette crainte, pointe-démon qui s'infiltre dans ses pensées. était-elle allée trop loin? la considérait-il du même oeil ou sa position était-elle immuable, coulée dans le roc? ...je ne demande jamais la lune soran. une nuit pour débuter, connaître ton avis sur la chose... je ne crois pas me tromper en me disant que nous sommes tous les deux sur la même page... à écrire leur histoire en tandem plutôt que d'emprunter des chemins divergents. à s'asseoir avec un peu plus de confiance sur ses cuisses, dextres glissant sous cette chemise à peine ouverte pour l'en départir, au même titre qu'il le faisait avec les tiens. y'a pourtant ses prunelles qui se ferment un instant, sa tête qui bascule vers l'arrière dans un soupir incontrôlable. il tire d'elle une sensation qu'elle n'avait connue depuis longtemps, fait renaître ces flammes qui se sont éteintes jadis, braises frigorifiées laissées en guise de reste. habiles de la senestre qui remonte, chatouille l'épiderme ciselé jusqu'à se loger dans la chevelure de l'apollon, à tirer un sourire d'une douceur légendaire. je ne saurai jamais la remplacer... j'espère que tu es conscient...? parce qu'elle n'aura jamais le poids, ni la place d'une sœur. un lien irremplaçable, même inégalable. elle serait là, à ses côtés, contre vents et marées. elle ne prétendrait toutefois jamais être celle qui partageait son hémoglobine. bassin qui s'active, vagues sensuelles qui s'échouent sur les berges de son être, friction passion trahissant l'impatience de la dulcinée. je ne peux la remplacer, mais je ferai tout en mon pouvoir pour que tu te sentes de nouveau complet... aussi longtemps que tu le souhaiteras... et elle scelle cette promesse d'un baiser ardent, à basculer vers l'arrière en l'entraînant dans sa chute, renversement de pouvoir, à sa merci. à offrir sa confiance complète sur un plateau d'or, habiles s'infiltrant sous sa chausse, délicates caresses apposées sur le désir naissant.

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